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Aimer
L’amour d’une maman
C’est se lever doucement
A l’aube de tes premiers jours
Quoiqu’il en coute toujours
Dans ses bras te bercer
Doucement se balancer
Afin de pouvoir te rendormir
Emerveillée de tes sourires
Te relever quand tu as chuté
Rires aux éclats de te voir buté
Obstiné, vouloir obtenir
Aller vers elle, courir, venir
Afin de se faire embrasser
Pour guérir d’un genou blessé
C’est guetter le retour de l’école
Ecouter tes histoires drôles
S’inquiéter, ne pas dormir
Quand vient le temps de sortir
Enrager, se battre pour des riens
De ces petits tracas quotidiens
T’embrasser après les disputes
Ce n’est rien, on discute
Accepter tes amis, ton amie
C’est l’amour de ta vie
C’est la fin de l’innocence
C’est le temps de l’impatience
Ton départ il faut approuvé
C’est le monde dont tu as rêvé
Et combien toujours fière
Quelque soit la filière
C’est t’aimer intensément
De l’amour d’une maman
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E R P O P O L A G U Y
Isabelle restait bouche bée. Jamais lors de sa rencontre des années apparemment avec Stéphane, elle n’aurait imaginé qu’il devienne ce papyrologue réputé dans le monde entier.
Reparaissant au bout de 10 ans d’absence, ce frileux jeune homme, maniait jalousement les papyrus avec dextérité et attention.
Ils s’étaient croisés par hasard, lui dans la lune songeant surement à l’avancée de ses travaux de par cette découverte inattendue, (qu’il partageait avec Isabelle à cette heure trop heureux de la revoir) ,et elle tout occupée a fourrager dans son sac à la recherche de son portable.
Il laissait souvent galoper ses pensées vers des horizons lointains, des contrées anciennes et perdues dans le temps plus que dans l’espace
Son groupe d’amis, s’avérait restreint depuis plusieurs années, ils avaient tous pris le large après la faculté, lui trop intellectuel et égaré ,dans ce que certains jugeaient comme des élucubrations de jeune étudiant trop rêveur, et eux dans la course à l’argent, à leur vie tout simplement
Mais aujourd’hui était un grand jour, royal même, car sa découverte bouleverserait la chronologie historique des pharaons Egyptiens connue jusqu’à ce jour
Il sourit, un vrai régal.
Isabelle le regardait déconcertée, il était d’une pâleur opalescente, mais ses yeux brillaient d’un éclat intense
Ces efforts allaient enfin payer, ce serait le prologue à une réussite sans nulle autre pareille
Elle en était sure, il serait jalousé, porté aux nues tout à la fois. Sans vraiment être une experte, elle saisissait la force de la situation, une petite larme perla, quelle essuya vivement. Comme elle avait aimé ce doux garçon pendant son adolescence, les souvenirs de plage et d’apéro sous la pergola lui revinrent en mémoire. Quel âge avaient-ils? 15 ans ?
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C’était une histoire incroyable, impossible d’en démêler l’écheveau. Comment une telle chose avait elle pu se produire
Sa secrétaire était formelle. Elle l’avait déposée elle-même sur son bureau, de cela pas une heure, et ce bien en vue
Vadim vociférait dans les couleurs du 5° eme étage. Ses yeux gris virant vers des teintes orageuses
Malgré toutes les recherches, une fouille méthode de fond en comble, des bureaux, cagibis, affaires personnelles des employées, l’objet du délit demeurait introuvable
Tout le monde semblait donner dans le Phébus, terrorisé par cet accès de colère
Seule Florence, sa collaboratrice conservait son calme et pour cause. Personne ne pouvait pénétrer dans le bureau du boss sans l’aval de Lucette, la dévouée et loyale Lucette, digne de confiance de surcroit
- Tu me semble un peu surmené ces temps ci
- Crains tu quelle dise non ?
Vadim sursauta, debout devant la porte de son bureau, les mains sur les hanches, il avait desserré le col de sa chemise blanche, ses cheveux noirs étaient en bataille, une barbe naissante ombrait ses joues, surpris par sa présence à ses cotés
Il soupira comme un petit garçon pris en faute
Face à lui Florence lui tapota doucement l’épaule en signe de réconfort
Du menton, elle désigna son veston
- Tu as regardé dans tes poches ?
C’était impensable, il avait hurlé comme un dément, terrorisé ses stagiaires, jeté la suspicion dans sa brigade.
Il croisa le regard courroucé de Lucette, malgré toute son affection, elle était furieuse qu’il ait douté de quiconque
Cette Isabelle lui faisait perdre la tête, le déconcentrant de ses responsabilités professionnelles
Elle l’avait surpris à maintes fois, au téléphone, un sourire beat sur les lèvres
Tournant les talons elle rejoignit son poste tandis que Florence tapant des mains lançait à la cantonade chuchotant dans les couloirs
- Allez tous au boulot, trêve de pauses stériles. Et oui le boss est amoureux. Ça arrive au meilleur d’entre nous et pour cette raison nous allons oublier tous cet incident.
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Isabelle ne décolérait pas et ce à en faire trembler les murs
Elle avait beau se raisonner et se dire que c’était beaucoup de bruit pour rien
Rien n’y faisait
Tout le monde rasait les murs à son approche. Mais de par son perfectionnisme et ses qualités, générosité, droiture et d’honnêteté (sa façon d’être tout simplement au boulot et dans sa vie quo tienne) Isabelle ne pouvait tolérer de telles attitudes
C’était inimaginable, honteux, inqualifiable.
Comment ces personnes quelle respectaient plus que tout, pouvaient se comporter de la sorte
Certaines étaient ses amies, elle pensait les connaitre, elle s’était reconnue en elles, c’est pourquoi des liens amicaux s’étaient tissés, partageant les même idées, les même gouts.
Depuis que la petite Ludivine les avait rejoints dans l’équipe tout était parti à vau l’eau
Cette jeune fille 22ans possédant à son actif, une beauté renversante à crinière de lion flamboyante Elle minaudait certes, posant beaucoup de questions, usant de son physique ravageur, faisant tourner toutes les têtes, d’hommes bien sur.
Mais nul ne prenait au sérieux cette petite stagiaire, la réclamait pour des broutilles, juste pour la voir s’installer dans leur fauteuil et baver sur sa poitrine quelle arborait fièrement
La grâce des 20 ans.
Quand aux femmes, les 1000 adjectifs dont elles l’attribuaient, dénotaient une jalousie et une crainte non dissimulée de se laisser déposséder, d’être mises au rencart
Pourtant tout le monde sait que beauté n’est qu’une image fardée
Mais quelle honte de nos jours de se fier aux apparences.
Car en réalité Ludivine était très talentueuse, persévérante au travail, intelligente et loin d’être la tête de linotte que tous souhaitaient croire. Ses compétences et ses qualités de travail devraient les inquiéter et pas le reste De fait personne n’avait tenté de la connaître
C’est après plusieurs petites pauses repas qu’Isabelle avait pu voir derrière l’habit de lumière de cette juste post adolescente sa vraie personnalité.
De par sa finesse d’esprit, la jeune fille elle, avait très vite saisi la situation et avoué en jouer
- A quoi bon , lui avait elle dit un jour haussant les épaules, c’est la nature humaine, ils te regardent avec les yeux et non avec le cœur, ainsi voient que ce qu’ils veuillent au point de s’en persuader, peu possèdent tes qualités Isabelle et désirent connaître ce qui se cache derrière le miroir.
Le mieux c’est de bien faire et de laisser dire et puis à chaque jour suffit sa peine
Conclut-elle en riant
Isabelle de se dire ne petto : elle est bien plus philosophe que moi
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Vraiment non Vadim ne participera pas a cette battue, de heures pour lever un quartanier
De toute façon il n’avait jamais apprécié la chasse que certains considéraient comme un sport
Il sait bien qu’Isabelle le taquinera
- Trop brutal pour toi chéri, lui lancera telle
Mais il sait bien quelle appréciera en fait sa défection
D’abord à cause de son coté sensible, elle aimait top les animaux et de plus quarante jours et autant de nuits loin de l’autre.
Tout çà pour aller traquer un sanglier !
Non vraiment c’est au delà du supportable
Il sait bien que ses amis ne lui feront pas de quartier, plaisanteries et railleries fuseront
En d’autres temps leurs avis auraient eu de l’importance, il n’aurait pas souffert les moqueries, mais aujourd’hui tout cela n’avait nulle importance à ses yeux
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