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    Ma boite à mots : Mai

    Avec ma binomette

    Straw

    Le défi avec les mots

    BONHEUR ,COEUR, CLOCHETTE ,CUEILLIR, CHANCE, JOLI, BOCAGE, BLANC   BRIN et MAI

    Mon texte

     

    Allons ma mignonne vers ce blanc bocage
    En cette merveilleuse journée de Mai
    Mon cœur ébloui, mon amour en cage
    Dans le creux de vos mains, à nu je me mets

    Une chance, un bonheur, oh ma mie
    M’en vais des brassées cueillir
    Clochettes aux douces effluves, ma Noémie
    Mais c’est surtout mon amour, que je veux offrir

    Ma mie, ma mignonne, ma dame
    Allons danser, fêter ce joli mois de Mai
    Laissez moi en ce jour vous déclamez ma flamme
    Un jour, je raconterais vous avoir follement aimé

    Ah comme il doux ce mois de Mai
    Me voilà capable de milles audaces
    Pour vous je grimperais des sommets
    Pour vous, à tout ferais face

    Pour l’heure ma mie, dans ce bocage
    M’en vais simplement désormais
    Faire un tout petit voyage
    Cueillir, ces clochettes de mai

     

    ©MBCRéas

     

     


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    Coucou tout le monde c'est le

    La boite à mot : Mai

     

    qui débute aujourdhui

    voici les mots choisi par les membres de la boite à mots

     

    BONHEUR ,COEUR, CLOCHETTE ,CUEILLIR, CHANCE, JOLI, BOCAGE, BLANC   BRIN et MAI

     

    A vos plumes  pour dimanche , oui je sais je suis à la bourre

    mais  les retardataires seront excusés

    venez nous rejoindre   pour faire de nouvelles rencontres

     

     


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    le printemps vu dans Ma boite à mots

     

    Des petits liens  pour découvrir les textes chez les participants

    ma binomette lecture et écriture  Straw

    Le mien

    Colette

    Titelili

    De Patricia dans la boite à mots

    Je passe beaucoup de temps à me reposer, car moncorps est meurtri et fatigué, j’ai la chance de pouvoir admirer le paysage à travers ma fenêtre. Cette année, nous avons eu un hiver pluvieux et venteux. C’est avec une impatience non feinte que je vois s’installer le changement de saison. C’est le moment de mettre le nez dehors, et d’apprécier la douce chaleur du soleil sur sa peau. Je ne peux m’empêcher d’admirer ce paysage verdoyant. Plus je roule avec mon fauteuil et plus je suis émerveillée par ces parterre fleuris et ces parfums enivrants. Que de fleurs prêtent à éclore jalonnent mon parcours, pour l’instant je ne peux qu’examiner avec attention ces nombreux bourgeons, mais la nature change d’aspect. Il suffit de tendre l’oreille pour entendre le chant mélodieux des oiseaux. Pour moi, tout s’illumine, c’est une renaissance. Je ne peux cueillir moi-même ces cerises qui ont l’air savoureuses à souhait, mais je trouverai bien un voisin, ou ami qui fera ce geste pour moi. Nous sommes entourés de choses merveilleuses à nous de savoir les apprécier à leur juste valeur.

     

    ©Pat Pepette

     

    Ghislaine

     

     je rajouterais d'autres liens au fur et à mesure

    le printemps vu dans Ma boite à mots

     


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    L'image

     

     

    Nuit magique


    L’être mi-elfe, mi libellule, tente de s’habituer aux bouleversements physiques que les nuits de pleine Lune imposent à son corps
    Plus une enfant, pas encore une adulte, elle ne maitrise pas encore ses ailes diaphanes et se repose fréquemment sur les plus hautes branches dénudées. Sa plus grande crainte, faire un accroc dans ses minuscules ailes hyalin.
    Ce soir est un grand soir, dans quelques heures ses consœurs se rassembleront dans la clairière. L’appel de Dame Elvira, résonne encore aux confins des terres de Belgovaria.
    Ninquelotë assise sur sa branche, patiente. Dans ce ciel sans étoiles, l’astre luit d’un éclat extraordinaire, versant sa lumière frissonnante sur le lac en contrebas. L’air frémit, elles arrivent, à ses oreilles le bruissement d’ailes s’amplifie. Ninquelotë sourit à la Lune, l’instant est magique, c’est la nuit des rites de passage.

     

    ©MBCRéas

     


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    Dans le cadre du défi chez Khanel un nouvel épisode

    et de nouvelles aventures pour Enora et Arwan

     

     

    Chateau pour Marie

     

    Le Château

    Le chemin s’incurva et soudain au détour de l’allée, le château de Belgovaria leur apparut dans toute sa magnificence.
    Le groupe se figea, Grand Ma appuyée sur sa canne s’était arrêtée brusquement et lança dans un murmure :
    - La légende ne lui fait pas défaut, une pure merveille d’esthétique et de mystères. La magie est puissante ici, c’est évident.
    De grandes tours nimbées de nuages imposaient le respect, les reflets rougeoyants du soleil couchant filtraient à travers les crénelures du chemin de ronde, renforçant l’effet féerique de l’endroit. Les bannières aux armoiries du maitre des lieux claquaient au vent qui semblait s’être levé brusquement.
    Le pont levis baissé les invitait à poursuivre, la herse encore levée à cette heure. La nuit s’installait doucement et une lune pleine, blanche et lumineuse lançait de douces lueurs. Alors qu’un quart d’heure plus tôt un chaud soleil les avaient accueillis, les ombres de la nuit avec une rapidité effrayante s’étaient abattues sur la campagne dorée.
    Enora frissonna, pleine lune ! Elle regarda Anaïg, et lut de l’angoisse dans le regard de la jeune fille, dans leur monde, elle maitrisait ses mutations, mais ici, dans ce monde inconnu, ne risquait elle pas de se perdre ?
    Enora saisit la main de son amie et chuchota dans un souffle :
    - N’est pas peur
    - Tu ne crains rien Anaïg, pas de mutation pour toi, ici, tout au moins pour l’instant. Assura,  Amaëlle Poursuivons ne faisons pas attendre nos hôtes, soyons à la hauteur de notre réputation poursuivit elle.
    D’un pas décidé, la troupe s’engagea sur le pont qui enjambait les douves et franchirent la herse pour se retrouver dans une cour pavé face à un majestueux donjon.
    Personne dans la cour, tout semblait alangui, abandonné, mais Grand Ma poursuivit sa route et pénétra dans la première salle. Une immense cheminée trônait sur le mur d’en face, y cuisait un chevreuil, une grande table dressée attendait les convives, une petite foule affairée les ignora totalement.
    A droite, un escalier en colimaçon menait à l’étage, Grand- Ma en meneuse de troupe s’y engagea, peinant et pestant contre son l’étroitesse et la hauteur des marches.
    Personne ne parlait, subjugué par cette étrange atmosphère.
    Grand Ma ne s’arrêta pas au deuxième étage. Intriguée Enora se pencha vers Arwan pour lui chuchoter à l’oreille, ce qui était très ridicule vu que Grand Ma saisissait toutes les pensées et lui effleura le bras.
    - Comment sait-elle où nous devons nous rendre ?
    Arwan surprit, sursauta tandis qu’il scrutait l’obscurité à travers les meurtrières.
    Il ne s’attendait pas à ce qu’Enora lui adresse la parole et encore bien moins qu’elle le touche. Un picotement envahit son bras et se propagea le long de sa colonne vertébrale. Enora retira sa main, elle aussi venait de ressentir cette étrange secousse.
    Troublé par l’éclat irisé que renvoyait les yeux couleur d’ambre d’Enora, Arwan cligna des paupières comme ébloui.
    Anaïg qui les suivait de près les heurta, et Enora se tourna vers son amie ,  brisant l’étrange connexion entre elle et le jeune homme.
    Grand- Ma les rappela à l’ordre
    - Les enfants nous sommes attendus, hâtez vous.
    Elle était parvenue au dernier palier du donjon. Une douce musique les accueillit alors qu’ils pénétraient dans l’immense pièce, les murs décorés de tentures chatoyantes contrastaient avec la nudité du sol. A leur droite,  assise sur un lit à baldaquin, une jeune femme vêtue d’une longue robe de couleur pourpre jouait de la viole. Dans la pièce régnait une douce chaleur émanant de l’âtre. Sur la gauche à une table , on n’apercevait pas la personne assise dans un fauteuil à dossier très haut richement sculpté, décoré de motifs ésotériques, mais le bruit de la plume crissant sur le papier fit que tous les regards convergèrent vers lui.

    ©MBCRéas

     

     

     

     


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