Atelier d' Edgane

Présence, quai, route, sinueuse, taloche,

Ulric, victoire, Wagons, xérès, Yoga, 

Zébre, Amour, Bonjour, ciao, Devinette

Victoire ! Ulric enfin convaincu de revenir parmi eux, ils l’apercevaient   marchant sur le bas coté de la route sinueuse, venant vers eux.

Une débile dispute, quel soulagement .Ils ne l’auraient point avoué en sa présence mais ils s’en voulaient de l’avoir abandonné sur le quai, après ce jeu idiot derrière les wagons poussifs de la Gare de Kingston

Leur excès de boissons et cette soirée d’ivresse commencée après avoir ingurgité de nombreux verres de xérès (se péter la gueule classe, disaient-ils) leur avaient fait perdre tout raisonnement sensé.

Ils n’avaient cessé de faire les zèbres riants comme des bossus, Agacé Ulric les avaient menacés de taloches pour ces gamineries.

Ils aimaient inventer des jeux et leur passion immodérée pour les devinettes les entrainaient souvent dans des histoires abracadabrantes

Eternels enfants en leur for intérieur, ils ne parvenaient pas à grandir, Ulric se trouvait un peu en décalé avec la bande désormais, sa zen attitude et son amour pour le yoga ne lui permettait toutefois pas toujours de maitriser ses émotions d’autant que ses amis le chahutaient et se moquaient de son sérieux de plus en plus fréquemment. Ils n’avaient plus 20 ans !

C’est pour quoi ils l’avaient abandonnés gloussants sur ciao aviné, tordus de rire d’une blague que seuls comprenaient

pureté – limpide – clair – diaphane – couronne – diamant – mine – galerie – art – atelier – manuel

Dans l’air clair et limpide du petit matin, Isabelle  avance à grands pas décidés , la tête ailleurs Ce projet la poursuit chaque minute de sa journée : Création d’un  d’atelier  pour de nouveaux talents (pour des personnes peu ordinaires dont l’ingéniosité, l’adresse, le style, leur vision de l’art ne s’inscrit dans une aucune catégorie pré établie)

Ses prospections, études  et visites  de plusieurs salles lui prenent tout son temps

Aujourd’hui bien qu’ayant battu la campagne (sans propre comme au figuré)  rien de ne profilait à l 'horizon

Sa galerie devait, se devait d’être unique, déterminante indispensable à  son succès. Un concept qui n’existe point  dans les manuels.

L’objectif  promouvoir la prédisposition décelée chez Guillain  dans ses toiles

La pureté de ses œuvres méritait une exposition hors de tout l’existant Après la visite de son atelier, elle s’en était revenue  ébranlée

Depuis elle mène tambour battant une chasse aux mécènes éreintante, harcelante

Il lui faut convaincre et régulièrement, elle expose (sous les yeux ébahis) cette toile de Guillain

Tous restent  scotchés devant ce personnage diaphane, féerique, monstrueux  irréel  et réel tout à la fois,  Une  folie ,une couronne de diamant , un hurlement de souffrance tout se  perçoit

Un talent indescriptible  et le charisme de  l’auteur, Guillain  aux multiples handicaps (physiques et moteurs ) dont il use a profit pour transposer des sentiments d’une finesse sans nom, que d’aucuns jugent plus sur sa mine que sur son âme

Le projet d’ Isabelle s’adresse à de nombreux Guillain.

Jeu des métaphores

chez Violette

Il tombe des hallebardes, bon après tout c’est de saison et il n’y à pas d’heures pour les braves

Cette soirée ne sera pas annulée, planifiée organisée depuis longue date il faut quelle le soit, une grande fête un grand moment

Ce sera une belle nuit d’ivresse, bien qu’il ne soit pas obligé d’être fin saoul. Ce n’est pas dans ce sens là qu’elle se définit d’ailleurs Vadim le sait bien, pourtant il craint qu’il y ait péril en la demeure. Il connaît ses amis, cette bande de gais lurons que rien n’arrête, ne connaissant  aucune limite

Bon de toute façon les dés sont jetés désormais, et quand le vin est tiré il faut le boire

Advienne que pourra.

Il se prépare donc pour sa soirée, Isabelle ne viendra pas il en est un peu contrarié, elle préfère la passer chez sa meilleur amie, pressentant surement des situations scabreuses

Les mots de Zaza :

DESIRER, DESHABILLER, CARESSER ,TOUCHER

FROLEMENT, TENDRESSE , SENSUALITE

ATTIRANCE,  LANGOUREUSEMENT,  DOUCEMENT

PEAU  et BAISER (le nom)

Amoureux

Chaque instant de la journée son image le poursuit, ce  depuis leur première rencontre ce premier  baiser échangé avide, passionné, brulant.

Elle le poursuit dans ses rêves la nuit. Des nuits torrides. Il se réveille glacé les bras vides en manque, elle est sa drogue, son air vital.

Souvenirs de sa peau satinée, douce tiède sous ses caresses, de son souffle chaud sur sa nuque

La caresser la frôler, lui manque, son sourire lui manque, son rire lui manque, elle lui manque

La sensualité émanent d’elle  l’a troublé des le premier jour, ce premier frôlement fortuit, juste cette main posée sur elle pour la retenir, l’empêcher de chuter et tout était joué

Il n’est plus que l’ombre de  lui-même depuis leur dispute, il s’endort épuisé Elle le poursuit dans ses rêves,  il aime çà même si au matin son absence n’en est que plus cruelle

Cette rencontre l’a bouleversé, transformé

N’aspirant qu’à  des moments de tendresse. Mais aussi se perdre en elle de manière fusionnelle, elle est sa bouée de sauvetage, son ancre, son avenir

Un besoin plus grand que celui physique de la désirer.

Un avenir sans elle impensable,

Il se souvient de leur première fois, Une  attirance mutuelle tendre et passionnée

Il l’avait déshabillé lentement, langoureusement, doucement apprécié chaque courbe de son corps superbe

Ils ne s’étaient point quittés des yeux un seul instant, des yeux smaragdin dans lequel on se noyait sans y prendre garde

Des yeux irrésistibles, le reflet de son âme, son âme sœur, celle qui lui fallait toucher chaque petit matin pour se rassurer de la réalité sa présence et sans laquelle il sentait perdu

Il vendrait son âme au diable pour qu’Isabelle revienne

Le tableau du samedi

chez Mireille

Aperçu de la Majos collection

L'histoire

Les hommes en bleu sont sur la route, leurs costumes indigo tranchent avec la couleur sable du désert et s’accordent au bleuté des montagnes au loin

Anciens guerriers  farouches, plutôt sédentaires aujourd’hui ils arpentent encore les pentes sableuses de ce Sahara mystique et mystique qui fait toujours rêver

Ils sont en route ,partis de Tamanrasset pour  Essakane, ils se rendent au festival du désert

L un d’un a déja  revêtu sa chèche de fête.

Ils ne parlent pas, ils  vont sans hâte.

J'invite toutes les copinautes à participer  en inventant une histoire

A vous