• un peu en retard mais voici pour moi

     

    Les mots  de Zazabelle

     

    GUIRLANDE   SAPIN  BOULE

    PARURE  ECLAT BLEU OR

    DECORER  EMERVEILLER CARESSER

    SCINTILLER  DOUX

     

     Atelier 22

     

     

    Antoine s’éveilla, sursauta en  ne reconnaissant pas les objets habituels de sa chambre. Puis il se souvient Ils étaient arrivés la veille et Rose  les attendaient à l’aéroport Cette femme exubérante l’avait presque étouffé sous ses baisers, après l’avoir contemplé  quelques minutes  

     

    Le regard de sa mère et le sien s’était croisés un instant complices, il savait quelles se connaissaient depuis longtemps

     

    Puis se fut ce long voyage en limousine, Rose n’arrêtait pas de jacasser promettant un Noël féerique dans sa maison de campagne,  il avait fini par s’endormir pour s’éveiller ce matin.

     

    Il ne jeta aucun regard sur la pièce, n’avait qu’une hâte retrouver sa mère Antoine se précipita sur le palier, la maison semblait immense, un bruit de voix étouffées  et des rires lui parvient, il reconnu la voix  de Lucille, et comme un phare la suivit

     

    Il dévala les marches d’un majestueux escalier pour se retrouver dans une hall immense ou trônait un somptueux sapin  décoré de boules et guirlandes  blanches et or.

     

    La lumière extérieure filtrait à travers les grandes baies vitrées venant caresser et faire scintiller les vases en cristal disposés sur la console de l’entrée

     

    La pièce se trouvait être décorée avec gout Cette parure de fête ne l’intéressait pas pour l’ instant, le petit  garçon n’avait pas le temps de s’émerveiller, un seul désir l’animait retrouver sa mère.

     

    Suivant toujours les voix, il parvint à dans la cuisine, où Rose et Lucille attablées devant  leur petit déjeuner discutaient avec entrain

     

    - Ah te voilà mon grand

     

    Il se précipita vers elle cherchant à capter son regard,  doux et triste depuis quelque temps ayant perdu cet éclat bleu pétillant qui le caractérisait , et ce depuis cette lettre et ces maudites photos.

     

    C’était Noël ce soir, il espérait qu’elle apprécierait ce jour de fête et oublierait un instant ces angoisses.

     

     

    Atelier 22

     

     

    Pour lire les épisodes précédents

    cliquer sur les liens:

    Retrouvée

    Partir

    Angoisse


    3 commentaires
  •  

    Les mots d'Olivia

     

    Souvenirs

      

    orgasme – sensoriel – stimuler – imagination – histoire – comportement – trouble – démoniaque – (à) califourchon – acrobatie – trapèze – équilibriste – jongleur – large

     

     

    Souvenirs

     

    Accoudée au comptoir de sa cuisine Lucille se souvenait de sa première rencontre avec Lui  Assise parmi les autres membres de l’équipe pour cette présentation, elle ne cessait de tenter de l’ignorer, sans  succès.

    Sa secrétaire  lui souffla quelques  mots à l’oreille quelle n’entendit pas toute a sa nervosité, son trouble ne cessait de grandir

    Elle sentait en permanence le regard noir de ce bel homme sur elle  et son imagination s’enflamma. Son sourire en coin, la petite fossette au menton, une carrure athlétique, de belles mains manucurées avec soin, tout chez cet homme attirait l’attention  et que cet homme ( toutes les femmes le  convoitaient) la désire s’avérait très excitant et flatteur.

    Ce jour là fut le début de leur  histoire, une aventure qui se terminerait dans les cris et la douleur

    Dès que leurs regards se croisèrent, une boule vint lui plomber l’estomac et un noir pressentiment d’ennuis à venir l’envahit.

    Elle aurait du suivre son instinct et  ne serait pas en fuite aujourd’hui

    Son comportement tendre et passionné  ne dura qu’un temps, très vite elle découvrit un homme démoniaque et lubrique et tel un jongleur, dut composer ses propres attitudes, afin  ne pas attirer ses foudres.

    Au  fil des semaines elle se trouva sous sa coupe,  jouer l' équilibriste , montrer une image de jeune femme épanouie et heureuse ( ce fut facile au début , elle exultait de bonheur) en public, elle qui n’était plus que soumise à cet homme, et qu’il terrorisait sans vergogne.

    Il possédait un tel talent, misant  sur ses émotions sensorielles, aimant les jeux de pouvoirs et  de séduction, l’initiant à des jeux orgasmiques, cet homme se plaisait à des jeux de rôles sexuels auquel jamais au grand jamais elle n’aurait imaginé participer .

    Son éducation très stricte  limite pudibonde ne l’avait point préparé à cette relation hors norme.

    Souvent à califourchon sur une chaise il se plaisait  à lui faire faire 1000 acrobaties complexes  comme les stripteaseuses .Un faible pour ce trapèze qu’il avait installé dans leur chambre entre autres parmi le large choix de ses fantasmes

    La voir céder à ses caprices provoquait chez lui  le plus jouissif de ses orgasmes, mais bientôt  cela ne suffit plus .Et ce fut la dégringolade infernale, la chute dans un abime sans fond, des humiliations permanentes dans  un premier temps puis les coups dont il se délectait qu’il ne regrettait jamais Il se contentait juste de  lui dire : mais c’est parce que je t’aime

    Elle  frissonna à ces souvenirs, fixa sa petite cicatrice au poignet et se mit à pleurer

    Episodes précédents:

    Retrouvée

    Partir

    Angoisse

     

     

    Souvenirs

     


    10 commentaires
  •  

     

    Pour cet atelier chez Zabelle

    Une petite suite  des aventures de  Lucille

     

    Les mots :

     

    PULL OVER  ONGLE CHEVEUX PEINTURE BRAVER PLEURER

    CAPTURER REGARDER  VIVEMENT PRESQUE MATERIELEMENT SYMPATIQUE

      

     

    Le stress la rendait maladroite, et enfilant son pull over rose, elle se cassa un ongle

    Rien de grave au demeurant, elle n’arrivait pas à discipliner non plus ses cheveux

    Elle ressemblait à un épouvantail ce matin. Elle n’avait point fermé œil de la nuit, se retournant 1000 fois dans son lit A la lueur de lumière lunaire filtrant dans sa chambre par les volets ouverts (des crises de claustrophobie l’assaillaient autrement) elle avait constaté à force de regarder le mur que la peinture s’écaillait par endroits

    Elle sentit des larmes poindre au coin de ses yeux, elle n’allait quand même pas se mettre à pleurer pour si peu.

    Elle se morigéna intérieurement et se reprit vivement Antoine allait se le réveiller bientôt, en aucun cas elle ne devait l’inquiéter

    Le soleil s’était levé, il était encore tôt mais la journée promettait d’être très ensoleillée.Malgré tout les températures restaient très basses avoisinant les moins zéro degré

    Il lui faudrait braver le froid ce matin Elle devait se rendre à l’agence de voyage acheter ses billets d’avion pour New york

    C’était décidé elle partirait la semaine prochaine rejoindre la sympathique Rose. Un vrai bonheur Rose lui ouvrait grand sa maison, elle n’avait presque pas eu besoin de s’expliquer.

    Matériellement cette expédition ne posait aucun problème, ses moyens financiers lui permettaient de s’offrir des billets en première classe, un grand confort

     

     

    Atelier 21 chez Zaza

     Episodes précédents  :

    Retrouvée

    Partir

     


    3 commentaires
  •   

    Pour Violette

      

    J'aime mieux un âne qui me porte qu'un cheval qui me jette à terre(Un moyen de transport lent est plus sûr qu'un autre rapide et dangereux)

    Jamais deux sans trois


    Je donne une datte aux pauvres pour en goûter la saveur(Celui qui donne accroît la valeur de ce don car acte moral)

     

     

    Métaphores en J

     

     

    Métaphores en J

     

    - Cette voiture elle est très belle en effet, tu sais que j’y connais rien et de toute façon du moment quelle est confortable pour le reste.

     

    Vadim fit la tête vexé, cette voiture un vrai bijou, bon il se comportait comme un petit garçon avec un nouveau jouet il le reconnait au fond de lui mais ne l’avouerait pour rien au monde

     

    Cette petite BMW cabriolet un petit bolide aux lignes épurées est superbe, toutes options

     

    - Bon allons y soupira Isabelle nous allons être en retard et je te le dis ne t’emballe pas, je sens que cette voiture est puissante mais j’aime mieux un âne qui me porte qu’ cheval qui me jette a terre

     

    Et surtout n’oublie pas Vadim que tes derniers excès de vitesse t’ont valu 2 contrôles routiers et j’ai comme un mauvais pressentiment ne dit on pas jamais deux sans trois

     

    - Isabelle arrête tu me gâche mon plaisir. Je veux bien donner une datte aux pauvre pour en découvrir la saveur mais là tu me donnes envie de te laisser aller toute seule à cette fête caritative pour les myopathes organisé par ta mère

     

    Isabelle venait de s’installer sur le siège passager, Vadim lui avait tenu la porte, il l’a claqua violemment et pris place derrière le volant, Isabelle le regardait éberluée

     

    Vadim fit marche arrière et s’engagea sur la rue, elle sentit sa crispation, il contractait sa mâchoire comme à chaque fois qu’il était énervé et regardait fixement devant lui

     

    Elle allait ouvrir la bouche lui répondre d’une manière cinglante, ce comportement était si gamin, elle s’en offusquait

     

    Mais au même instant Vadim lui prit la main quelle tenait posée sur ses genoux et la porta à ses lèvres

     

    - Je te prie de m’excuser c’est ridicule de se disputer pour une voiture, je reconnais que parfois je m’emballe comme un enfant devant un nouveau jouet

     

    Isabelle lui sourit en retour mais préféra ne pas répondre

     

     

    Métaphores en J

     

     

     


    2 commentaires
  •  

    Pour atelier de Christine

     

    B S N A E E N TC I

     

    Après cette  si longue absence, ce mois d’abstinence forcée, Isabelle est toute émoustillée en songeant à ses retrouvailles avec Vadim.

    Les souvenirs anciens l’assaillent, elle en frémit, son corps garde en mémoire les caresses, les baisers, les gestes tendres de son amant sur sa peau satinée, les mots tendres, les mots crus lorsqu’ils baisent

    Oups ce n’est pas bienséant d'y songer, sa mère en ferait une attaque

    Mais qu’importe ce quelle ignore, ne peut l’affecter n’est ce pas. Les ainées n’abordent jamais ces sujets.

    Isabelle glousse intérieurement, au cours de l’année elle et Vadim ont fait l’amour comme des bêtes, que c’est vulgaire ! Mais si jouissif !

    Hâte de remettre çà dans des endroits insolites (elle se souvient de la fois dans la cabine de l’ascenseur), stimulants Avant sa rencontre avec son bel éphèbe, ses relations amoureuses s’avéraient être plutôt calmes et fades. Avec Vadim elle découvre son corps, elle se sent belle enfin après tant d’années de mal être, pour lui elle ose, se dévoile.

    Aussi se prépare t elle pour son rendez vous avec application. Sa robe rouge (sa préférée) attend sur un cintre de sa penderie. ses dessous , un soutien gorge qui mettra sa poitrine en valeur avec le string assorti (a moins qu’elle ose ne pas en mettre) sont étalés sur son lit .Ses Louboutins dorés et sa pochette compléteront sa tenue.

    Elle a relevé ses cheveux en un très lourd chignon, laissant échapper quelques mèches folles pour atténuer le coté sage. Ses verts pétillent signes de son excitation. Dans quelques minutes elle sera prête bien trop tot, aussi elle patientera en prenant une tisane, à moins quelle n’opte pour un verre de whisky afin de diminuer sa nervosité

     

     

    Abstinence

     

     


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires