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    Notre jeu  avec Strawberry

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    Boite à  mots : printemps


    Théme le printemps

    rappel des mots  : soleil, fleurs, verdoyant, fleuri , oiseaux,renaissance, cerises, illumine, saison, bourgeons.

     

    Mon texte  une petite suite  aux aventures d' Arwan et Enora

     

    En route vers le château de Belogravia

     

    Enora, Anaïg, Arwan, Grand Ma peinaient depuis des heures. Fatigue, énervement, les ralentissaient considérablement .Enora et Arwen sans cesse en disputes, Grand Ma et Anaig diplomates tentaient tout leur possible pour alléger l’atmosphère saturée d’animosité
    Car Enora ne décolérait pas depuis leur départ, quelques jours auparavant. Elle refusait d’admettre cette réalité qui l’obligeait à partager cette folle aventure. Elle en voulait à Arwan le jugeant responsable de cette suite d’événements  indésirables et immanquablement s’attachait à le lui faire savoir.
    La colère de son père devant son obstination ne l’avait pas atteinte, mais les larmes de sa mère l’avaient émue. Pourtant elle résista encore et encore, et c’est plus ou moins contrainte et forcée, qu’elle consentit à préparer ses affaires, lançant un regard noir à son père avant de quitter la grande salle sous les yeux médusés de l’assistance devant un tel entêtement.
    Dans l’heure qui suivit cette décision arbitraire, Arwen et Grand Ma firent leur apparition dans la grande salle du conseil, et pour tous, la grand-mère et le petit fils plus particulièrement, cela semblait tout naturel.
    Toutes les familles, Mc Kinson, Mac Lean, Gabhann, Breathnach … poussèrent des soupirs de soulagement quand enfin, le lendemain matin la troupe se mit en branle. Un petit groupe avec Amaël et Duncan en gardes du corps armés jusqu’aux dents, (jamais Enora n’aurait imaginé cela possible) et une Anaig volontaire, (Arwen fit la grimace tandis que Grand-Ma approuvait d’un signe de tête), devait pouvoir passer inaperçu. Ces trois là s’avéraient être très entrainés et protecteurs envers Enora et Arwan, c’était donc le choix le plus judicieux.
    Ces 4 jours de marche furent une véritable torture, malgré le soleil qui brillait de tous ses feux. Grand Ma tentait de leur faire prendre conscience de la beauté du paysage, les champs verdoyants à perte de vue, la nature en pleine renaissance.
    Elle enseignait les vertus des plantes, Arwan écoutait désormais religieusement. Elle leur désignait les jonquilles à peine écloses, débusquait les volatiles, l’hirondelle, le rossignol voletant de branche en branche tout en prêtant l’oreille à la fauvette.
    Mais Enora repliée sur elle-même refusait de s’émerveiller sur le doux chant du rossignol.
    Grand Ma sifflotait, les oiseaux semblaient lui répondre. C’était un autre de ses dons, communiquer avec les oiselets.
    Enora rageait, n’appréciait rien, ni la pureté de l’air, ni cette sublime luminosité légèrement incandescente.
    En son cœur tout n’était que grisaille et tristesse, alors que l’univers s’éveillait dans une sensuelle pureté. Un doux parfum de printemps flottait autour d’eux, des myriades de couleurs chatoyantes irradiaient en vagues ondulantes au moindre de leurs pas.
    Epuisée Enora se laissa choir sous un bel arbre fleuri promesse de belles cerises juteuses à venir
    - Que personne ne dise rien, je suis capable de le mordre. J’ai besoin de souffler un instant.
    Personne ne pipa mot. Enora les vit se figer tandis qu’une onde lumineuse s’en vint heurter le cerisier qui s’en trouva tout illuminé. Enora sursauta, ressentant d’étranges vibrations et se releva vivement effrayée, tous les regards convergeaient vers elle, le sol trembla à ses pieds, un grondement sourd monta des entrailles de la terre.

    ©MBCRéas

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Aimer

     

    L' Amour d'une maman

     

     

    L’amour d’une maman

    C’est  se lever doucement

    A l’aube de tes premiers jours

    Quoiqu’il en coute toujours

    Dans ses bras te bercer

    Doucement se balancer

    Afin de pouvoir te  rendormir

    Emerveillée de  tes sourires

     

    Te relever quand tu as chuté

    Rires aux éclats de te voir buté

    Obstiné, vouloir obtenir

    Aller vers elle, courir, venir

    Afin de se faire embrasser

    Pour guérir d’un genou blessé

    C’est guetter le retour de l’école

    Ecouter tes histoires drôles

     

    S’inquiéter, ne pas dormir

    Quand vient le temps de sortir

    Enrager, se battre pour des riens

    De ces petits tracas quotidiens

    T’embrasser après les disputes

    Ce n’est rien, on discute

    Accepter tes amis, ton amie

    C’est  l’amour de ta vie

     

     

    C’est la fin de l’innocence

    C’est le temps de l’impatience

    Ton départ il faut  approuvé

    C’est le monde dont tu as rêvé

    Et combien toujours fière

    Quelque soit la filière

    C’est t’aimer intensément

    De l’amour d’une maman

     

     

    L' Amour d'une maman


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