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esprit – spectre – terme – date – ordinal – position – lotus – zen – japonais – haïku – court – long
Ce cauchemar récurent la poursuivait depuis des années. A cette date anniversaire, le spectre venait la hanter pendant plusieurs jours.
Une sourde angoisse l’étreignait des jours avants et encore d’autres après, ce dès la tombée de la nuit, elle persistait jusqu’aux premières leurs de l’aube.
La fatigue finissait toujours par avoir raison d’elle, et il lui arrivait même parfois (ce qui l’a terrifiait le plus) de sentir une présence glaciale près d’elle en journée, les portes claquaient sans raison
Malgré son esprit rationnel, elle s’éveillait, sursautait, tremblait de froid et un sentiment insoutenable de côtoyer pendant quelques jours une présence si réelle pendant un court instant.
Elle émergeait de son sommeil essoufflée durant un long moment, comme ayant réellement couru
Chaque matin elle s’interrogeait sur les moyens possibles de mettre un terme à cette répétition ordinale
Depuis ce jour sinistre, elle n’avait eu de cesse de tenter tous les possibles, de la psychothérapie, aux méthodes zen, à ces cours pour cette méthode japonaise dans laquelle l’avait entrainé Christelle,
Méthode prônant la relaxation par des séances en position de lotus à laquelle elle se contraignait chaque jour mais impossible de se détacher complètement et elle s’avérait toujours inefficace
De fait elle avait tenté , tout et n 'importe quoi, suivit des propositions voire insensées, abracadabrantes , son désir et sa recherche de bien être l’emportant sur tout.
Mais à ce jour le spectre de ses peurs ne lâchait pas prise, il restait là tapi dans l’ombre à la guetter
Elle s’était rendue à des séances de spiritisme , sa psychologue conseillé d’écrire des haïkus les jours précédants pour détourner son attention sur des sujets autres, certains de ses proches avaient évoqué des séances avec un mage réputé !
Folie que tout çà car tout on fond d’elle elle savait pertinemment qu’il lui suffirait de vaincre se sentiment de culpabilité et le spectre de son frère cesserait de la hanter
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la collecte d' Edgane
Féerique, paradisiaque, idéal, Rêve, magique, Imaginaire, histoire, réalité, vrai, illusion
Un paysage féerique, paradisiaque, plutôt commun pour un voyage de noces.
Cette illusion de cartes postales ne laisse place à l’imaginaire, ni au rêve
Tout est déjà sur le papier glacé des brochures, à quoi s’attendre d’autre ?
Oui idéal peut être pour certains. Oui c’est magique, oui c’est vrai, le rêve de la plupart
Maldives, Maurice, Tahiti… ton idéal de vacances soleil, sable fin, cocktails à gogo...
Mais en réalité j’aspire à une autre forme d’exotisme , que de siroter des Margarita et des Daïquiri au bord de la piscine ou sur des transats aux pieds des cocotiers ,dans ces hôtels de luxes aux serveurs stylés qui presque t’essuient la bouche ,que de partir nager avec les dauphins ou les requins dans des sorties encadrées et ennuyeuses, et j’ai peine pour ces animaux de cirque.
Non moi je désire un voyage inoubliable, loin des standards, un summum de raffinement je ne suis pas contre, de l’intimité, de l’audace, de l’aventure, je veux Mon histoire qu'elle soit ma réalité
Vadim le sait à lui de me surprendre
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Tableau du samedi de chez
Elle se concentre, elle ne la voit ,pas mais son professeur veille, maman aussi, à la porte
Du coin de l’œil, elle pourrait la voir, mais la moindre distraction risque de la perdre
Maman fut une grande pianiste en son temps, l’enfant espère qu’elle parviendra à jouer la partition sans fausse note. Ses longs cheveux blonds tombent sur ses épaules, elle est là assise sur le banc dans sa belle robe blanche du dimanche
Jouer sur un Pleyel , la Sonate au clair de lune ce n’est pas donné à tout le monde.!
Dehors le vent souffle dans les branches des platanes, mais tout à sa musique l’enfant n’entend pas
A vous si vous le voulez bien
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a partir
de
M N A G R A I S D
Les gardians se préparaient à la parade, les gamins jouaient courant, dans tous les sens lancés dans un jeu qu'eux seuls pouvaient comprendre, sous les yeux attendris des mamans
Isa se grisa de cet innocent spectacle
Au loin la marina. Elle percevait le clapotis des vagues heurtant les coques de bateaux à quai
Elle mit ses mains en visière, se projetant de l’éclat du soleil. La journée promettait d’être très chaude. Immobile elle scrutait
l' horizon, cherchant un ombre familière parmi le petit groupe affairé autour du yatch le Madiran, mais ne trouva pas celui qu'elle cherchait.
Tout proche le son des sabots, les chevaux piaffaient ,les cavaliers se rapprochaient de la barrière. Parmi eux son cousin Victor. Reportant son attention sur les 4 jeunes gens ,elle le reconnut aisément: jeune homme d’une vingtaine d’années, athlétique, halé par le soleil camarguais, son regard smaragdin n’en était plus intense.
Les filles craquaient pour lui, c’était admis dans la famille. les garçons Fouque s’avéraient irrésistibles source parfois de bien de querelles de filles
A cet heure, vêtu de son braio et d’un chemise à carreaux dans la plus pure tradition gardiane, il caracolait en tête du petit groupe, son rire franc et joyeux se mêlait à celui de ses compagnons.
Leurs compagnes ,jeunes filles en tenue Arlésienne venaient d'arriver.
Un baiser doux comme une caresse déposé dans le creux de son cou la fit frissonner de plaisir, se retournant ses yeux émeraudes si semblables à ceux de Victor ,croisèrent le regard gris acier de Vadim.
Ils se sourièrent heureux d'être là
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