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Énigme en vers
dans laquelle on compose,
avec les lettres d'un mot,
divers autres mots qu'il faut deviner,
aussi bien que le mot principal.Au sens figuré, un xxx ?
signifie également un discours difficile à comprendre.
j'ai lu des vers en exemple ? pas capté lolMes mots : horloge, gigolo,gogol,Orphie,rigolo,gorge, peril,poire, plier
Manon jeta un regard autour d’elle, à la recherche d’une chaise libre, pour s’installer dans son petit endroit favori
Ses après midi au Jardin du Luxembourg étaient empreints d’un véritable rituel. D’abord s’attribuer une chaise, depuis quelques années s’était plus facile, la municipalité en mettait pas mal à disposition, mais aux heures de pointe et les jours très ensoleillés, il valait mieux être assez rapide. Ensuite s’installer un moment devant le bassin, er regarder les enfants jouer avec leur petits bateaux qu’ils poussaient à l’aide d’une canne, les parents veillaient d’un œil distrait sur leur progéniture . Les joyeux bambins riaient aux éclats, d’un chaud rire de gorge et les parents de se plier à tous les caprices, alanguis pas cette douceur automnale.
Manon adorait ces instants, pas vraiment de calme, mais elle s’imprégnait, fermant les yeux de tous ces sons et odeurs mêlées.
Les yeux clos elle savourait l’instant, enfermée dans sa bulle protectrice, dans un instant de semi conscience, à la fois ici et ailleurs, où ailleurs ? Elle n’aurait pu le dire. Elle possédait ce don de déconnexion.
Elle sursauta quand elle sentit une présence près d’elle, un gamin de trois ans à peine, lui tapotait la jambe afin d’attirer son attention. , de ces mains poisseuses d’une poire juteuse et dégoulinante. Elle poussa un soupir désespéré plutôt que de hurler sur l’enfant comme l’aurait fait bien d’autres personnes. Déjà la mère se précipitait et se confondait en excuses, une minute d’inattention et voilà. Cela aurait pu être pire il aurait pu se mettre en péril, en se penchant dans le bassin et chuter. Manon sorti une lingette de son sac tentant de réparer les dégâts. Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres, aujourd’hui, elle souhaitait plaire à Alain.
Elle avait mis un temps infini à se préparer, scrutant l’horloge de la cuisine une fois prête, tournant en rond, se rasseyant, se rongeant les ongles, se morigénant de le faire. Son agitation avait fini par taper sur les nerfs de sa tante chez qui elle vivait depuis la mort de son père, et son cousin Orphie et son air de gogol immature , trouvé tout çà rigolo. Ce grand échalas de 15 ans un rien l’amusait. Manon après lui avoir jeté un regard assassin, s’était décidé à partir dès à présent pour son lieu de rendez vous. Dans le vieil ascenseur branlant de l’immeuble, elle s’était retrouvée avec le gigolo du troisième, et le regard appréciateur qu’il lui lança, la fit sourire. Mais elle ne serait rassurée, que par le regard d’Alain, elle le savait. Elle attendait donc avec impatience son arrivée, répondant par monosyllabes à son voisin, un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui venait de trainer sa chaise près de la sienne et lui tenait la conversation la plus logogriphe qui soit. Derrière elle quelqu’un vient lui cacher les yeux des ses mains, tout en se penchant pour lui murmurer à l’oreille Enfin le calvaire allait cesser. Alain venait d’arriver.©MBCRéas
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Pour le défi
Les mots :
motivé(e), amour, espoir, moyens, atteindre, illusion, magie, croire
Voilà que pour ce défi j'ai renoué avec mon héroïne Lucille
- Je pourrais vous parler de mes rêves, de mes espoirs, de ceux qui se sont réalisés parce que je me suis donnée les moyens de les atteindre. De ceux auxquels, je veux croire sans me bercer d’illusions. Mais je ne suis pas vraiment motivée.
Parfois je pense aussi que la magie s’envolerait. Aussi je vais les garder pour moi, parce que je serais aussi contrainte de vous raconter comment il a brisé, mon plus beau rêve.
Je l’aimais d’un amour aveugle, je l’aimais plus que ma vie. Je lui ai tout donné, il m’a tout pris.
J’ai rêvé que l’aimant suffisamment fort, je parviendrais à le guérir de sa perversité Mais son rêve n’était pas d’en guérir, mais de m’entrainer dans sa folie destructrice Dans ces fantasmes érotiques, qui sont devenus réalité. Juste qu'ils n’étaient pas qu’érotiques…
Oui son rêve s’est réalisé, le mien s’est envolé. Mon rêve de bonheur, n’était que chimère. Sous sa coupe, je ne rêvais plus, je n’espérais plus.
Je n’étais plus que l’ombre de moi même, ne songeant plus, ni n'aspirant même plus à en sortir. Fuir n’était qu’utopique. De toute façon il m’aurait retrouvé à la seconde, et je l’aurais regretté amèrement, physiquement et psychologiquement. Je n’envisageais plus de me battre. Je me contentais de survivre.
Une larme glissa le long de sa joue, Lucille, agacée par sa propre faiblesse, l’essuya rageusement.
L’agent O’Malley l’écoutait sans l’interrompre
- Aujourd’hui, mon seul et unique rêve, est que mon fils et moi puissions mener une vie normale, et que jamais au grand jamais, il ne puisse me l’enlever.©MBCRéas
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Un peu en retard
Sens 1Doctrine de Pyrrhon, qui, entre les dogmatiques qui prétendaient qu'il y a une vérité absolue, et les sophistes qui le niaient, voulait que le philosophe s'abstint.Sens 2Par extension, habitude ou affectation de douter de tout.Le pyrrhonisme historique, le pyrrhonisme de l'histoire, abus de la critique qui attaque la certitude des faits bien établis ; et aussi doutes sur les faits généralement admis, mais qui n'ont pas encore été soumis à la critique.ÉTYMOLOGIEPyrrhon, philosophe grec, né à Elis, dans le IVe siècle avant l'ère chrétienne.Je sais j'ai un temps de retard mais j'avais l'envie de l'écrireManon se cachait sous d’informes vêtements depuis de nombreuses années déjà Dès son jeune âge, murie prématurément par les coups de sort de sa vie, elle faisait preuve d’un peu trop de pyrrhonisme.
Cette gamine de 16 ans, issue d’une famille aisée, encaissa trop longtemps les effets secondaires de l’alcoolisme mondain paternel.
Cet homme charismatique, archéologue de renom, charmait son public et personne n’aurait pu imaginer que la jeune Manon puisse avoir subi, jusqu’à ce que celui décède dans un accident de voiture, des agressions physiques hebdomadaires pendant deux ans.
Elle avait tenté par tous les moyens de lui échapper. A l’âge de 11 ans à son entrée au lycée, elle avait émis le souhait de suivre ses études en internat, c’est ainsi que le rythme des violences devint hebdomadaire plutôt que journalier. C’était bien sur une piètre consolation.
Quant à sa mère, celle-ci les abandonna dès que l’addiction de son mari pour l’alcool et les femmes devint trop insupportable. Pour autant, malgré les supplications de Manon, elle refusa de l’emmener avec elle.
Comment une telle chose pouvait être possible, qu’elle mère abandonnait son enfant ?
Manon jouant son va tout, pleurant, lui raconta à ce moment là, les visites nocturnes de son père. Et comble de l’horreur, rien n’aurait pu présager ses pires craintes devant son avenir incertain. Elle se liquéfia devant la lueur de dégout qu’elle lut dans les yeux de sa mère, qui l’accusa de mensonge, Henry aimait trop les femmes pour se contenter d’une enfant de 12 ans à l'allure encore androgyne. Comment pouvait-elle inventer des horreurs pareilles, être prête à salir son père alors que celui ci l’aimait plus que tout au monde, et que la condition sine qua none, pour la laisser partir, elle Victorine, était de laisser Manon avec lui.
C’était le deal, il lui avait fallu poser ses conditions lors du divorce et Henry bien sur, établît les siennes.
Manon dévastée, avait renoncé à en argumenter les vraies raisons, pourquoi sa mère ne les comprenait-elle pas, maintenant qu'elle lui avait révélé ce secret horrible, qui la détruisait chaque jour davantage ? Dieu sait pour quelles raisons profondes, elle refusait de la croire et la jeune fille, se convainquît très vite, que sa nouvelle amourette prônait sur tout le reste. Elle prit donc rapidement conscience qu’il était inutile de se tracasser pour des riens, pour toutes ces choses futiles, qui préoccupaient tant les jeunes filles de son âge.
Outre le fait qu’elle détestait son corps en mutation, et ne souhaitait pas le dévoiler aux autres, son apparence n’avait pour elle nulle importance. Elle ne cherchait pas à se mirer dans les vitrines, ni dans toutes les glaces qui croisaient sa route, comme le faisaient ses copines, bien au contraire.
Sa rencontre avec Alain, au jardin du Luxembourg venait de bousculer toutes ses croyances, ses espoirs et ses rêves.
Sa vie morne et monotone, venait de prendre un nouveau tournant. Ce jeune homme épris d’aventures bouleversa son monde dès la première rencontre.
©MBCRéas
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Les fans d' Harry Potter s'en souviennent peut être,
c'était le nom du Hibou de
Ron Weasley
Le soleil se leva sur le campement, qu’ils avaient installé à la hâte dans ce coin reculé de la foret.
En quelques minutes l’aube naissante avec laissé place à ce soleil implacable, chassant les ombres de la nuit et les murmures inquiétants et angoissants ,les poursuivant depuis les dernières lueurs du jour. Depuis qu’ils avaient pénétré dans le territoire d’ Urique, ils se sentaient épiés par milles yeux invisibles, et l’angoisse montait dans les rangs, personne ne sachant à quoi s’attendre réellement. Ces chuchotements perpétuels, ces bruits de feuilles,de branches craquants sous les pas et visiblement personne aux alentours dans cette sombre et lugubre forêt, tapait sur les nerfs. Mis à part ces chuintements, on n'entendait nul oiseau chanter, aucun signe de présence animale n'était perceptible,
Arwan et Enora ne parvenaient pas à s’habituer à la longueur des nuits, à cette obscurité glauque, lourde et collante.
C’était donc un soulagement matinal, d’échapper à ces bruissements et chuchotements constants.
Après enfin dix jours de marche intense, ils arrivèrent dans un cirque de montagne, à l’aspect désolé, des arbres à l’écorce noircie, signe évident d’un incendie récent renforçaient l’aspect lugubre de l’endroit.
Des corbeaux perchés sur les rares arbres à l’aspect fantomatique, croassaient et semblaient les regarder avancer de leurs yeux sombres.
Enora frémit, elle détestait ces volatiles, véritables charognards, oiseaux mythiques symbole de mauvais augure dans son esprit.
Arwan percevant son angoisse la rassura dans leur langage muet. Enora lui sourit en retour, elle appréciait, de plus en plus, la présence amicale du jeune homme.
L’objectif de la journée était d’atteindre une crique au bord d’un lac, située d’après Maitre Kadeg à quelques kilomètres de là. Mais pour l’heure ils devaient traverser cette zone désertique que Maitre Kadeg pressentait semé d’embuches.
Ils avaient atteints le cœur de l’arène, les corbeaux toujours sur les branches, les suivant de leurs cris rauques, quand une litanie criée sur une langue étrange, vint agresser leurs oreilles. La terre rougie sous leurs pieds se mit à trembler. Les chevaux s’agitèrent, Enora mauvaise cavalière fut jetée à terre et sa douce pouliche ne semblait avoir qu’une idée en tête, rejoindre son écurie. Elle se releva furieuse et honteuse, se sentant comme une courge. Personne d’autre n’était tombé. Tandis qu’elle se relevait époussetant ses vêtements couverts de poussière ocrée, les frères McIntosch éclatèrent de rire. Comment osaient-ils ses frères d’armes, compagnons de ses jeux, elle eut une grande envie de les occire d’un seul regard. Ses yeux étincelèrent d’une lueur étrange et envoutante qui les laissa muets de stupeur, quand leurs regards se croisèrent. Puis leurs chevaux reculèrent effrayés, et les deux garçons se retrouvèrent à terre comme jetés par une force invisible.
Arwan qui venait de ramener la monture à Enora et la tenait par la bride, s’apprêtait à l’aider à monter, laissa son geste en suspens.
- Qu’est ce que tu as fait Enora?
Celle-ci le regarda surpris et lui répondit elle-même de la même manière.
- Mais de quoi tu parles ?
Tous les regards convergeaient vers elle à présent, et elle regarda le petit groupe, surprise par toute cette attention.
- Quoi ? ils se croient d’excellents cavaliers, il faut croire que pas tant que çà puisque les voilà à terre comme moi.
- Il semble que tu ne réalises pas ce que tu viens de faire et qu’un nouveau pouvoir vient d’apparaitre chez toi
- Un nouveau pouvoir ? quel pouvoir ?
- C’est toi qui viens de nous désarçonner,lança Duncan en se frottant l'épaule tandis qu' Amael secouait ses vêtements .
Enora haussa les épaules
- N’importe quoi, comment j’aurais pu faire çà ?
- Tes yeux, par le pouvoir de tes yeux. Ils sont redevenus à la normale et ont retrouvé leur teinte d’origine, mais tout à l’heure ils étaient sombres et ta pupille rouge. C’était effrayant.
Enora éclata de rire, de son rire cristallin, et l’écho retendit jusqu’au fin fond du cirque dans lequel ils étaient.
En réponse un hurlement lugubre lui répondit, la litanie lancinante et éprouvante reprit. Tous se tournèrent vers ce qui semblait l’origine de ce son aigu et irritant.
Arwan plaqua ses mains sur ses oreilles, tombant à genoux et hurlant à son tour.
-Arrêtez, arrêtez cette curée.
Il se roula par terre, Enora se précipita vers lui, inquiète.
Avant qu’elle n’ait pu le rejoindre, le sol qui tremblait toujours, se fissura, et de la plaie béante de la terre surgit un orque majestueux à la denture effrayante
Maitre Kadeg le tint à distance d’Enora par ses pouvoirs magiques, il le maintint comme suspendu dans les airs, à quelques secondes près, la jeune princesse chutait dans la faille entrainé par le monstre.
- Ce n’est qu’une illusion Enora mais pour celui qu’y croit le danger est réel. Ferme les yeux et concentre-toi. Efface cette image de ton esprit et tu pourras nous rejoindre.
Enora suivit les conseils du mage et l’Orque disparut tandis qu’apparaissait une coquecigrue d’une taille encore plus impressionnante que celle du cétacé, sa dentition sur un bec de grande taille, n’était guère rassurante, n’ayant rien à envier à l’orque évaporé. Sa queue fouettait l’air avec force et ses ailes déployées obscurcissaient la scène, masquant le soleil par leur taille.
- c’est aussi une illusion Enora, concentre ton énergie de manière positive que nous puissions enfin quitter ce lieu maudit.
©MBCRéas
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Un nouveau petit défi proposé dans
Par Pat
Voici les mots :
motivé(e), amour, espoir, moyens, atteindre, illusion, magie, croire
Date limite le 31 décembre
A vos plumes
Voici les premiers liens
Gaelle
Le funambule
Je suis bien droite. Mon souffle est calme et mon rythme cardiaque régulier. Je n’ai pas peur. Pourtant je joue ma vie avec ce challenge, physiquement et moralement.
Alors je me motive, quelques échauffements pour me donner les moyens de réussir et je m’apprête à me lancer.
Un Deux Trois……
Mon premier pas se pose sur cette corde raide. Je suis pleine d’espoir et je me concentre sur ma tâche. Il ne faut surtout pas que je tremble, je dois atteindre mon but. Je ne bouge plus et j’attends pour avancer d’une autre enjambée. Après avoir trouvé mon équilibre, je m’avance vers mon amour.
Je me déplace, mes pieds me font mal mais je veux y croire. Mon balancier m’aide à tenir debout. Aucun mouvement de mon bassin, je suis une statue qui fait illusion pour progresser vers son but. Il est là, encore deux mètres et je pourrais le toucher, l’embrasser, le caresser et lui dire que je l’aime.
J’y suis, il me tend la main pour me dire que j’ai gagné mais au moment de poser mon pied gauche, il disparait comme par magie.
Dring Dring Dring Dring
Je me réveille en sursaut et en nage. Je me retourne vers Mathieu, le prend dans mes bras. Avec toute sa tendresse, il me serre fort. Je lui murmure : « Mon doudou, même dans mes pires cauchemars tu arrives à apparaitre et à en faire un doux rêve…. »
©GaellePG
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