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    Sous le soleil de septembre

     

    l'été touche à sa fin et pourtant il semble ne pas vouloir lâcher prise , il s'en  s'en va et vient , alterne douceur, soleil et pluie. Il persévère pour la plus grande joie  de certains, moi entre autres. Moi qui apprécie plus que tout cette douce langueur quand la chaleur envahit ton corps,que les sons s’estompent , que tu te trouves toute  cotonneuse , nageant entre deux eaux, le cerveau embrumé, bercée par le bruit des vagues, les rires des enfants, et les grands "splashs"  des jeux d'eau. Mais aujourd'hui assise seule, sur la plage abandonnée par les vacanciers, les habitués, les enfants retournés s'assoir sur les bancs d'école, je savoure cet instant privilégié.   Aujourd’hui c'est au calme que j'aspirais,et je ne pouvais rêver mieux que de venir m'assoir sur cette extrémité de plage, là ou les vagues viennent heurter les  roches apparentes, avec ce bruit si caractéristique du ressac sur les quelques galets,roulant sous l'effet des vagues. Les herbes folles bruissent derrière moi, comme un chuchotement continu, que se racontent elles ? Le vent souffle suffisamment pour  gonfler les voiles des quelques embarcations lancés dans la régate, je les vois s'éloigner de la cote, et j'éprouve un petit pincement au creux du ventre , une pointe d'envie de les rejoindre, d'inspirer l'air du large, de m’enivrer de cette sensation de liberté que l'on ressent à bord d'un bateau. Un jour peut être, pour l'heure, je me laisse bercer par les bruits et les odeurs marines,  mes cheveux flottent au vent, je  goûte à toutes ses saveurs iodées , je m’imprègne de certains  derniers instants  de douceur, quand je reviendrais en décembre, je ne pourrais pas m'assoir aussi longtemps, sur la grève, peut être même, l'eau sera remontée jusqu'au là, je serais obligée de  rester assise à ma voiture, pour suivre les voiliers au loin.

     

     ©MBCRéas

     

     

     

     


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    Mots finissant en ce

    et faire un texte

    Mes mots

     

    Vraisemblance, vigilance, violence, puissance, ressemblance, préférence, , importance, impuissance, espace, effervescence, collaboratrice, apparence, adolescence,

     

     

     

     

    Mon texte :

    une suite aux aventures de Stéphane et Juliette

     

    Episode 9

     

    La violence du crime perturbe encore Stéphane, et s’est perdu dans ses pensées qu’il rejoint Laurie qui l’attend accoudée à sa voiture.
    Tout autour c’est encore l’effervescence, comme dans toute scène de crimes. Les badauds tenus à distance, tentent d’entrapercevoir quelque chose, toujours cette curiosité morbide dérangeante pour Stéphane, les journalistes sont là aussi tels des vautours devant l’importance de l’évènement. Un scoop qui fera flamber les ventes ou l’audimat. Stéphane souffre de son impuissance devant ces déballages médiatiques. Et ne parlons pas des relais via les réseaux sociaux. Aujourd’hui tout se partage et surtout le malheur des autres.


    - Eh bien l’affaire prend un nouveau tournant, il semble évident que nous avons affaire à un serial-killer, désormais il marque ses crimes. Je suis sure que ce taré est là quelque part lance Laurie en désignant la foule d’un geste de la main. Et on va repartir dans la guéguerre des services, qui va bien pouvoir hériter de cette affaire maintenant ?


    Stéphane qui vient de s’adosser au véhicule près de collaboratrice soupire.


    - A vrai dire je m’en fiche complètement, l’essentiel est de mettre un terme à ces horreurs, il faut le trouver et vite, avant qu’il ne se trouve une prochaine victime, mais de toute vraisemblance, je suis sur qu’il l’a déjà repérée, voire enlevée, vu le rythme cyclique qu’il suit. Il est déjà monté en puissance. Cinq disparues dans le même quartier, son espace, sa zone de confort très certainement, dont deux retrouvées par hasard. Je pense qu’au départ il a fait du charme aux gamines, puis il les  a violées et tuées pour masquer l’agression. On note une grande ressemblance entre elles, à la fois physique mais aussi il s’attache à leur mode de vie, de préférence des filles en pleine crise d’adolescence, dont les parents sont plutôt absents voire démissionnaires ou complètement dépassés. Il va falloir accroitre notre vigilance. J’ai repéré une gamine, tout à fait le profil, elle suit les cours au Lycée Henri IV , pile poil dans la zone concernée, et traine au bar le Disque Bleu, où je vais régulièrement boire mon café le matin, les jeunes s’y retrouvent avant ou après les cours. En apparence, un petit bar tranquille, y traine aussi une espèce de roquentin, qui se la joue un peu mais me semble bien inoffensif. Notre lascar n’est pas du tout du même acabit, je penche pour un jeune homme d’une trentaine d’années, bonne présentation, certainement un physique de ces acteurs dont les jeunes raffolent, cette nouvelle vague genre ce Ian qui joue un vampire dans cette série super connue dont j’ignore le nom.


    - Vampires Dairies avec Ian Somerhalder, le coupe Laurie, tu lui ressembles un peu d’ailleurs reprend elle


    Stéphane se tourne vers elle, elle sourit et hausse les épaules


    - C’est ce que disent les filles au commissariat et tu n’as pas remarqué comme ma nièce n’arrête pas de te bader ?


    Stéphane secoue la tête, ouvre la bouche mais ne parvient pas à répliquer. Cette discussion est d’un ridicule.


    - Ben quoi Stef, ne fait pas semblant d’ignorer que tu es beau gosse.

     

    ©MBCRéas

     

     

     

     


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    Merci  Lydie pour ton aide, j'ai vraiment calé, et prise par le temps pas très bien cherché

     

     

    Mes mots :

     

    COLLIER , CITER , RÉTRO , RÉCOLTE ,  LITRE,  IRRÉELLE , RÉCOLTER ECOLIERE,CÉLÉRITÉ

     

    Épisode 10   de Stéphane et Isabelle

     

    Une demi-heure plus tard Stéphane parvint à destination, il a tempêté tout le long contre les embouteillages.
    - A vous voilà enfin lance un homme entre deux âges, assez agité qui devait faire les cent pas dans le hall, en l’attendant
    - Tout le monde vous attend depuis des heures, mais qu’est ce que vous foutiez, bon sang. Il nous faut reprendre le travail au plus vite. Stéphane se retient de lui lancer une réponse cinglante, mais il comprend que trouver un cadavre sur son lieu de travail, est assez perturbant.
    L’homme soupire
    - Suivez-moi, et faites donc preuve de célérité la météo annonce la pluie, et il nous faut donc terminer la récolte au plus vite.
    Sur ce, il tourne les talons et se dirige vers un escalier reliant le bâtiment administratif avec ce qui restait de l’ancien cloitre de l’Abbaye.
    Stéphane connaît bien l’histoire de ce vignoble, Ses grands parents possèdent une petite maison à deux pas de là, Rue Paul Feval. Et papy est un fervent connaisseur de l’histoire de la butte Ils avaient battu le pavé bien souvent ensemble,pendant son enfance, son grand père lui racontant mille anecdotes sur le passé de ce quartier. Il pouvait citer les noms de tous les personnages célèbres, qui y étaient nés.
    Et oui en plein cœur de Paris, trouver un vignoble pouvait surprendre, tout comme son historique. En effet qui aurait pu imaginer, qu’afin de lutter contre une urbanisation grandissante la société Le « Vieux Montmartre » ait trouvé cette solution afin de préserver le charme désuet et rétro ce célèbre quartier.
    Un vignoble avec une belle production élaborée de manière artisanale.  Une cuvée annuelle qui se vend aux enchères, les dons récoltés profitant aux œuvres sociales de l’arrondissement.
    Papy conserve amoureusement un petit litre de la cuvée 2013.
    - Pour ton mariage Stéphane, de circonstance puisque c’est la cuvée Montmartre fête l’amour.lui avait il dit lors de son acquisition.
    Stéphane avait souri, il fréquentait Aurélie depuis six mois, et oui il envisageait bien déjà de l’épouser.
    Le personnage peu sympathique qui, d’ailleurs n’avait même pas pris la peine de se présenter, s’arrête brusquement à l’entrée d’une cave., et ramène Stéphane sur terre.
    - C’est ici, tous vos collègues sont là, je vous accompagnerais ensuite dans la salle, où les employés vous attendent pour l’interrogatoire, mais par pitié, dépêchez vous.
    Stéphane se contient de faire un quelconque commentaire, bien que çà lui démange, d’envoyez bouler ce triste personnage.
    Il pénètre dans une ambiance irréelle, dans cette immense salle voutée, les sons se répercutent sur les parois, et d’étranges odeurs se mêlent, le tout sous la lumière  bleutée des néons donnant à la scène un aspect fantasmagorique.
    L’équipe s’affaire autour d’un TIERCEROLLE, s’approchant, il enfile une paire de gants en latex et une combinaison papier que lui tend un gars de l’équipe scientifique, il est toujours important de ne pas contaminer une scène de crime.
    Une fois les premières constatations faites, l’équipe s’affaire à sortir du tonneau, le cadavre d’une jeune fille d’une quinzaine d’années, aux dires du médecin légiste qui le renseigne au fur et à mesure, faisant ainsi un premier bilan.
    La jeune fille est nue avec un collier de chien autour du cou, et on l’avait sauvagement battue.
    Stéphane frissonne, encore une écolière ! Serait-il possible de relier les deux affaires ?
    Cette scène de crime toutefois est assez insolite, il n’est pas évident de pénétrer au Clos Montmartre, à moins d’y avoir ses entrées. Rien à voir avec ces jeunes filles abandonnées dans la rue.
    Allez il lui faut récolter des informations maintenant.

     

    ©MBCRéas

     

     

     

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    Les mots  :  Tableau, cahiers, récréation, camarades, classe, rentrée, goûter, devoirs, leçons, pupitre

     

     

     Le texte :

     

     Déjà une semaine de passée. Tout le monde a repris  le chemin des écoliers,adultes et enfants. Ces derniers avec plus ou moins la grimace,  retourner en classe , beurk !

     C'est que leçons, devoirs et concentration ,pas facile quand on est plutôt du genre rêveur et que l'esprit toujours en goguette, on  s'évade au moindre mot. C'est ainsi pour Nathan. Il aime gouter à l'évasion Seule la craie , crissant sur le grand tableau noir le ramène à l'instant présent. C'est bientôt  l'heure de la récréation  Ses petits camarades sont tout excités. Ça gigote dans tous les sens. La maitresse tente de rependre le contrôle ,mais les enfants sont deja fatigués  Après deux  mois de vacances, il faut le temps pour se remettre dans l'ambiance et reprendre les rythmes imposés.

    Justine, assise au pupitre à coté de lui, glousse, en lisant le petit mot qu'elle vient de recevoir. Elle se retourne et sourit à Alessandro qui le lui a envoyé. Mme Fabre l'interpelle. Justine cache fébrilement le petit mot entre ses cahiers. Nathan la regarde faire. Sa nouvelle voisine de classe est toute rose, sous l'effet de la réprimande. C'est une jolie fillette de sept ans, blonde comme les blés au soleil, songe Nathan,, (Eh oui c'est un rêveur et un poète  notre petit Nathan) De longs  cheveux blonds , encadre son joli visage en forme de cœur. Elle fronce le nez quand elle rit , et une petite fossette se creuse au niveau de sa joue gauche. Ses yeux sont extraordinairement bleus comme la mer  songe  Nathan en la regardant vraiment pour la première fois depuis la rentrée

     

    ©MBCRéas

     

    Rentrée:  Atelier boite à mots

     

     

     

     

     


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    pour

     

     

    Mon texte

     

    Isabelle alanguie par la forte chaleur de la journée, et le décalage horaire, s’est endormie dans les bras de Vadim.
    Sa tête repose sur son torse nu, son souffle tiède comme une caresse, le chatouille délicieusement. Le soleil commence doucement à décliner, un doux zéphyr fait bouger les branches du palmier, sous lequel le couple est allongé.
    La lumière décline progressivement, l’astre solaire d’un jaune flamboyant va bientôt disparaître à l’horizon. C’est l’instant de l’heure bleue, quand le ciel se teinte progressivement, ce moment entre chien et loup, pas encore le crépuscule, quand le noir n’envahit pas encore le ciel. cette heure aux ocres encore flamboyants. Un moment magique, romantique, de ceux que l’on aime à partager. Mais Isabelle dort, elle est si belle dans cet abandon, cette absence de retenue constante, sans son air inquiet et Vadim, apprécie l’instant. Leurs vacances sur cette ile paradisiaque ne font que commencer, le soleil se couchera encore demain, et après demain. Ils pourront toujours l’apprécier ensemble. Pour l’ heure, le plus beau spectacle, aux yeux de Vadim, est le tableau de la femme de sa vie endormie aux creux de ses bras. Oh oui bien plus que cette image idyllique de carte postale.

     

    ©MBCRéas

     


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