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Par Missnefer13500 le 4 Janvier 2014 à 12:19
Turbulence, artiste, mystère, univers, expression, tangente, délivrance, peinture, invention, monde, résistance, don, innovation, agité, créateur, unique, traversé
Une expression de panique brillait dans son regard, Vadim en fut très surpris
Isabelle se reprit instantanément, revint sur terre émergeant des turbulences qui l’avaient assaillies quelques minutes auparavant, persuadée qu'une porte vers un autre univers venait de se refermer Elle ne comprenait pas ce mystère. Agitée elle apprécia l’arrivée de Vadim à sa juste valeur, une délivrance. Elle craignait de traverser d’autres épreuves de ce style, se laisser submerger par des sensations à la fois angoissantes et attirantes. Elle avait eu le malheur de raconter certaines de ces aventures (ce n’était pas la première de cet ordre, mais celle ci s’avérait d’une intensité et d’un sentiment de réalité incroyable) Elles devenaient de plus en plus fréquentes Cette date anniversaire, elle l’appréhendait chaque année davantage et de manière ambivalente l’espérait.
Grand Tante jeanne connaissait ses peurs, elle lui avait raconté ses instants où dans la solitude de cette grande maison des sensations olfactives et auditives souvent l’assaillaient de toute part lui nouant le ventre comme un étau. Tante Jeanne souriait en l’écoutant, la rassurant, persuadée quant à elle qu’Isabelle possédait le don ,pas une innovation dans leur famille. Une aïeule (d’une beauté époustouflante se disait il) fut jadis considérée autrefois comme une sorcière, simplement parce qu’elle possédait les capacités de communiquer avec les défunts.
Ce que se plaisait à raconter Jeanne, cette artiste loufoque fréquentant dans sa jeunesse dorée plus d’ illumines que possible dans les sphères ésotériques que tout un chacun. Elle vivait en recluse aujourd’hui repliée du monde. Elle se passionnait pour la peinture mystique et cette belle centenaire aux yeux bleus d acier, n’était point pressée de rejoindre son créateur :
- et oui Mamy fait de la résistance aimait elle dire en riant, que veux tu ma petite mon unique plaisir serait de serrer un beau petit bébé dans mes bras et ma chère enfant tu ferais mon bonheur.
Isabelle prenait la tangente chaque fois que la discussion revenait sur le tapis
Oui elle savait, déjà 3o ans pas mariée pas d enfants.
- Parce que vois tu ma chère nièce adorée le temps passe vite et vois me voila centenaire et esseulée, a trop courir le guilledou …
- Ah tante Jeanne pour l’ heure je suis très effrayée se dit elle in petto toute a ses ombres pensées
Si tout cela n’était qu’invention de son cerveau perturbé par des souvenirs trop cruels à tolérer, si elle souhaitait au fond de son cœur croire quelle pourrait revoir son frère et lui parler,
Pour l’heure elle appréciait la réalité de l’ instant, les bras de Vadim l’enlaçant avec douceur, son souffle chaud, et le tendre baiser dans sa nuque, elle ne voulait songer a rien d’ autre .
Une petite voix lui chuchotant à l’oreille : je suis là
Elle sursauta
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Par Missnefer13500 le 20 Décembre 2013 à 21:14
Les mots d'Olivia
orgasme – sensoriel – stimuler – imagination – histoire – comportement – trouble – démoniaque – (à) califourchon – acrobatie – trapèze – équilibriste – jongleur – large
Accoudée au comptoir de sa cuisine Lucille se souvenait de sa première rencontre avec Lui Assise parmi les autres membres de l’équipe pour cette présentation, elle ne cessait de tenter de l’ignorer, sans succès.
Sa secrétaire lui souffla quelques mots à l’oreille quelle n’entendit pas toute a sa nervosité, son trouble ne cessait de grandir
Elle sentait en permanence le regard noir de ce bel homme sur elle et son imagination s’enflamma. Son sourire en coin, la petite fossette au menton, une carrure athlétique, de belles mains manucurées avec soin, tout chez cet homme attirait l’attention et que cet homme ( toutes les femmes le convoitaient) la désire s’avérait très excitant et flatteur.
Ce jour là fut le début de leur histoire, une aventure qui se terminerait dans les cris et la douleur
Dès que leurs regards se croisèrent, une boule vint lui plomber l’estomac et un noir pressentiment d’ennuis à venir l’envahit.
Elle aurait du suivre son instinct et ne serait pas en fuite aujourd’hui
Son comportement tendre et passionné ne dura qu’un temps, très vite elle découvrit un homme démoniaque et lubrique et tel un jongleur, dut composer ses propres attitudes, afin ne pas attirer ses foudres.
Au fil des semaines elle se trouva sous sa coupe, jouer l' équilibriste , montrer une image de jeune femme épanouie et heureuse ( ce fut facile au début , elle exultait de bonheur) en public, elle qui n’était plus que soumise à cet homme, et qu’il terrorisait sans vergogne.
Il possédait un tel talent, misant sur ses émotions sensorielles, aimant les jeux de pouvoirs et de séduction, l’initiant à des jeux orgasmiques, cet homme se plaisait à des jeux de rôles sexuels auquel jamais au grand jamais elle n’aurait imaginé participer .
Son éducation très stricte limite pudibonde ne l’avait point préparé à cette relation hors norme.
Souvent à califourchon sur une chaise il se plaisait à lui faire faire 1000 acrobaties complexes comme les stripteaseuses .Un faible pour ce trapèze qu’il avait installé dans leur chambre entre autres parmi le large choix de ses fantasmes
La voir céder à ses caprices provoquait chez lui le plus jouissif de ses orgasmes, mais bientôt cela ne suffit plus .Et ce fut la dégringolade infernale, la chute dans un abime sans fond, des humiliations permanentes dans un premier temps puis les coups dont il se délectait qu’il ne regrettait jamais Il se contentait juste de lui dire : mais c’est parce que je t’aime
Elle frissonna à ces souvenirs, fixa sa petite cicatrice au poignet et se mit à pleurer
Episodes précédents:
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Par Missnefer13500 le 14 Décembre 2013 à 11:52
miroir, nature, nocturne, lumière, vénéneux, délicatesse, piano, contemplation, ensorceleur, temps, bouquet, éphémère, intérieur, sulfureux, déesse, rouge, couleurs, ruissellement, ravir, rosée.
Dans la lumière nocturne, les arbres dénudés se reflétaient dans le lac, pale miroir d'une nature triste de ce début driver
Assise sur les marches du perron de cette ancestrale demeure, pleine de courants d’air, les âmes des défunts se disait il, la jeune femme en contemplation devant ce triste jardin en cette saison se trouvait très déprimée.
Elle sursauta au son de quelques notes de piano, reconnut l’Adagio d’ Albinoni le morceau préféré de son frère décédé. Encore ce cauchemar ?
Pourtant elle était éveillée, mais elle ne possédait pas de piano.
Elle se leva se rendit à l’intérieur, suivant la musique jouée avec délicatesse
Elle se raisonna, secouant la tête, rêve ou cauchemar, se pinça.
Idiot si je rêve se dit elle in petto. C’est mon cauchemar récurent en périodes de fêtes de Noël .
L’absence de son frère s’avérait plus blessante en ces journées.
Les effluves d’un bouquet de roses s’assaillirent en pénétrant dans le salon. Elle chercha des fleurs qu’elle ne trouva point, le parfum s’avéra éphémère, s’atténua, disparut,
Elle vit aussitôt le livre, non ce n’était pas un livre mais le journal intime de son frère à la couverture d’un rouge flamboyant posé sur la table basse du salon. Elle frissonna, un froid glacial envahit la pièce
Le sentiment d’une présence étrangère se fit plus fort intense, elle s’approcha du fauteuil faisant face à la cheminée, le temps sembla s’arrêter. Si quelqu'un pouvait la voir en cet instant elle la verrait perdre toutes ses couleurs, devenir d’une pâleur cadavérique
Une douleur sourde l’envahit, un parfum sulfureux envahit la pièce, associé à l’impression qu'une substance vénéneuse envahissait son corps.
Un crissement de la plume sur le papier, des pages tournées
- C’est le courant d’air qui fait tourner les pages
- les pages d’un cahier qui ne peut être là souffla sa petite conscience
- je rêve, je cauchemarde
Un rire éclatant ensorceleur, la fit sursauter, elle pivota sur elle même, poussant un cri d’effroi
- Bonjour ma déesse, heureuse de me revoir
- Eh oh du calme, je ne voulais pas t’effrayer
Elle se jeta dans les bras d’un Vadim ruisselant de rosée, décontenancé par ce comportement inattendu
- Je suis ravi de constater combien tu es heureuse de me voir.
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Par Missnefer13500 le 6 Décembre 2013 à 18:53
Les mots d' Olivia
changer – révolution – lit – drap – nouer – coton – cueillette – saisonnier – migrer – afflux – sentiment – expression – chute – mal
Les draps de lit, aux senteurs de fleurs des champs claquent au vent sous un soleil éclatant.En quelques heures ils seront prêts à être ramassés, pliés, rangés dans la corbeille d’osier, puis direction buanderie où petite révolution, le nec le plus ultra en matériel de repassage lui facilitera la tache.Pour l’heure l’enfant joue, riant aux éclats et de ses petites mains potelées apprécie la douceur du coton y enfouissant son visage avec une satisfaction évidente.Sa mère le surveille du coin de l’œil avec une expression mi sévère mi amusée, occupée à nouer des gerbes de blé mur (cueillette de la matinée) Malgré la chaleur étouffante de cette fin d’après midi estivale, elle apprécie ce travail saisonnier de fin juillet.La composition des bouquets une activité apaisante et plaisante dans laquelle toute sa créativité se dévoile.Devant un afflux récent de demandes, elle s’interroge sur la nécessité de transformer ce passe temps et de cultiver cette expérience pour la transformer activité salariale sérieuse.Toutefois elle s’interroge sur sa qualité de vie future avec les bouleversements probables de changements de rythme de vie.Heureuse, épanouie dans sa petite vie simple, elle ne souhaite pas en changer Un sentiment de plénitude qui reste plus important à ses yeux que l’augmentation de moyens financiers. Elle soupire regardant l’enfant, consciente de ce qu’elle pourrait lui offrir. Elle reste toujours mal à l’aise quand il faut parler d’argent. Enfant gâtée croulant sous les cadeaux et ce sale argent qui n’achète pas tout (surtout pas le bonheur) elle en éprouve un dégout profond pour ce substitut d’amour Certains lui rétorqueraient : facile quand on n’en a point manqué.Un petit cri la tire de sa rêverie, le petit, son amour, sa vie, vient de faire une chute.Pleurant, le genou écorché, il se jette dans se bras.Il est temps de migrer vers la fraicheur de la grande cuisine campagnarde, soigner, dorloter, cajoler le petit bonhomme
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Par Missnefer13500 le 28 Novembre 2013 à 20:05
pureté – limpide – clair – diaphane – couronne – diamant – mine – galerie – art – atelier – manuel
Dans l’air clair et limpide du petit matin, Isabelle avance à grands pas décidés , la tête ailleurs Ce projet la poursuit chaque minute de sa journée : Création d’un d’atelier pour de nouveaux talents (pour des personnes peu ordinaires dont l’ingéniosité, l’adresse, le style, leur vision de l’art ne s’inscrit dans une aucune catégorie pré établie)
Ses prospections, études et visites de plusieurs salles lui prenent tout son temps
Aujourd’hui bien qu’ayant battu la campagne (sans propre comme au figuré) rien de ne profilait à l 'horizon
Sa galerie devait, se devait d’être unique, déterminante indispensable à son succès. Un concept qui n’existe point dans les manuels.
L’objectif promouvoir la prédisposition décelée chez Guillain dans ses toiles
La pureté de ses œuvres méritait une exposition hors de tout l’existant Après la visite de son atelier, elle s’en était revenue ébranlée
Depuis elle mène tambour battant une chasse aux mécènes éreintante, harcelante
Il lui faut convaincre et régulièrement, elle expose (sous les yeux ébahis) cette toile de Guillain
Tous restent scotchés devant ce personnage diaphane, féerique, monstrueux irréel et réel tout à la fois, Une folie ,une couronne de diamant , un hurlement de souffrance tout se perçoit
Un talent indescriptible et le charisme de l’auteur, Guillain aux multiples handicaps (physiques et moteurs ) dont il use a profit pour transposer des sentiments d’une finesse sans nom, que d’aucuns jugent plus sur sa mine que sur son âme
Le projet d’ Isabelle s’adresse à de nombreux Guillain.
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