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Les plumes 17 : Rêve ou réalité
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Dans la lumière nocturne, les arbres dénudés se reflétaient dans le lac, pale miroir d'une nature triste de ce début driver
Assise sur les marches du perron de cette ancestrale demeure, pleine de courants d’air, les âmes des défunts se disait il, la jeune femme en contemplation devant ce triste jardin en cette saison se trouvait très déprimée.
Elle sursauta au son de quelques notes de piano, reconnut l’Adagio d’ Albinoni le morceau préféré de son frère décédé. Encore ce cauchemar ?
Pourtant elle était éveillée, mais elle ne possédait pas de piano.
Elle se leva se rendit à l’intérieur, suivant la musique jouée avec délicatesse
Elle se raisonna, secouant la tête, rêve ou cauchemar, se pinça.
Idiot si je rêve se dit elle in petto. C’est mon cauchemar récurent en périodes de fêtes de Noël .
L’absence de son frère s’avérait plus blessante en ces journées.
Les effluves d’un bouquet de roses s’assaillirent en pénétrant dans le salon. Elle chercha des fleurs qu’elle ne trouva point, le parfum s’avéra éphémère, s’atténua, disparut,
Elle vit aussitôt le livre, non ce n’était pas un livre mais le journal intime de son frère à la couverture d’un rouge flamboyant posé sur la table basse du salon. Elle frissonna, un froid glacial envahit la pièce
Le sentiment d’une présence étrangère se fit plus fort intense, elle s’approcha du fauteuil faisant face à la cheminée, le temps sembla s’arrêter. Si quelqu'un pouvait la voir en cet instant elle la verrait perdre toutes ses couleurs, devenir d’une pâleur cadavérique
Une douleur sourde l’envahit, un parfum sulfureux envahit la pièce, associé à l’impression qu'une substance vénéneuse envahissait son corps.
Un crissement de la plume sur le papier, des pages tournées
- C’est le courant d’air qui fait tourner les pages
- les pages d’un cahier qui ne peut être là souffla sa petite conscience
- je rêve, je cauchemarde
Un rire éclatant ensorceleur, la fit sursauter, elle pivota sur elle même, poussant un cri d’effroi
- Bonjour ma déesse, heureuse de me revoir
- Eh oh du calme, je ne voulais pas t’effrayer
Elle se jeta dans les bras d’un Vadim ruisselant de rosée, décontenancé par ce comportement inattendu
- Je suis ravi de constater combien tu es heureuse de me voir.
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Commentaires
C'est juste très difficile a déchiffrer cette belle écriture,
et aussi ardu de poser un commentaire, mais je tenais à te dire que j'avais beaucoup aimé ton texte et son suspense un peu sulfureux.
Parfois le rêve devient réalité ou bien le contraire, je ne sais plus, ton billet m'a troublée !
bises de Lyon
Entre cauchemar et réalité, tu nous bluffes, là !
J'espère que nous aurons la suite de cet intrigante histoire.
Bonnes fêtes !
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Haa, excellente chute ! On se fait des peurs toute seule parfois... La période est triste quand il nous manque quelqu'un...mais la vie continue avec ceux qui sont là et nous aiment ! ;)