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La bas : les plumes d'Asphodèle
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Depuis son installation à Boston et la découverte de ses territoires inconnus Lucille est heureuse comme elle ne l’a été depuis longtemps
Boston un dépaysement total, de merveilleuses rencontres grâce à Rose. Max tout particulièrement doit elle reconnaître, un job qui lui convient, traductrice dans une maison d’édition, tous les ingrédients pour recommencer ou plutôt se lancer dans une nouvelle aventure. Et Antoine semble se plaire et s’être intégré dans la petite communauté française.
Elle en a presque oublié qu 'elle fuit Adrian. Ce n’est plus qu’un lointain souvenir, la distance, surement, la rassure .Ici elle se sent en pleine mutation, pleine d’espoir, pas de rêves chimériques.
Abandonnant tout, là bas en terre de France, pas pour le rêve Américain, mais simplement pour se mettre à l’abri. Enfin elle doit s’avouer également que depuis ces années de cavale , son entourage s’est bien réduit à peau de chagrin, et que dans sa crainte d’être retrouvée tellement coupé les contacts avec ses proches et sa famille que plus personne ne doit aujourd’hui se souvenir qu'elle existe .
Elle songe parfois avec nostalgie à ses anciennes amies et plus particulièrement à Laurence son amie d’enfance
Souvenirs de voyages inoubliables sur les rivages ensoleillés, les délires lors de soirées, le temps de la jeunesse insouciante. Les après midis et leurs courses folles, dévorant l’asphalte dans le coupé décapotable, cheveux au vent hurlant comme des folles sur fond de musique rock, contemplant l’horizon éclaboussé du soleil couchant, draguant les garçons dans les boites de nuit et encore mille autres souvenirs d’une complicité sans faille. Mais c’était l’avant Adrian. Adrian et ses yeux améthyste, Adrian le séducteur, Adrian le tyran.
Comme tout cela semble loin, c’était ailleurs dans un autre monde, une autre réalité. C’était la bas.
©MBCréas
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Tags : ateliers écriture, asphodèle, des mots une histoire
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Commentaires
1flipperineVendredi 28 Février 2014 à 08:36RépondreHello
Bien réveillée. Que d'ateliers auxquels tu participes et toujours un bon texte qui suit. Je me demande comment va être ma nouvelle situation. Mes amies ne sont pas loin mais le déplacement plus compliqué en bus.
Bonne journée
coucou
je ne suis pas mieux que toi, j'ai eu beaucoup de tension , donc cardiologue et toutes une batterie d'examens, donc je me repose
bonne journée
bisoussssssssss
Encore un autre texte bien agréable à lire Missnefer !
Bonne fin de ce jour à toi
et agréable mois de mars tout entier !
Bisous.
Une telle fuite, est-ce vraiment la meilleure des solutions ?
Bien sûr, c'est pas une histoire vraie, mais ça me pose des questions !
Bon dimanche et bises de Lyonsurement pas ! le passé te rattrape toujours
et non ce n'est pas une histoire vraie mais combien de femmes cherchent a fuir leurs tortionnaires ?
8Cléo BallatoreDimanche 2 Mars 2014 à 11:51Un texte sympa entre nostalgie et angoisse. Cela l'empêche en fait de vivre pleinement le moment présent. Espérons qu'elle va trouver une solution.
11momoLundi 3 Mars 2014 à 21:33héhé!! quand le problème est dans notre intérieur....les kilomètres qu'on parcourt n'apportent pas vraiment la solution.. :-)
Très intéressant ce texte.
Tu nous emporte avec ton histoire mystérieuse, heureusement emplie de beaux souvenirs.
Comme Soène, je m'interroge : la fuite est-elle la solution? Mais dans ce cas précis, il semble que oui : après tout avoir trouvé aussi facilement un travail intéressant à Boston est inespéré! Je suis sûre que cela ne pourrait arriver en France. Mais voilà que je raisonne comme si l'histoire était vrai!! Bravo pour ton texte qui donne cette impression.
et bien comme quoi Claudia , le resultat est interessant avec ce cote crédibilité d'une histoire, çà me ravit
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