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Les plumes d' Olivia 128
Les mots
Sagesse – proverbe – absolument – subtil – vieillesse – ennemie – adversaire – jeu – échecs – fiasco – erreur – accepter – joie – plaisir – offrir
Quelle terrible situation ! Jamais ses parents ne pourront dire : « Oh rage ,oh désespoir ,oh vieillesse ennemie », quand le passage du temps les aura rendus totalement dépendants et que se regardant dans le miroir ils en constateront les ravages. Non sa mère partira dans la fleur de l’âge, elle n’aura pas 60 ans, et son père est déjà loin depuis longtemps, son esprit errant dans univers connu de lui seul.
Non l’adversaire est bien plus subtil, redoutable, et frappe bien plus rapidement et de manière inéducable et c’est tout aussi irréversible. Il ne reste plus qu’à accepter la défaite, après tant de luttes souvent inutiles. Ici pas de partie d’échecs que l’on peut gagner, la vie n’est pas un jeu Les erreurs de route peuvent provoquer de beaux fiascos et ainsi l’on s’interroge, se reproche parfois d’avoir manqué de sagesse. A moins de croire au destin, aux routes tracées d’avance Quoiqu’il en soit, il est trop tard pour des « j’aurais dû, ou bien le destin en décidé autrement».
Lucille se décide donc à faire face et s’adapter à l’instant présent, offrir des moments de joie, profiter de tous ces petits plaisirs simples et fugaces, ses quelques jours ou quelques heures avec sa mère. Comme dit le proverbe : vaut mieux tenir que courir.
C’est ce qu’elle pense en s’habillant dans sa chambre. Cette chambre à la tapisserie jaunie, avec son lit une place et sa couette à l’effigie de Marilyn, aux photos de New York sur les murs, son bureau et ses petits objets personnels. Elle caresse la petite grenouille, Rose la lui avait offerte pour ses 16 ans avec ce petit mot : Ton prince charmant à toi de le réveiller ma grande rêveuse. Elle ouvre le coffret boite à musique et la petite danseuse se met à tournoyer.
Sur le mur au dessus du bureau un grand tableau de liège et des photos : Lucille et ses parents au Touquet, Lucille et Rose en folie , souvenir de leurs études à New York et bien d’autres photos d’elles, les amies inséparables. Elle avait presque oublié leur existence, témoins d’un passé plein de gaité, elle sourit en regardant de plus près une de ces photos Rose et elle à Central Park avec un de leurs boys friends du moment.
A 18 ans la vie vous semble belle et pleine de promesses. C’est en remettant la photo en place quelle remarque une photo d’elle avec Adrian, beau bronzé, les yeux sombres, il la tient serré contre lui d’un geste très possessif, tandis qu’elle le regarde avec des yeux énamourés. Elle frisonne et laisse tomber la photo, se demandant ce quelle fait là, elle n’est jamais revenue ici pendant son idylle avec le beau ténébreux ni encore moins après.
©MBCRéas
Barre Babouchka
Tags : atelier écriture;OliVia Billington, des mots des histoires
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Commentaires
nous allons attendre la suite de cette histoire- qui donc à mis cette photo là ?? Pas moi !!
bonne fin de journée- !J'ai dû rater quelque chose, il n'y a ni mots ni phrases, pour le départ,
Qu'attendons nous, quand devons livrer notre texte?
Les mots en haut de la page, ont déjà servis, moi, j'ai déjà fais un texte avec ces mots. Alors que faut-il faire?, Refaire un texte, différent bien sûr. J'attends des nouvelles, passez pas Ghislaine si le temps vous manque,
elle nous dira que faire.
Merci et à bientôt avec plaisir.
Bisous de josettelausy
marrainesuisseskynetblogs.be
Email: pierre-boni@bluewin.ch
ce mail est sous le nom de mon mari, c'est voulu.
Josettesuisse
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Je reviendrai lire Miss.......bisous