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Plumes 19 :
Turbulence, artiste, mystère, univers, expression, tangente, délivrance, peinture, invention, monde, résistance, don, innovation, agité, créateur, unique, traversé
Une expression de panique brillait dans son regard, Vadim en fut très surpris
Isabelle se reprit instantanément, revint sur terre émergeant des turbulences qui l’avaient assaillies quelques minutes auparavant, persuadée qu'une porte vers un autre univers venait de se refermer Elle ne comprenait pas ce mystère. Agitée elle apprécia l’arrivée de Vadim à sa juste valeur, une délivrance. Elle craignait de traverser d’autres épreuves de ce style, se laisser submerger par des sensations à la fois angoissantes et attirantes. Elle avait eu le malheur de raconter certaines de ces aventures (ce n’était pas la première de cet ordre, mais celle ci s’avérait d’une intensité et d’un sentiment de réalité incroyable) Elles devenaient de plus en plus fréquentes Cette date anniversaire, elle l’appréhendait chaque année davantage et de manière ambivalente l’espérait.
Grand Tante jeanne connaissait ses peurs, elle lui avait raconté ses instants où dans la solitude de cette grande maison des sensations olfactives et auditives souvent l’assaillaient de toute part lui nouant le ventre comme un étau. Tante Jeanne souriait en l’écoutant, la rassurant, persuadée quant à elle qu’Isabelle possédait le don ,pas une innovation dans leur famille. Une aïeule (d’une beauté époustouflante se disait il) fut jadis considérée autrefois comme une sorcière, simplement parce qu’elle possédait les capacités de communiquer avec les défunts.
Ce que se plaisait à raconter Jeanne, cette artiste loufoque fréquentant dans sa jeunesse dorée plus d’ illumines que possible dans les sphères ésotériques que tout un chacun. Elle vivait en recluse aujourd’hui repliée du monde. Elle se passionnait pour la peinture mystique et cette belle centenaire aux yeux bleus d acier, n’était point pressée de rejoindre son créateur :
- et oui Mamy fait de la résistance aimait elle dire en riant, que veux tu ma petite mon unique plaisir serait de serrer un beau petit bébé dans mes bras et ma chère enfant tu ferais mon bonheur.
Isabelle prenait la tangente chaque fois que la discussion revenait sur le tapis
Oui elle savait, déjà 3o ans pas mariée pas d enfants.
- Parce que vois tu ma chère nièce adorée le temps passe vite et vois me voila centenaire et esseulée, a trop courir le guilledou …
- Ah tante Jeanne pour l’ heure je suis très effrayée se dit elle in petto toute a ses ombres pensées
Si tout cela n’était qu’invention de son cerveau perturbé par des souvenirs trop cruels à tolérer, si elle souhaitait au fond de son cœur croire quelle pourrait revoir son frère et lui parler,
Pour l’heure elle appréciait la réalité de l’ instant, les bras de Vadim l’enlaçant avec douceur, son souffle chaud, et le tendre baiser dans sa nuque, elle ne voulait songer a rien d’ autre .
Une petite voix lui chuchotant à l’oreille : je suis là
Elle sursauta
Tags : jeux d'ecriture, les plumes d' Asphodele
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Commentaires
2jacouLundi 6 Janvier 2014 à 14:06Texte habilement écrit. Les mots viennent tout seuls au gré de l'imagination.
C'est aussi cela l'écriture. Ils sont à notre service et nous sommes à leur service.
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Son frère lui souhaite la bonne année, c'est tout.
Ton histoire est captivante, et j'ai hâte de savoir si elle va pouvoir discuter avec son frère d'outre-tombe.
Je te souhaite une très bonne et heureuse année 2014 !