-
Brinquebaler
Atelier de Christine par intérim
R-N-B-E-Q-E-A-R-B-U-L-I
Brinquebaler :
Autre orthographe : bringuebaler.
Sens Agiter quelque chose dans tous les sens, balancer d'un côté à l'autre
Familier. Ex Le bus nous a brinquebalés pendant le trajet. J'ai des courbatures partout à cause de cela !
- J’ai la berlue ma parole, tu vois cette fille en costume d' arlequin, c’est Aurelie
- La baleine ? Impossible, la derrière fois que je l’ai vu elle ressemblait toujours à une grosse barrique.
-Tu parles des années lycée ! De l’eau a coulé sous les ponts, waouh elle est très mince, la pauvre comme elle en bavait. Christophe ce sacré branleur l’avait coincée un jour sous le laurier rose pour tenter de la peloter, rien ne l’arrêtait celui la, il n’en a pas eu du regret Laurent le frère d’Aurelie lui a mis une branlée!
- Je m’en souviens, il veillait sur sa petite sœur, c’était un très beau garçon, j'avais flashé sur lui en cours d'économie, malheureusement, il n’a jamais daigné me jeter un regard.
- Surement qu’il n’appréciait pas trop la peste que tu étais, surtout avec sa petite sœur. Soit, tu étais la reine du lycée mais la fille la plus détestée et détestable du bahut, même moi, je ne te supportais pas certains jours ! Tu espérais en faire ton larbin, il n’était pas du genre à se laisser berner.
Lauren fit la moue et Isabelle vit luire un petit éclat rieur dans ses magnifiques yeux bleus. Que de souvenirs
-Tu te souviens de la sortie scolaire ? Nous nous sommes entassés dans la voiture de Madame Hortensia la prof de français, dans une veille berline toute cabossée avec des autocollants Peace and Love ! Nous voila partis brinquebaler sur les routes de campagne direction la grande ville pour la visite de ce musée dont j’ai oublié le nom. Nous l’avions convaincue d’aller à la plage ensuite. Tu t’étais endormie au soleil, et tu es revenue toute brûlée Nous étions pompettes les garçons nous avaient fait boire de la bière, madame Hortensia était furieuse, elle n’arrivait jamais à nous gérer, la pauvre. J’en ris encore, tu voulais peaufiner ton bronzage pour ton rendez vous avec Laurent ce jeune homme aux dents de requin.
Isabelle lui donne une petite tape sur la main.
- Oui, tu dis çà parce qu’il ne pouvait pas te blairer.
- Pff !! N’ importe quoi ! Tous les mecs bavaient sur moi, j’étais irrésistible, je le suis toujours d’ailleurs.
- Quelle modestie Lauren ! Aurélie nous a reconnues je crois, elle vient vers nous souffle Isabelle
En effet la belle Arlequine brune qui ne ressemble plus du tout à l’obèse adolescente se dirige droit vers elles, un jeune et beau trentenaire à son bras.
- Un bel ibère dont je ferais bien mon 4 heures marmonne Lauren tandis quelle se compose un visage de circonstance. Elle n’est pas très rassurée, elle l’ancienne peste, aussi prend elle les devants.
- Aurélie ! Waouh quelle agréable surprise, tu es sublime et se tournant vers le jeune homme lui adresse son sourire enjôleur.
Aurélie voit le manège et pose un bras très possessif sur celui de son compagnon. Elle se penche pour embrasser les jeunes femmes du bout des lèvres en une accolade très mondaine.
-Quelle surprise en effet de vous rencontrer à ce bal costumé après tant d’années, j’en profite pour vous présenter mon fiancé François Victor Beelemont .
Et elle colle sa main ornée d’un solitaire à la taille impressionnante sous nez de Lauren qui la regarde médusée. Beelemont est connu pour être très fortuné et la petite Aurelie, cette fille d’ouvrier vient de gagner le gros lot. Sans leur laisser le temps de la féliciter Aurelie entrainant son fiancé dans son sillage, les abandonne devant leurs cocktails.
- La soirée commence bien, venir nous narguer comme çà !
Isabelle éclate de rire
- Jalouse-toi ? Tu as tous les hommes que tu veux !
- Oui mais tu reconnaitras que ce jeune homme a tout pour plaire lance t elle à son amie en avalant d’un trait son mojito. Et c’est quoi ce truc de venir nous mettre sa bague de fiançailles sous le nez ?
- Arrête de râler on est là pour s’amuser et puis elle te rend juste la monnaie de ta pièce.
- Quoi après tant d’années ?
- L’occasion fait le larron et je crois quelle te connais par cœur, la preuve çà marche ! Vadim est en retard je vais l’appeler
- Mouais appelle ton amoureux, je vais nous chercher de nouveaux mojitos et voir si je ne trouve pas un petit casse-croute à mon gout.
Isabelle soupire, Lauren reste incorrigible. Vadim répond à la première sonnerie, elle sent au son de sa voix qu’il n’est pas dans son assiette, en quelques mots il lui explique la situation, des problèmes au boulot, il ignore à quelle heure il pourra se libérer Isabelle raccroche déçue.
©MBCRéas
Tags : atelier christine, jeu de lettres, des mots des histoires
-
Commentaires
Wouah ! Mes textes sont nuls à côté... Voici ma participation :
http://mynameisor.blogspot.fr/2014/04/jeu-de-lettres.html
Bon dimanche
Bien bel épisode, avec le retour de cette ancienne connaissance !
Bon dimanche tout entir Missnefer !
Bisous.
bravo !! moi j'ai eu du mal à faire un texte qui ai du sens-
bonne fin de journée- à demain !!
Ajouter un commentaire
ah quand on a besoin d'aide il faut souvent attendre