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    Jouer avec les mots

     

    à partir de cette image

    pour la petite fabrique d'écriture

    je n'ai pas envoyé ma participation

    trop de contraintes pour moi

    et manque de temps

    mais je me suis laissée tentée par cette photo

     

    Jouer avec les mots

     

     

    Isa s’arrêta un instant pour souffler, elle en profita pour consulter à nouveau sa monte Cartier. Sertie de diamants, cadeau de son père pour ses 18 ans.

    Bon finalement elle n’était point en retard, ce qui lui arrivait souvent tant sa manie de trouver la tenue parfaite l’obsédait à chaque  rendez vous

    Ce matin n’avait pas failli à la règle, après moultes essais et les aiguilles de la pendule tournant inexorablement, elle avait opté pour une tenue quelle regrettait presque  maintenant

    Le temps perdu sur le périphérique à cette heure de pointe, n’arrangeait point la situation  et le tout jouait  sur ses nerfs mettant sa confiance  elle, comme d’habitude à rude épreuve.

    Sa jupe crayon, son chemisier de soie et  ses chaussures Louboutin ne semblaient plus si adaptés en réalité Certes cette tenue lui sied à ravir, élégante, sobre. Mais il lui a fallût  garer sa  petite mini  à 15 mn  de là, les aiguilles de sa montre s’affolant, hâter le  pas, ne pouvant point courir (avec 15 cm de haut  impossible sans se tordre la cheville)

    Essoufflée en nage, elle stoppe net devant la grille du Jardin des  Fleurs qu'on appelle aussi le jardin suspendu car il  surplombe la ville

     Reprend  toi  ma fille, trop tard pour des regrets, allez ce n’est point un désastre, tu n’es pas  trop chiffonnée

    Son cœur bat la chamade bien sur, les  raisons : sa hâte et l’appréhension de ce rendez vous

    - Je fais demi-tour et l’appelle de la voiture en invitant une excuse

    - Non idiote, c’est la  chance de ta vie, un mec pareil, tes amies te piétineraient pour arriver jusqu'à lui

    Respirant un bon coup Isabelle franchit la grille  pénètre dans le jardin, des bancs invitent à la détente, sous l’effet de la petite bise des haies de fleurs multicolores  bruissent doucement  et ce petit vent léger lui apporte des effluves sucrées de ces fleurs dont elle ignore les noms. Un homme de haute stature, cheveux noirs, lui tourne  le dos, elle sait que c’est lui. Accoudé au muret surplombant la ville en contre bas, il semble décontracté dans son chic costume gris perle, une grande marque probablement.

    Elle se fige se demandant comment l’accoster, lui effleurer l épaule ?  Trop  familier

    Toussoter ?

    Mais le crissement  du gravier sous pas a alerté  Vadim, à moins  que ce ne soit un sixième sens il se retourne lentement. Son regard gris pétille, heureux de sa présence

    - Vous êtes venue lui dit il simplement et la prenant par le coude il l’incite à s’asseoir sur le banc tout proche

     

     

    Jouer avec les mots

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    Pour Violette

     

    Il ne cessait de faire le zouave depuis des heures.

    - A ce train d’enfer, c’est clair il ne ferait pas long feu se disait Lucille, surveillant  Nicolas du coin de œil

    Son frère  s’empêtrait parfois dans des situations inextricables,

    Une fois de plus sa mère  n’apprécierait guère (un euphémisme) de le voir rentrer fin saoul.

    Pas un jour sans  disputes interminables, des hurlements, des pleurs, des avertissements désespérés et vains, quelle forte tête il était, rien ne le faisait jamais céder.

    Jeanne réprouvait ses fréquentations, son style gothique, les tenues hallucinantes, les visages fardés de blanc, les lèvres  ourlées de noir et tout à l’avenant composant ce penchant pour le morbide.

    Lucille plus jeune que son frère, n’appréciait guère non plus les amis de Nicolas, elle admirait plutôt les jeunes élégants au physique de rêve ressemblant à ses vedettes de cinéma préférées comme Ian Somerhalder.

    Pour l’heure  elle se préoccupait plus de son frère se demandant comment le sortir de là sans l’intervention de sa mère et la sempiternelle dispute qui se profilait à horizon.

    Elle s’effrayait de le voir filer du mauvais coton. Ne lui restait plus qu’à requérir l’aide de tante Isabelle, de toute façon personne ici ne se trouvait en état de conduire , et elle bien trop jeune pour tenir le rôle de Sam

     

     

    Forte tête

     


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    Première participation 

    pour l' Atelier d ' Egane

     

    Les mots :

     

    Partage, héritage, souvenirs, pensées, sincérité, amitié,

    fraternité, valeur, biens, entraide, soutien, écoute

     

      Lettre à mon âme sœur

     

     

    Merveilleux et combien appréciable ce soutien .La force et l’intensité de l’amitié c’est dans nos moments de grande détresse quelle s’apprécie.

    Cette empathie dans l’écoute, cette capacité d’entraide,  cette disponibilité, ce fort sentiment de fraternité qui nous unit

    Comme ils sont doux et mémorables , ces moments de partage. Cette sincérité du cœur dans les actions et les pensées

    Que de souvenirs  inoubliables  d instants difficiles mais parfois de bonheurs tout simples. Ils resteront à jamais en moi d’une grande, que dis je, d’immense valeur, mes biens les plus précieux

    Ils me réchauffent quand le froid m’emplit de tristesse, je les préserve bien au chaud, ils sont mon soleil, m’éclaboussent d’optimisme, m’emplissent de joies

    Je me les garde et je les partage, comme un bel héritage.

    Quelles que soient nos routes, les aléas de la vie, les éloignements, l’empreinte de toi  reste et restera en moi jusqu’à l’aube de mes derniers jours.

    Ma mémoire en sera intacte. L Amitié c’est l’Amour de l’autre et l’on souffre aussi d’absence et de blessures.

    A mon amie, mon âme sœur, je voulais juste te dire je t’aime encore et t’aimerais toujours

     

     

    Défi Atelier D'Edgane

     


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     Chez  Sirene

     

    Son étoile, son guide,  dégage une lueur incandescente qui lui ouvre la porte dans ces bois sombres aux arbres tristement dénudés 

    La jeune femme, dans sa robe pourpre d’apparat est l’Elue

    Des papillons multicolores tournoient, libérés du livre, le livre celui que  toutes les fées, magiciennes et sorciers convoitent, mais que nul ne peut atteindre, que nul n’ouvre sans que lui-même le décide

    Elle, Dame Selkie le peut, Le livre magique le sait, c’est pour elle et juste pour elle qu’il s’ouvre, la présence d’un être malfaisant et il se refermera pour les 17 lunes à venir.

     Les effets se font sentir, bénéfiques, ses ailes bruissent, translucides, le grimoire l’attire irrésistiblement, se penchant un peu  elle y tombera, se trouvera transportée dans un autre univers.

    Le monde magique de Dame Selkie (celui que seules les âmes pures ou  enfantines perçoivent), n’est qu’une pale image de celui qui l’attend. Ici tout n’est qu’illusions La bas tout est démesuré, c’est le pays des Enchantements, de l’Esotérisme, où contes et Fables sont la réalité

    Les maitres lui enseigneront les lois, les pratiques, les enchantements, lui transmettront savoir et pouvoir

    Dame Selkie deviendra Princesse, la plus puissante des Enchanteresses.

    Ne lui reste plus qu’à se pencher et elle sera transplannée.

    En cet heure nul n 'en est témoin ,que serait le cas il ne croirait point ce qu'il voit, penserait le rêver, seuls ceux ayant la foi y assisteraient avec joie.

     

    Songe ou réalité

     

    Songe ou réalité

     


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    A partir de cette image

    de chez

    Sirène

     

    La fée

    Les flocons tourbillonnent voletant dans la lumière tombante du soir, ce moment entre chien et loup, jetant des reflets, entourant ainsi d’une aura magique cette belle jeune femme au regard si doux, vêtue de cette tenue de princesse.

    Les arbres s’alourdissent sous le poids de la neige, autour d’elle rien, pas un flocon juste des étoiles scintillantes, Un couple de cygnes semble répondre à un appel, son appel. Cette situation dans ce jardin si ordinaire au grand jour, l’effraye et la déconcerte. Elle hâte le pas, emmitouflée dans son chaud manteau rouge.

    Sur ce petit pont de bois, les jours ordinaires les amoureux  aiment  s’y accouder, contemplant l’eau claire clapotant sur les rochers, parfois même des truites curieuses remontent à la surface .Ce soir, la lune pleine emplit ce jardin de lueurs féeriques, cette jeune femme égarée dans son costume de carnaval dégage pourtant quelque chose d’indéfinissable.

    Irrésistiblement attirée par elle comme les cygnes. Isabelle marche d’un pas décidé s’interrogeant toujours sur cette présence insolite en ce lieu et heure

    -Mais qui est ce ?

    - Je suis ta fée, ton ange gardien, mon nom est Esel et je suis là pour toi

    Les fées existent donc vraiment ? Non, non, c’est impossible, pourtant tu es bien trop loin pour l’entendre, c’est dans ta tête..

    -C’est exact Isabelle nous communiquons  sans avoir à nous parler, seule toi et les âmes pures  peuvent me percevoir.

    Isabelle se trouve de plus en plus ébahie, hochant la tête,

    - Je  rêve  assurément, les fées n’existent pas, simplement dans les contes pour enfants.

    La fée Esel lui sourit : - tu es trop terre à terre Isabelle, rejoins moi dans mon monde enchanté, viens prend ma main, je vais te guider.La fée


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