•  

     

    le printemps vu dans Ma boite à mots

     

    Des petits liens  pour découvrir les textes chez les participants

    ma binomette lecture et écriture  Straw

    Le mien

    Colette

    Titelili

    De Patricia dans la boite à mots

    Je passe beaucoup de temps à me reposer, car moncorps est meurtri et fatigué, j’ai la chance de pouvoir admirer le paysage à travers ma fenêtre. Cette année, nous avons eu un hiver pluvieux et venteux. C’est avec une impatience non feinte que je vois s’installer le changement de saison. C’est le moment de mettre le nez dehors, et d’apprécier la douce chaleur du soleil sur sa peau. Je ne peux m’empêcher d’admirer ce paysage verdoyant. Plus je roule avec mon fauteuil et plus je suis émerveillée par ces parterre fleuris et ces parfums enivrants. Que de fleurs prêtent à éclore jalonnent mon parcours, pour l’instant je ne peux qu’examiner avec attention ces nombreux bourgeons, mais la nature change d’aspect. Il suffit de tendre l’oreille pour entendre le chant mélodieux des oiseaux. Pour moi, tout s’illumine, c’est une renaissance. Je ne peux cueillir moi-même ces cerises qui ont l’air savoureuses à souhait, mais je trouverai bien un voisin, ou ami qui fera ce geste pour moi. Nous sommes entourés de choses merveilleuses à nous de savoir les apprécier à leur juste valeur.

     

    ©Pat Pepette

     

    Ghislaine

     

     je rajouterais d'autres liens au fur et à mesure

    le printemps vu dans Ma boite à mots

     


    6 commentaires
  •  

    L'image

     

     

    Nuit magique


    L’être mi-elfe, mi libellule, tente de s’habituer aux bouleversements physiques que les nuits de pleine Lune imposent à son corps
    Plus une enfant, pas encore une adulte, elle ne maitrise pas encore ses ailes diaphanes et se repose fréquemment sur les plus hautes branches dénudées. Sa plus grande crainte, faire un accroc dans ses minuscules ailes hyalin.
    Ce soir est un grand soir, dans quelques heures ses consœurs se rassembleront dans la clairière. L’appel de Dame Elvira, résonne encore aux confins des terres de Belgovaria.
    Ninquelotë assise sur sa branche, patiente. Dans ce ciel sans étoiles, l’astre luit d’un éclat extraordinaire, versant sa lumière frissonnante sur le lac en contrebas. L’air frémit, elles arrivent, à ses oreilles le bruissement d’ailes s’amplifie. Ninquelotë sourit à la Lune, l’instant est magique, c’est la nuit des rites de passage.

     

    ©MBCRéas

     


    8 commentaires
  •  

    Dans le cadre du défi chez Khanel un nouvel épisode

    et de nouvelles aventures pour Enora et Arwan

     

     

    Chateau pour Marie

     

    Le Château

    Le chemin s’incurva et soudain au détour de l’allée, le château de Belgovaria leur apparut dans toute sa magnificence.
    Le groupe se figea, Grand Ma appuyée sur sa canne s’était arrêtée brusquement et lança dans un murmure :
    - La légende ne lui fait pas défaut, une pure merveille d’esthétique et de mystères. La magie est puissante ici, c’est évident.
    De grandes tours nimbées de nuages imposaient le respect, les reflets rougeoyants du soleil couchant filtraient à travers les crénelures du chemin de ronde, renforçant l’effet féerique de l’endroit. Les bannières aux armoiries du maitre des lieux claquaient au vent qui semblait s’être levé brusquement.
    Le pont levis baissé les invitait à poursuivre, la herse encore levée à cette heure. La nuit s’installait doucement et une lune pleine, blanche et lumineuse lançait de douces lueurs. Alors qu’un quart d’heure plus tôt un chaud soleil les avaient accueillis, les ombres de la nuit avec une rapidité effrayante s’étaient abattues sur la campagne dorée.
    Enora frissonna, pleine lune ! Elle regarda Anaïg, et lut de l’angoisse dans le regard de la jeune fille, dans leur monde, elle maitrisait ses mutations, mais ici, dans ce monde inconnu, ne risquait elle pas de se perdre ?
    Enora saisit la main de son amie et chuchota dans un souffle :
    - N’est pas peur
    - Tu ne crains rien Anaïg, pas de mutation pour toi, ici, tout au moins pour l’instant. Assura,  Amaëlle Poursuivons ne faisons pas attendre nos hôtes, soyons à la hauteur de notre réputation poursuivit elle.
    D’un pas décidé, la troupe s’engagea sur le pont qui enjambait les douves et franchirent la herse pour se retrouver dans une cour pavé face à un majestueux donjon.
    Personne dans la cour, tout semblait alangui, abandonné, mais Grand Ma poursuivit sa route et pénétra dans la première salle. Une immense cheminée trônait sur le mur d’en face, y cuisait un chevreuil, une grande table dressée attendait les convives, une petite foule affairée les ignora totalement.
    A droite, un escalier en colimaçon menait à l’étage, Grand- Ma en meneuse de troupe s’y engagea, peinant et pestant contre son l’étroitesse et la hauteur des marches.
    Personne ne parlait, subjugué par cette étrange atmosphère.
    Grand Ma ne s’arrêta pas au deuxième étage. Intriguée Enora se pencha vers Arwan pour lui chuchoter à l’oreille, ce qui était très ridicule vu que Grand Ma saisissait toutes les pensées et lui effleura le bras.
    - Comment sait-elle où nous devons nous rendre ?
    Arwan surprit, sursauta tandis qu’il scrutait l’obscurité à travers les meurtrières.
    Il ne s’attendait pas à ce qu’Enora lui adresse la parole et encore bien moins qu’elle le touche. Un picotement envahit son bras et se propagea le long de sa colonne vertébrale. Enora retira sa main, elle aussi venait de ressentir cette étrange secousse.
    Troublé par l’éclat irisé que renvoyait les yeux couleur d’ambre d’Enora, Arwan cligna des paupières comme ébloui.
    Anaïg qui les suivait de près les heurta, et Enora se tourna vers son amie ,  brisant l’étrange connexion entre elle et le jeune homme.
    Grand- Ma les rappela à l’ordre
    - Les enfants nous sommes attendus, hâtez vous.
    Elle était parvenue au dernier palier du donjon. Une douce musique les accueillit alors qu’ils pénétraient dans l’immense pièce, les murs décorés de tentures chatoyantes contrastaient avec la nudité du sol. A leur droite,  assise sur un lit à baldaquin, une jeune femme vêtue d’une longue robe de couleur pourpre jouait de la viole. Dans la pièce régnait une douce chaleur émanant de l’âtre. Sur la gauche à une table , on n’apercevait pas la personne assise dans un fauteuil à dossier très haut richement sculpté, décoré de motifs ésotériques, mais le bruit de la plume crissant sur le papier fit que tous les regards convergèrent vers lui.

    ©MBCRéas

     

     

     

     


    4 commentaires
  •  

    Notre jeu  avec Strawberry

    sur

    dans

     

    Boite à  mots : printemps


    Théme le printemps

    rappel des mots  : soleil, fleurs, verdoyant, fleuri , oiseaux,renaissance, cerises, illumine, saison, bourgeons.

     

    Mon texte  une petite suite  aux aventures d' Arwan et Enora

     

    En route vers le château de Belogravia

     

    Enora, Anaïg, Arwan, Grand Ma peinaient depuis des heures. Fatigue, énervement, les ralentissaient considérablement .Enora et Arwen sans cesse en disputes, Grand Ma et Anaig diplomates tentaient tout leur possible pour alléger l’atmosphère saturée d’animosité
    Car Enora ne décolérait pas depuis leur départ, quelques jours auparavant. Elle refusait d’admettre cette réalité qui l’obligeait à partager cette folle aventure. Elle en voulait à Arwan le jugeant responsable de cette suite d’événements  indésirables et immanquablement s’attachait à le lui faire savoir.
    La colère de son père devant son obstination ne l’avait pas atteinte, mais les larmes de sa mère l’avaient émue. Pourtant elle résista encore et encore, et c’est plus ou moins contrainte et forcée, qu’elle consentit à préparer ses affaires, lançant un regard noir à son père avant de quitter la grande salle sous les yeux médusés de l’assistance devant un tel entêtement.
    Dans l’heure qui suivit cette décision arbitraire, Arwen et Grand Ma firent leur apparition dans la grande salle du conseil, et pour tous, la grand-mère et le petit fils plus particulièrement, cela semblait tout naturel.
    Toutes les familles, Mc Kinson, Mac Lean, Gabhann, Breathnach … poussèrent des soupirs de soulagement quand enfin, le lendemain matin la troupe se mit en branle. Un petit groupe avec Amaël et Duncan en gardes du corps armés jusqu’aux dents, (jamais Enora n’aurait imaginé cela possible) et une Anaig volontaire, (Arwen fit la grimace tandis que Grand-Ma approuvait d’un signe de tête), devait pouvoir passer inaperçu. Ces trois là s’avéraient être très entrainés et protecteurs envers Enora et Arwan, c’était donc le choix le plus judicieux.
    Ces 4 jours de marche furent une véritable torture, malgré le soleil qui brillait de tous ses feux. Grand Ma tentait de leur faire prendre conscience de la beauté du paysage, les champs verdoyants à perte de vue, la nature en pleine renaissance.
    Elle enseignait les vertus des plantes, Arwan écoutait désormais religieusement. Elle leur désignait les jonquilles à peine écloses, débusquait les volatiles, l’hirondelle, le rossignol voletant de branche en branche tout en prêtant l’oreille à la fauvette.
    Mais Enora repliée sur elle-même refusait de s’émerveiller sur le doux chant du rossignol.
    Grand Ma sifflotait, les oiseaux semblaient lui répondre. C’était un autre de ses dons, communiquer avec les oiselets.
    Enora rageait, n’appréciait rien, ni la pureté de l’air, ni cette sublime luminosité légèrement incandescente.
    En son cœur tout n’était que grisaille et tristesse, alors que l’univers s’éveillait dans une sensuelle pureté. Un doux parfum de printemps flottait autour d’eux, des myriades de couleurs chatoyantes irradiaient en vagues ondulantes au moindre de leurs pas.
    Epuisée Enora se laissa choir sous un bel arbre fleuri promesse de belles cerises juteuses à venir
    - Que personne ne dise rien, je suis capable de le mordre. J’ai besoin de souffler un instant.
    Personne ne pipa mot. Enora les vit se figer tandis qu’une onde lumineuse s’en vint heurter le cerisier qui s’en trouva tout illuminé. Enora sursauta, ressentant d’étranges vibrations et se releva vivement effrayée, tous les regards convergeaient vers elle, le sol trembla à ses pieds, un grondement sourd monta des entrailles de la terre.

    ©MBCRéas

     

     

     

     

     

     

     

     


    4 commentaires
  •  

    Sur notre page

     

     

    n’hésitez pas à venir découvrir ce groupe

    et participer

    à

     

     

    thème le Printemps

    avec    Les mots :

    soleil, fleurs, verdoyant, fleuri , oiseaux,renaissance, cerises, illumine, saison, bourgeons.

     

    motivée par mon amie Strawberry je vais donc reprendre ma plume

     

    Pour ceux et celles qui souhaiteraient participer

     sans s’inscrire sur Facebook  j'aurais plaisir  à partager vos écrits ici

    Publication pour le dimanche 3 Mai

    Et je vais repasser vous lire dans tous vos défis personnels

    je sais que Lady Marianne a repris le flambeau  de Christine qui s'est du coup remise à écrire , que Ghislaine  ne propose plus de défis mais y participe beaucoup, que Violette reste toujours très active

    Vous m'avez manqué je dois avouer mais quelques soucis m'ont éloignés de ce blog

    Mais c'est avec grand plaisir que je constate que les visiteurs persistent. Merci à tous

     

     

     


    9 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires