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     Atelier de Violette

     

    xyloglotte, spécialiste de la langue de bois, 

    zélateur par conviction

    Y penser sans cesse ne labourera pas le champ,

     

    Métaphores XYZ

     

     

    Vadim n'était point xyloglotte, spécialiste de la langue de bois, bien au contraire ses propos plutôt acerbes parfois s'avéraient être dérangeants tellement ils dépeignaient la triste vérité Certains des dirigeants eussent préférés parfois qu’il use de cet art, dont eux en possédaient la maitrise, mais Vadim avait été très clair lors de son embauche : Jamais il ne travestirait la vérité, non il ne serait pas compléant dans ce domaine. Même si ses patrons pensaient que ce serait judicieux parfois, il ne dérogerait pas à cette règle, à prendre ou à laisser, par chance il pouvait se le permettre, ses compétences très prisées et recherchés. Et Vadim ne serait pas non plus un zélateur par conviction. L’entreprise ne souffrait pas de ses modes de pensées morales, force à la direction de le reconnaitre car finalement la relation avec les clients basée sur la confiance s’avérait gagnante.

    Vadim, les mains sur les hanches, sa chemise ouverte au col, sa cravate retirée était furieux Ses yeux gris acier devenus couleur orage brillaient d’une colère contenue. Personne dans la salle de conférence n'osait affronter son regard. Le bilan d'activité se trouvait être désastreux et son bras droit Loïc lui suggérait des propositions malhonnêtes afin d’endormir les clients en attendant que la crise passe La colère de Vadim monta crescendo en entendant ces propos, D’un geste rageur il balaya la table envoyant valdinguer tous les documents et se laissa choir dans son fauteuil Il ferma les yeux, respira et pianota sur la table de ses doigts s’efforçant de se calmer On pouvait entendre une mouche voler, personne ne pipait mot. Au bout de quelques minutes ayant retrouvé son calme il lança très froidement

    - Y penser sans cesse ne labourera pas le champ, alors au boulot tout le monde, personne ne rentre chez lui tant que nous n’avons pas trouvé un projet cohérent pour nous sortir de ce guêpier. Son téléphone se mit à vibrer dans sa poche, il jeta un rapide coup d’œil sur l’écran d’accueil, une photo d’Isabelle Il se leva et s’approcha de la grande baie vitrée pour s’isoler un peu, entendre la voix d’Isabelle lui ferait du bien, de plus il devait lui annoncer que leur sortie ce soir se trouvait comprise .

     

    ©MBCRéas

     

    Métaphores XYZ

     

    Barre Babouchka


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    Pour Atelier de Violette

     

    Un arbre tombe, plantes en un autre : Ce proverbe se dit aux veufs, il préconise de choisir une autre personne pour remplacer son défunt conjoint

    Un coup de Trafalgar Un événement qui a de graves conséquences.

    Un vieux de la vieille : Une personne qui a de l'expérience.

    Usurper le pouvoir  Voler l'autorité, la puissance.

    User de perspicacité: Faire preuve de discernement.

    Urbi et orbi Partout à travers le monde

     

    Voler en éclats : Eclater en morceaux.
    Vivre au jour le jour Ne pas se soucier du futur.
    Vaquer à ses occupations s'affairer dans des activités
    Vaincre sa peur Surmonter la crainte
    Voir au travers de la lorgnette Avoir des vues étriquées, un esprit étroit.

     

    Métaphores

     

    Depuis quelle était revenue de sa petite expédition avec Lucille, Isabelle tend désespérément de vaquer à ses occupations. Mais ses pensées vont et viennent vers son amie restée à Nice auprès de ses parents.
    Lucille y vit au jour le jour, consciente que chaque minute se doit d’être appréciée à sa juste valeur. De toute façon sa vie a volé en éclats le jour de sa rencontre avec Adrian et il lui faut bien en accepter les conséquences, elle n’a pas le choix.
    Il est clair quelle n’a point usé de perspicacité ce jour là.
    Son oncle Jules lui a ouvert grands les bras, lui prodiguant mille conseils comme ce genre de personnage, qui se prend pour un vieux de la veille, sait si bien faire.
    Isabelle avait souri et encouragé son amie, le moment ne se prêtait pas à des contestations en ces premières heures de retrouvailles avec sa famille. Elle connaissait bien ce genre d’oiseau.
    - j’ai les même à la maison avait elle soufflé, prend patience, ne te cabre pas. A cause de ton absence prolongée il a usurpé le pouvoir ton oncle. Sous ses airs doucereux il te prépare peut être un coup de Trafalgar.
    - Oui tu as raison il me faut vaincre ma peur et rentrer dans l’arène. Il me faut songer au devenir de mon père, ce n’est pas à lui que l’on pourra dire un arbre tombe, plantes en un autre. L’héritage familial est en jeu mais personnellement je me fiche bien de cet argent, je m’en suis passée si longtemps.
    En effet quelques jours après leur arrivée le notaire l’avait contactée à la demande de sa mère.
    Isabelle se souvenait avec précision de cette rencontre entre la mère et la fille.
    Lucille hésitante à l’entrée de la chambre. Sa mère se reposait sur la bergère, elle avait souhaité quitter l’hôpital refusant que sa fille, la voit dans ce triste service d’oncologie où elle n’avait plus sa place puisqu’en accord avec les médecins elle avait décidé l’arrêt thérapeutique. Isabelle fut marquée par la force de caractère de Mireille, on l’a devinait dans ses yeux, bleus pales aujourd’hui. Et malgré sa grande fatigue, elle se tenait aussi droite que possible
    - Lucille m’a chérie te voilà enfin avait elle lancée d’une voix douce en découvrant sa fille à l’entrée de la porte.
    Celle-ci s’était précipitée vers elle et jetée à ses pieds, enfouissant son visage baigné de larmes dans les jupes de sa mère comme lorsqu’elle était enfant, s’excusant pour le mal qu’elle avait pu lui faire
    - je suis tellement désolée répétait elle à l’infini mais je ne pouvais pas faire autrement.
    Sa mère lui caressait les cheveux tendrement et la rassurait.
    - je sais ma chérie, je sais.
    Isabelle soupire en pensant à ses retrouvailles émouvantes, cette femme avait su voir au travers de la lorgnette. Et l’amour qu'elles éprouvaient l’une pour l’autre si fort que rien ni personne ne pouvait l’altérer. Toutefois Isabelle restait inquiète, elle ne faisait pas confiance aux autres membres de la famille. Lucille fille unique ne pouvait trouver aucun réel soutien dans un entourage qui lui en voulait de sa disparation et la voyant en fille prodigue vénale.
    Elle appellerait Rose à la rescousse elle saurait comment protéger Lucille et son père de ces vautours car c’étaient assurément ce qu’ils étaient .

     

    © MBCRéas

     

    Métaphores

     

     


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    Atelier de Violette

     

     Tiré à quatre épingles

    Travailler pour le roi de Prusse ( travailler pour rien)

    Taper dans l'œil - Tout pour plaire - Tailler un costard

     

    Métaphores en T

     

    Oui c’était amusant de voir l’agent O’ Malley autrement que tiré à quatre épingles. Lucille est reste coite, toutefois elle doit avouer qu’il est loin d’être risible en kilt , il a d’ailleurs tout pour plaire , la preuve en est , les regards que lui lance depuis sa chaise la diva insolente dont Rose s’est plu a tailler le costard.

    Lucille constate qu’il lui a tapé dans l’œil, et d’ailleurs devant les manières courtoises de l’agent O’malley a son égard, elle remarque que la belle lui adresse des regards noirs. Lucille rit en son for intérieur, ses relations avec l’agent du FBI ne peuvent être normales au vue des circonstances, mais bien évidemment les personnes présences ici l’ignorent Lucille remercie l’agent pour son aide et lui sourit d’un air gêné. Brian O’Malley lui chuchote quelques mots à l’oreille :

    - Aujourd’hui est jour de fête Mlle oublions les jours passés et les jours à venir, je m’appelle Brian pour la journée Ok ?

    Max surveille cet échange et maugréant dans sa barbe, il trouve l’agent trop attentionné envers Lucille et il est très bel homme. Mais l’homme est charismatique et son sourire sincère, il serre la main de Max avec fermeté

    - Ravi de faire votre connaissance Max

    Celui-ci le regarde surpris Brian lui, hausse les épaules :

    - Désolé mais oui nous avons mené une petite enquête sur toutes les personnes côtoyant Lucille

    La diva agacée s’approche du groupe elle n’aime pas vraiment être laissée pour compte et espère bien mettre l’agent a son tableau de chasse, il ne faudrait pas quelle ait à  travailler pour le roi de Prusse

     

    ©MBCRéas

     

     

    Métaphores en T


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    Atelier de Violette

     

    ♦ S’endormir dans les délices de Capoue : se laisser aller à la douceur du moment et tout oublier) 

     ♦ Sous toutes les coutures : examiner minutieusement 

    ♦Servir de bouc émissaire 

     ♦ S’endormir sur le rôti

    ♦ Se fouler la rate : ne pas se donner de peine  

    ♦ S’embêter à cent sous de l’heure : s’ennuyer

     

     

    Métaphores en S

     

    Elle était à debout, subissant cet examen approfondi qui la mettait mal à l’aise, sous le regard froid et pénétrant de l’agent O’ Malley Celui l’examinait sans gène sous toutes les coutures

    Dans cette salle austère et glaciale des bureaux de Center Plazza, malgré le cadre alentour agréable visible par les grandes baies vitrées, personne ne risquait de s’endormir dans les délices de Capoue. De toute manière Lucille se trouvait bien trop tendue pour apprécier le charme du paysage.

    Rose l’accompagnait, elle s’était trouvée pour l’instant autorisée à rester.

    L’ambiance des bureaux semblait survoltée, plusieurs affaires en cours occupaient l’attention des agents, ici c’était la cour des grands ils ne s’embêtaient surement pas à cents sous de l' heure

    Les présentations faites, et le but de l’entretien établi, les différents participants s’installèrent confortablement autour de la table dans l’immense salle de conférence.

    Affaire très sérieuse à traiter, l’agent O’ Malley ne souhait pas s’endormir sur le rôti, ne désirant pas qu’elle lui file entre les doigts et que d’autres pays réclament l’extradition du bel Adrian pour d’autres délits.

    Il y travaillait depuis tellement d’années, ayant préparé son petit piège comme l’apprendrait Lucille, qu’il avait hâte d’en voir la conclusion

    O'Malley un homme brillant, dur au labeur et pas du genre à ne pas se fouler la rate. Un homme persévérant, tenace, intègre. Il masquait sa générosité et son humanité par des abords froids et distants, les années d’expérience pour se protéger.

    Adrian, il l’afficherait comme trophée à son tableau de chasse, pas par fierté (mais parce l’agent en homme amoureux de la justice estimait que les délinquants de toutes sortes ne devaient pas bafouer la loi. Les monstres de cet acabit, outre cuisants, persuadés que leur sale argent les plaçaient au dessus des lois devaient enfin comprendre qu’ils ne l’étaient pas et qu’ils paieraient pour leurs exactions. Les avocats d’Adrian avaient hurlé qu’il servait de bouc émissaire, qu’ O' Malley recherchait popularité et publicité.

    Celui-ci n’en avait cure, ils pouvaient bien ameuter tous les journalistes à leur guise, le puzzle se mettait en place, c’en était fini d’Adrian, du moins ce le serait bientôt.

      

    © MBCRéas

     

     

    Métaphores en S

     

     


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  • Chez Violette

     

     

    *Rien ne sert de courir il faut partir à point

    *Remâcher entre ses dents

    *Rencontrer son Waterloo (frapper son Waterloo ? connaitre un échec)

    *Remettre les pendules à l'heure (faire le point)

    *Ronfler comme un sonneur (dormir profondément bruyamment)

     

    *******

    Petite précision supplémentaire

    -Vous pouvez en choisir trois ou alors vous servir de toutes.

     

     

    Rien ne sert de courir il faut partir à l’heure.

    Une fois de plus cette maxime se révélait juste comme le constatait Vadim à cette heure

    Vitesse et précipitation ne faisait pas bon ménage

    Il s’en voulait désormais terriblement et de colère ne cessait de remâcher entre ces dents .Il aurait bien du remettre les pendules au plus tot mais malheureusement il avait préféré laissé un peu courir et voilà le résultat.

    Limite fiasco !

    Jamais il n’aurait du faire confiance à cet olibrius tout imbu de sa personne, des les premières minutes du voyage il avait pressenti l’orage. Il aurait du écouter ses intuitions et ne pas se laisser convaincre.

    - J’aurais du utiliser ce retard et me barrer sans lui. Nous n’en serions pas là, j’aurais bien mieux géré la situation.

    Heureusement l’aide inattendue de Rose lui sauva la face. Rose et ses 1000 connaissances Son orgueil en prit un coup. Ce n’est pas que ce soit grave en soi, des échecs il en avait connu en affaires et en connaitrait encore, on ne gagnait pas toujours. Et la bien sur il aurait pu rencontrer son Waterloo !!!.

    Les voilà sur le chemin du retour, toujours aussi énervé Vadim tente de reposer un peu, mais Jean ronfle comme un sonneur.

    Il paie sa petite soirée de la veille et ses excès de boissons.

    Enfin il paie, plutôt Vadim qui doit supporter cet inconfort, il va être contraint de demander des boules Quilès à l hôtesse ,voire changer de siège, il semble qu’il y en ait de disponible

    Une chose et sure, il va demander àson patron de ne plus avec Jean comme équipier, cette homme est irrécupérable.

     

    ©MBCRéas

     

    Métaphores en R

     

     


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