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Les plumes 128 Au bord du lac
Lumière – éclairage – clarté – lampadaire – attente – rendez-vous – quand – bientôt – demain – jour – nuit – aube – début
Soit vous prenez tous les mots, soit vous n’en sélectionnez que cinq et vous ajoutez la consigne suivante : le lieu de l’action doit être au bord d’un lac.
L aube ne tardera pas pointer le bout de son nez. Le moment ou le jour chasse les ombres de la nuit reste un instant époustouflant que peu de personnes peuvent apprécier .Notamment dans cet endroit magique, féerique. C’est la nature qui s’éveille, premier signe annonciateur, le coq que l’on entend mais ne voit pas. La cloche du village ne va pas tarder à carillonner après sa pause de la nuit. L’on frissonne encore, mais bientôt on appréciera la fraicheur du lac que l’on aperçoit en contrebas La lueur de la pleine lune s’attenue doucement, le soleil lui volera la place. Agenouillé derrière un buisson d’aubépine il attend. C’est l’heure du rendez vous, bientôt elle sera là. Un bruissement le fait sursauter, la voilà, c’est elle l’être enchanteur qui hante ses heures. Comment un être semblable peut il exister ? Depuis sa première rencontre il est subjuguée par Ondine (une légende de village raconte qu’il vaut mieux l’éviter, par sa beauté époustouflante elle séduit les jeunes males et les entrainant avec elle dans le lac et les noient) Depuis des années personne n’a plus fait allusion aux apparitions de cette déesse en cet endroit , et il s’en est gardé, d’abord par crainte d’être pris pour un fou mais surtout afin de garder la belle pour lui. Il croit en la légende, cet être si parfait auréolé de mystère ne peut exister en ce monde. Ses apparitions les seuls jours de pleine lune comme un rituel ne peut s’expliquer autrement. Aussi pour lui la sculpturale jeune femme ne peut être que l’enchanteresse Ondine. Elle chantonne, d’une douce voix cristalline et envoutante, en quelques pas d’une démarche gracile elle atteint les eaux miroitantes, dans se yeux émeraudes brille milles étoiles. La clarté de lune rend lumineuse sa blonde chevelure qui tombe en cascades sur se épaules nues. Bientôt elle va se dévêtir et ses voiles de dentelles diaphanes tomber à ses pieds dévoiler la belle dans sa sublime nudité Il se sait voyeur, mais et est ce du voyeurisme que d’apprécier le spectacle d’un être chimérique ? Tout à ses pensées, il en perd sa prudence, une branche craque sous ses pieds, un grondement et bientôt un monstre le tient en respect.
©MBCREas
Tags : les plumes d'Olivia Billington, des mots une histoire, jeu d'ecriture
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Commentaires
Oh ! ... la ! ... la ! ... pris à son propre piège ... il voit cependant ce qui en est hein !
C'est le début d'un conte ? Cette Bête, c'est la gardienne de la belle Ondine. Et il va finir dans le lac, comme tous les autres... Ou pas !
Suite en vue ? Je suis curieuse de savoir s'il va s'en sortir et comment.Très bon texte
Les lacs me font toujours frissonner
Cela me rappelle mes écrits dans mon livre "La tatouée de l'ile d'émeraude".
Bonne journée et bonnes fêtes de Pâques.
Bisous
On ne passe pas une nuit blanche impunément ; on dirait que les guetteurs de l'aube ont du chagrin à se faire...
Un texte très joliment écrit, qui me rappelle les textes de la mythologie grecques. Se mêler d'une vie d'une déesse, même en prenant mille précautions, représente un bien grand risque.
Jobougon tu me semble très perspicace lirais tu dans mes pensées ou notre imagination débordante prend les meme chemins ? Ceci me donne une idée d'atelier
11Sharon et NunziSamedi 19 Avril 2014 à 21:35Il ne faut surtout pas se faire prendre quand on fait quelque chose un tant soit peu interdit. Le tout est qu'il ne finisse pas comme Actéon !
Hou-là, il est mal barré ce pauvre garçon. Le thème est bien repris et l'histoire est bien menée.
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Belle plume ma MissNéfer...........Bisous