• A la chapelle Marie du Bonheur

     

    Main dans la main Isa et Vadim arpentaient les allées parsemées d’aeranthes de toutes les couleurs.

    Ils se rapprochaient de leur lieu de destination la petite chapelle abandonnée au milieu des ces cèdres centenaires, des cèdres du Liban à la taille impressionnante.

    Cet endroit se trouvait assez fréquenté et le chemin pierreux relativement aménagé rendant la promenade plaisante et confortable.

    La petite chapelle de Marie attirait les amoureux pour son site romantique et mais aussi quelques connaisseurs en architecture pour son absidiole relativement bien conservée, son abaque et ses acanthes.

    L air embaumait sous la douce chaleur matinale, on percevait le bruit de l’eau, l’abée se trouvait toute proche.

    Vadim prévoyait de pique niquer près du moulin restauré par des bénévoles et amoureux des veilles pierres.

    Le croassement d'une grenouille les fit sursauter, ils éclatèrent de rire ensemble.

    Surpris et effrayé un petit écureuil s’enfuit grimpant vers la cime des grands arbres Au détour du chemin qui se rapprochait du marais une veille femme voutée, un panier en osier sous le récoltait ce qui semblait de loin à Isa des herbes folles.

    Mais pour avoir longtemps accompagné grand tante Jeanne, elle supputait que cette herbe devait posséder quelques vertus, que bien souvent seules quelques personnes proches de la nature connaissaient.

    La veille femme leur sourit à leur approche et les salua de la main.

    Vêtue d’une robe usée et décolorée sous un grand tablier noir, l’aspect un peu décharné, des cheveux gris relevés en chignon, des basquets roses et des collants en laine noir, cette femme ne semblait pas s’inquiéter de son apparence

    Arrivée près d’elle, Isabelle lui lança un bonjour avenant

    - Ce n’est pas du cresson il me semble, je ne connais pas cette plante sauvage. Lança-t-elle jetant un coup d’œil dans le panier.

    - C’est de l’ache une forme de persil qu’on ne trouve plus partout hélas lui répondit la femme

    Cette pollution aquatique récente détruit tout. C’est une catastrophe, les carpes ont pratiquement disparues de cet étang

    Plus personne ne respecte la nature de nos jours.

    Ah jeunes gens pensez y que laisserez vous à vos enfants ? Une terre dévastée assurément

    Isa lui répondit d’un timide sourire, gênée par cette réflexion, alors quelle était une militante active en matière de prévention de la nature.

    Avant qu’elle n’ait pu répondre la veille femme reprit :

    -Vous vous rendez à la chapelle Marie du Bonheur ? Faites donc un vœu dans ce cas et embrassez vous dans l’absidiole et ainsi il sera exaucé.

    - Allez bonne journée les jeunes, j’ai un diner à préparer, sur ce cette étrange femme tourna les talons et disparue à leur regard

    Vadim et Isa se regardèrent et se mirent à rire de nouveau.

    - J’ignorais que c’était une chapelle à vœux dit Vadim

    - Alors qu’allons nous souhaiter ? demanda Isabelle

    Vadim l’attira vers lui et l’embrassa tendrement

    -Devine ?

     

     

    © MBCRéas

     

     

    « Un monde enchanteur : plume 21Métaphores en M »

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    1
    Jeudi 30 Janvier 2014 à 22:25
    colettedc

    Vraiment magnifique ton texte tu sais !


    Bonne toute fin de ce jour,


    Bisous.

    2
    Vendredi 31 Janvier 2014 à 23:54

    vraiment très joli

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :