• Participation de Pat Pepette

     

    Ses mots :

    naissance,adolescence,absence,connaissance,chance,menace,France,besace,trace,

    patience,résilience,

     

    Le texte

     

    J’ai passé douze années de ma vie dans un Institut de Rééducation Fonctionnel. A l’âge de quinze ans, j’ai quitté cette univers particulier pour être intégrée en milieu ordinaire. Une classe de troisième puis l’entrée au lycée, c’était pour moi une deuxième naissance. J’avais réalisé un de
    mes rêves, réussi à me faire un bon petit cercle d’amis. Même s’il fallait beaucoup travailler pour rattraper le retard accumulé, c’était le paradis !
    Mes parents avaient acheter une maison dans un petit village en Dordogne, comme nous avions de la famille là bas, je savais qu’à plus où moins long terme ils partiraient….
    En fin de période scolaire, il m’annoncèrent que nous allions déménager ! Quelle catastrophe ils n’avaient pas le droit de me déraciner de la sorte, je commençais juste à être heureuse. Je pris cela comme une trahison et étant encore en pleine adolescence je ne comptais pas me laisser
    faire… mais à cet âge là, nous ne doutons de rien. Malgré mes pleurs et mes supplications, je n’avais pas le choix il fallait suivre le mouvement. J’avais pourtant fait la promesse à mes camarades, que très vite je reviendrai…. Un fois installer en Dordogne, leur absence m’était insupportable. La rentrée fut une véritable horreur, impossible de me faire de nouvelles connaissances, j’étais littéralement rejetée…. Durant toutes les vacances scolaires, je prenais l’avion direction le sud où j’avais la chance de retrouver ma joyeuse bande de compères.
    Malheureusement toutes les bonnes choses avaient une fin, il me fallait rentrer au bercail. Une fois chez nous, je faisais planer la menace et disais à mon père et à ma mère que de toute façon je m’en irai. Ce n’était pas possible que des gens au 21 ème siècle puissent avoir de telles réactions,
    dans un pays comme la France.
    Une fois, ma meilleure amie était venue passer quelques jours chez moi et nous avions élaboré un plan pour que je fugue. Je préparais donc ma besace, en y mettant le strict minimum pour tenir.
    Avec beaucoup de détermination, j’étais partie sur la route en laissant le minimum de traces sur mon passage. J’espérais qu’en cas d’échec, mes parents fassent preuve de clémence envers moi.
    Je vous laisse deviner la suite, mon évasion fut de courte durée…. Quels moments terribles je traversais, j’ai du faire preuve patience et de résilience, tout en ayant comme objectif de quitter cette région lors de mon passage en classe supérieure. Promesse tenue, malgré un redoublement

     

    ©PAT PEPETTE

     

    Les liens des copinautes 

    Chez Ghis

    Missnefer

    Colette

    Jasy

    Je rajouterais la suite quand je reviendrais  car je pars quelques jours

     

     


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    10 LETTRES
    nom féminin
    Sorte de chanson  ou forme musicale
    particulière aux gens du peuple
    et surtout aux gondoliers de Venise

    évoquant le mouvement d'une barque


    A A E O R R L L B C

     

     

     

    Mes mots

     

    BRASERO COLLE CRABES SALACE ABCES ALORS CABLE CASER RALER RARES ROLES SALLE SOBRE ROLLERS CLORE

     

    Mon texte

     

    Vadim soupire, la Wonder woman à la poitrine plus que généreuse, le colle d’un peu trop près à son gout, il tente de s’en défaire parcourant la salle à la recherche d’Isabelle et de Lauren. Il est terriblement en retard, sa réunion de travail n’en finissait plus et son plus proche collaborateur ne cessait de râler ce soir, au point que s’en était insupportable. Il en vient même à regretter de ne pas avoir pu reporter cette vidéo conférence. Il est vrai que dans un premier temps, il s’était senti soulagé d’être pris par son travail, ne goutant pas particulièrement à ses soirées à thèmes avec ces jeux de rôles et ces déguisements ridicules.
    Pour l’heure, la blondasse siliconée ne le lâche pas d’une semelle, accrochée à son bras, elle minaude d’un air niais et semble loin d’être sobre. Il vaudrait mieux qu’il s’en débarrasse au plus vite, avant qu’Isabelle ne le surprenne, elle risquerait de péter un câble.
    Depuis leur réconciliation récente, suite à une dispute mémorable, Isabelle était parvenue à crever l’abcès. Se débarrasser de cette jalousie sans fondement alimentée par des personnes si bien intentionnées, qui se plaisaient à attiser la flamme du brasero, lui rappelant que jamais au grand jamais Vadim ne se fixait jamais longtemps avec une femme. Ah ces femmes un vrai panier de crabes, songe Vadim. Il est vrai qu’aucune d’elles n’ayant retenu son attention plus d’un mois alors qu’au premier regard Isabelle l’a subjugué, il peut comprendre leur travail de sape. Oui c’est vrai à 30 ans ce jeune et incroyablement sexy célibataire, n’envisageait nullement de se caser. Jusqu’à…
    Oui jusqu’à cette rencontre assez brutale avec Isabelle au parc Monceau.
    Son regard croise celui de la jeune femme qui se dirige droit vers lui et il ne voit qu’elle, tous les bruits autour de lui s’estompent, il n’entend pas la proposition salace de la jeune femme toujours accrochée à son bras telle une sangsue. Il en oublie sa présence, Isabelle remplie toute la pièce, c’est toujours la même chose, son pouls qui s’accélère, cette sensation de bien être, de plénitude qui l’enveloppe, et le vide qu’il ressent en son absence, ce besoin de lui parler de l’avoir à ses cotés en permanence et ce malaise les rares fois qu’ils sont séparés pendant une semaine.
    Isabelle est arrivée à sa hauteur avec une Lauren très éméchée semble t il chantant à tue tête des paroles incompréhensibles.
    - Et bien Lauren qu’est ce que tu nous chantes là ?
    - Pff t’y connais rien non plus c’est une barcarolle.
    Isabelle lève les yeux au ciel, on la sent tellement exaspérée, qu’elle ne remarque pas Super woman toujours collée aux basques de son amoureux.
    Vadim éclate de rire. Lauren lui lance un regard furibond et maugrée dans sa barbe
    - Vous vous êtes bien trouvé tous les deux, vous ne connaissez rien à rien. Et c’est qui cette blondie aux seins en plastique qui s’accroche à toi comme une tique.
    - Oui en effet, lâche mon fiancé la bombasse et va proposer à quelqu’un d’autre ta marchandise lance Isabelle en fusillant du regard la jeune femme.
    Vadim se tourne vers elle tandis qu’elle se met à glapir outragée. Mais avant qu’il ne puisse dire quelque chose Lauren renchérit
    - Oui Barbie va chercher superman il doit bien être quelque part et peut être voudra t il bien de tes faux nénés. La prochaine fois que tu fais un peu de chirurgie esthétique dit à ton chir qu’il arrête de boxoter, tu vas bientôt plus pouvoir fermer les yeux.
    La jeune femme blonde lâche enfin Vadim griffes en avant vers une Lauren prête pour la bagarre
    - Houla les filles on se calme intervient le jeune homme en s’interposant entre les deux femmes.
    Alors qu’il tente d’apaiser les tensions et éviter que la scène ne tourne en pugilat avec un
    - Allons il vaut mieux clore ce débat avant de dire … une serveuse en rollers, déséquilibrée vient les heurter de plein fouet entrainant dans sa chute Wonder Woman et Lauren.

     

    ©MBCRéas

     


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    l'atelier de cette semaine

     

    Trouver 10 mots et faire un texte pour dimanche 24

    Ouvert à toutes les blogueuses

    Notre groupe est sur

     

     


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    chez Lady Marianne

    Je vous propose 16 LETTRES
    K G P Q H I U E A E U O R R N A

     adj. Terme de physique
    les empreintes d'objets voisins que la foudre imprime
    sur les corps qu'elle frappe.

     

    Une partie pas facile avec ce mot :

    mais bon je pense être parvenue a relever le défi

     

     

    Mes mots :

    PHARAONIQUE  HARANGUER  ENQUÉRIR  ÉQUIPAGE PANIQUER AUGURER ÉPANOUI HORAIRE AGONIR AURORE HARPIE HONGRE OPINER ORANGE PHOQUE POIGNE POING APEURE IGNORE

     

    Mon texte


    C’était une expédition pharaonique, Enora debout sur les dernières marches du donjon contemplait l’équipage prêt à démarrer d’un air effaré. Mais diable, d’où venaient donc tous ces gens ?
    Un maitre de cérémonie semblait haranguer les retardataires. La cour bruissait de mille bruits, les chevaux hennissaient, les enfants couraient en tous sens, tandis que des hommes harnachés de tenues en cotes de mailles, l’arme à la ceinture semblaient contrôler tout ce petit monde.
    Un homme courtaud sur pattes, le visage rougi par l’effort essoufflé comme un phoque, se précipita vers un homme de haute stature, préparant sa monture, un superbe hongre pie alezan. Enora le reconnu avant qu’il ne se retourne, c’était leur hôte Kadeg.
    - Messire Kadeg ... l’interpella le petit homme
    - Oui Padan, ne t’inquiète pas nous respecterons l’horaire
    Ils s’étaient tous levés dès l’aurore, mais déjà le ciel prenait une teinte d’un bleu éclatant, et si on se laissait surprendre, vu à la vitesse du temps dans ce monde, le soleil serait vite en midi.
    Padan sembla rassuré et cessa de paniquer, Enora le vit opiner en hochant la tête
    Elle sursauta en entendant Eleonora agonir Dieu sait qui au fin fond de sa cuisine. Instinctivement elle tourna la tête vers cette direction, et sourit songeant que la maitresse de maison tenait son monde d’une poigne de fer. Un gamin malingre d’une quinzaine d’année fonçant tête baissée la bouscula, surprise la jeune femme déséquilibrée chuta, manquant de dégringoler les marches .Eleonora apparut derrière l’adolescent hurlant telle une harpie, apercevant la jeune femme au sol. Elle se précipita vers elle pour s’enquérir de son état
    - Princesse tout va bien ? demanda- t-elle lançant un regard noir au jeune garçon qui se tenait là statufié et apeuré.
    Cette situation ne laissait augurer rien de bon. Enora secoua ses jeans et sourit tentant de détendre l’atmosphère.
    - Oui bien sur, Eleonora, juste une petite bousculade, nous sommes tous si concentrés sur nos pensées
    - Ce chenapan de Balae n’est jamais concentré sur rien, ne lui cherchez pas d’excuses. Vous auriez pu vous blessez très sérieusement.
    Le dénommé Balae serra son poing droit comme pour canaliser sa colère. Enora s’efforça de croiser son regard, cherchant à le rassurer. C’est alors qu’Arwan déboucha près du gamin, et posa sa main sur son épaule, l’adolescent se calma aussitôt, il leva les yeux vers Arwan et Enora surprit de l’admiration dans son regard.
    - Alors Balae tu es autorisé à venir avec nous ?
    Balae soupira.
    - J’ignore encore si Dame Eleonora me laissera partir, elle est très fâchée contre moi, murmura t-il en osant à peine regarder la personne concernée.
    - Fâchée ? lança cette dernière les poings  sur ses hanches et le dévisageant de toute sa hauteur.
    Arwan éclata de rire
    - Dame Eleonora, ne soyez pas si dure avec cet enfant, il ne maitrise pas son potentiel pour l’instant, ce qui provoque toutes ces catastrophes, il est vrai qu’il reste assez impulsif, mais je l’aiderais à canaliser ses pulsions.
    - Toi Arwan ? Je ne sais pas si c’est une bonne idée, nous ne maitrisons pas nous même nos pouvoirs, et tu te targues de pouvoir canaliser un gamin impétueux ? Balae n’en prend pas ombrage, c’est que c’est difficile pour nous alors tu comprends…
    - Oui Princesse, je ne voudrais pas un boulet pour vous dans cette aventure, mais je sais où trouver la jarre.
    Tous les regards convergèrent vers l’adolescent, qui les regardait tour à tour un sourire épanoui sur les lèvres. Comment ce gamin pouvait il savoir pour la jarre, cet objet à l’empreinte kéraunographique qui lui conférait un pouvoir dangereusement magique, jalousement protégé par les Mages de Sylvernata ?

    ©MBCRéas

     

     


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    Chez Lady Marianne

     

    Je vous propose 10 LETTRES
    A I E U Q N C I L L

    nom féminin-feraille -
    ton aventurine n'en est pas c'est de la… ?

     

    QUINCAILLE :

     2 définitions pour ce mot

    Vieux. Ensemble d'ustensiles, d'objets en fer, en cuivre, en zinc.

    figuré  ICI ( plutôt pour le clinquant)

     

     

    AQUILIN, CALINE, QUILLE, AIEUL, ALIEN, CLINIQUE, CLAQUE

     


    L’aïeul, le regard sombre sous des sourcils broussailleux, un nez aquilin, le teint tanné, fruit de nombreuses journées au grand air, les dévisageait, l’air suspicieux. Caline sa chienne, un clébard estropié depuis une bagarre mémorable contre une bande de loups enragés, le collait aux basques, et l’expression « comme un chien dans un jeu de quille » n’en était plus une. Ce maladroit animal, pouvait dans ces doux moments de folie, vous faire chuter à tout instant. Aussi le vieil homme tendait pour l’heure , à contrôler le jeune et fougueux  cabot, irrésistiblement attiré par Anaïg.
    La petite troupe après une nuit agitée, la tête toujours pleine de questions sans réponses, déjeunait à la grande table de l’office, tandis qu’Enouel les observait comme s’il étudiait un cas clinique de haute importance. Particularité de son caractère : toujours se forger une opinion la plus juste des hommes et des situations. Pour lui un étranger dans son monde n’était qu’un alien, auquel il consentirait par faire confiance, si les voix de Patreras le lui ordonnaient. Car jamais au grand jamais, le vieillard se trouvait être bien trop suspicieux, pour remettre sa vie entre les mains d’inconnus malgré la foi que d’autres puissent mettre en leurs talents reconnus, ne s’y preterait de son plein gré, tout au moins, d’emblée. Et c’est d’un air bougon, que poussé en avant par une bonne claque dans le dos par Kadeg, qu’Enouel pénétra dans la cuisine.
    La principale pièce à vivre de la demeure du maitre des lieux, Kadeg n’était point à son image, d’un aspect plutôt quincaille qui pouvait bien surprendre les visiteurs de passage, une fois l’immense porte du donjon franchie, mais surtout quand vous connaissiez l’aspect raffiné du personnage.
    Office ou régnait en maitresse de maison et ce , de manière incontestable la grande et majestueuse, fantasque et irrévérencieuse Eleonora. Kadeg en époux amoureux et fervent admirateur de calme et de sérénité, cédant ainsi aux caprices de son irrésistible et tenace épouse.
    Eleonora adorait cette pièce à l aspect clinquant, criant de couleurs et de désordre, fatras de milles choses inutiles, objets hétéroclites, parfois d’une inutilité déconcertante. Cette collectionneuse (au gout douteux) limite compulsive, trônait dans sa cuisine, fière comme Artaban. Mais tous pardonnaient à la maitresse de maison son manque de gout, car sa cuisine, elle, se trouvait être irrésistible, mélange de saveurs et d’audace. Personne n'égalait Eleonera ,même à 1000 lieux à la ronde .

     

    ©MBCRéas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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