L'aventurine est la pierre de l'environnement, elle est positive, elle apporte prospérité et protection. Placée dans votre habitation, le jardin, ou aux alentours, n'est que bon pour votre santé, car elle dégage une forte connexion en faisant barrage à la pollution. L'aventurine absorbe considérablement les ondes électromagnétiques venant de l'ordinateur, du téléphone portable, ou de la hi-fi. Elle désamorce et neutralise les mauvaises ondes telluriques provenant des cours d'eau, rivières souterraines, ruisseau et des lignes à hautes tension. L'aventurine encourage à aller de l'avant, à prendre des décisions, à mieux faire face aux situations ambigus. Elle stabilise l'état d'esprit, permet d'avoir les idées claires , de faire des projets et d'accroître la créativité. Sur le plan physique, l'aventurine stimule, permet de mieux maîtriser le corps émotionnel, apporte un bien être, Sur le plan spirituel, l'aventurine équilibre les énergies du Chakra du coeur.

Légendes

On en faisait autrefois des objets d'ornement magnifiques et réputés. Beaucoup ont été importés en Europe.
Les chinois la nommaient " La pierre impérial Yü "
Symbolisme de liberté d'esprit et de connaissance, elle représentait pour les celtes la spiritualité, la connaissance de la magie.

Mes mots :

AVENTURINE -AVENTURE - ENIVRANTE- ÉVERTUA- RÊVAIT- AVENIR - VÊTUE- ÉVITER - NAITRE- NAVRE

Mon texte : suite de  " le Château de Belgovaria"

Quelle aventure, toute la petite bande épuisée, ne rêvait que de doux instants de repos. Il ne semblait toutefois que l’heure soit encore aux discussions et qu’il faille s’en tenir au bon vouloir du maitre des lieux. Personnage énigmatique dont Grand – Ma n’avait nullement parlé jusqu’alors
Enora songea in petto, que cette personne assise là, et qui poursuivait tranquillement son occupation , devait très certainement être de haut rang dans la lignée magique. Grand –Ma attendait patiemment, silencieuse, appuyée sur sa canne. A part le crissement de la plume, la jeune femme assise sur le lit, ne jouait plus depuis leur arrivée, on aurait pu entendre une mouche voler Aussi Enora admettait enfin en son for intérieur, qu’elle et Arwan se retrouvaient impliqués dans des événements dépassant l’entendement et qu’à cette heure elle n’en soit plus maitresse.
Elle s’évertua donc de composer avec cette situation rocambolesque, avec cette épreuve du destin, pressentant des journées à venir douloureuses, peut être amusantes, en tout cas elle l’espérait.
Pour l’instant cette odyssée n’était guère enivrante. Toutes à ses pensées, les yeux baissés , le bruit sourd d’une lourde chaise raclant sur le sol, la fit sursauter. Lorsqu’elle leva les yeux, son regard croisa celui d’un homme bien découplé, il portait comme toutes les personnes rencontrées dans le château, une tenue de style médiéval : chemise d’un blanc immaculé en toile plissée, des chausses brunes et une cotte de cuir assez courte tenue par une large ceinture , à son cou un long collier en grosses mailles d’or certainement , avec comme pendentif , une aventurine , symbole de liberté d'esprit et de connaissance Mais ce n’était point son costume d’un autre temps qui perturba Enora mais son visage, mâchoire carrée, menton volontaire et surtout , le plus troublant,  un regard gris acier sous des sourcils broussailleux qui semblait sonder le tréfonds de votre âme.
Enora ne cilla pas tandis qu’il la dévisageait des pieds à la tête, convaincue que l’inconnu la testait. De plus elle masqua sa surprise devant la jeunesse de l’individu, elle s’attendait à rencontrer un vieux mage,  pas un jeune trentenaire.
- Et bien Princesse, vous voilà vêtue d’étrange manière, une tenue qui ne rend pas hommage à votre rang. Amaëlle, lança t il, ses gamins ne connaissent donc t-il pas les bons usages de la cour des Belgerains ? Des jeans !
Il s’était tourné vers Grand-Ma ignorant le reste de la troupe marquant ainsi son mépris devant une telle faute protocolaire.
- Bon, soupira t il, heureusement que leurs atouts sont tous autres, et son regard se porta sur Arwan tandis qu’il s’approchait du jeune homme. Il lui assena une claque sur l’épaule, qui se voulait chaleureuse mais si puissante qu'elle fit vaciller le jeune homme.
- L’aura de ton petit fils doit illuminer les terres des mondes oubliés, d’ici aux fins fonds de la planète. Enfin j’imagine Amaêlle que tu as tenté ce qu’il se doit. Mais la bonne nouvelle ,  c’est que c'est aussi le Signe de sa souveraineté et represente  l’intensité de son don . Des jours noirs se profilent à l’horizon, que nul sur terre ne pourra éviter. Mais l’union de ses deux là, affirma t il se tournant vers Arwan et Enora, à ce qu’en dit la légende depuis l’aube des temps renforcera la puissance des êtres de Lumières. La lutte sera terrible, nous connaitrons les flammes de l’enfer avant que l’énergie de la Blanche Magie ne triomphe Leur Avenir est en marche désormais, bientôt ils seront accointés pour l’éternité.
Ses yeux gris embrasaient le couple d’un seul regard, allant de l’un à l’autre. Arwan et Enora s’étaient rapprochés inconsciemment l’un de l’autre. Le dos de leurs mains se frôlèrent, Arwan, sentit Enora frémir, il en ignorait la raison, crainte, colère..., au fond de lui, il savait qu’il n’en était pas la cause, aussi, en guise de soutien, il entrelaça ses doigts avec ceux de la jeune fille. Elle ne retira pas sa main.
Le Mage les fixait toujours, et l’air dans la pièce , étouffant et angoissant, semblait se raréfier, tout le monde retenait son souffle.
- je suis navré de manquer à tous mes devoirs, je ne me suis même pas présenté : Sire Kadeg de Beaumirail, pour vous servir gente dame, reprit il se penchant pour prendre la main d’Enora et lui faire un baisemain.
Allons nous sustenter avant le jour à naitre, les nuits sont plus longues que nos jours en cette saison, aussi aurons nous bien le temps de faire connaissance. Je suis curieux de me mieux connaître Anaïg, son statut d’Evoluform m’intéresse au plus haut point, et je dois avouer que je suis subjugué par tant de beauté et de force en une si petite personne.
Anaïg, rougit et baissa les yeux, embarrassée par le magnétisme émanant de Kadeg, qui lui faisait face.

©MBCRéas