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Mon Premier roman édité Chez Les Bas-Bleus Editions
Laissez-vous séduire par Meg et Nikki, un couple que tout oppose dans leur quête individuelle du bonheur et de l’amour. Suite à une rencontre inattendue conjuguant voyeurisme et érotisme, ces personnages cabossés par des passés douloureux vont s’apprivoiser entre Bordeaux et Paris.
On suivra dans une alternance de voix, leur romance teintée d’érotisme et de passion. La jeune femme timorée s’épanouira dans cette relation sous haute tension et fera de nombreux compromis, face à un Nikki, que la situation dépasse totalement.Présentation au Salon de Genève du 25 au 27 Avril
Vente au public Le 3 Mai
Version papier et numérique
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Bonjour tout le monde
Longtemps absente de ce blog puisque je me consacre aux chroniques littéraires
cependant je n'ai pas renoncé à écrire et vous ai même proposé de me suivre sur Wattpad pour découvrir des histoires plus aboutis , je ne me suis pas arrêtée là
Je me suis lancée et soumis un de mes manuscrits à un concours eh
bonne nouvelle j'ai remporté la première place du concours
Affaire à suivre ...
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Sorte de synecdoque qui consiste
à prendre un nom commun pour un nom propre,
ou un nom propre pour un nom commun.
Un Zoïle pour un critique ;
l'Orateur romain pour Cicéron.devant la Sultane rugissante, qui n’avait toujours pas digéré la présence de ces inspecteurs dans son antre et qui vociférait, accusant flicaille, matons, manants et tout autre individu de même acabit de tous les maux dont son pauvre fiston se trouvait être la victime.
La présence de Laurie auprès de Stéphane lui avait déplu comme toute femme elle voyait en elle une concurrente, se demandant même si elle n’était pas son amante Elle avait ressenti comme une osmose entre ces deux là. Pour autant la partie ne faisait que commencer et elle décida de stimuler la partie en se rendant au commissariat.
C’est Alain qui incidemment lui en avait soufflé l’idée lors de la petite discussion qu’ils eurent un peu plus tard quand abandonnant la famille De Rembien à sa colère et frustration, elle s’en était allé le rejoindre dans son antre.
Alain l’avait accueilli avec curiosité, habituellement la jeune fille l’évitait pour une raison qu’il ne s’expliquait pas, sans que cela le gène particulièrement. A vrai dire il évitait ces nanas, provocantes et délurées, ces lolitas à la recherche d’un je-sais-quoi. Oui des gamines au menton délibérément provocateur, toujours par monts et par vaux à la recherche d’un mec à séduire. Il comprit très vite que la jeune fille venait de jeter son dévolu sur le jeune inspecteur.
Elle s’était laissé tomber sur le divan tandis qu’il rangeait ses photos, triturant un carnet de notes oublié. Comme il l’ignorait elle l’avait ouvert et découvert un sonnet , une ode à une jeune fille fleur.
—Tu écris des poèmes aussi ?
Il lui avait arraché le carnet vivement ne souhaitant pas qu’elle en lise davantage et l’avait interrogé sur sa soudaine présence dans son atelier.
— Tu ne montes jamais chez moi, que me vaut cet honneur ?
—J’étais curieuse de savoir ce que ces inspecteurs te voulaient.
—Ils enquêtent sur la disparition d’une jeune fille, je crois avoir compris qu’ils l’ont retrouvée, morte.
—Et ?
—Et je crois que je suis la dernière personne à l’avoir vu.
Elle s’était levée et l’avait rejoint devant la grande table couverte de diverses photos et semblait en examiner une d’elles avec beaucoup d’attention. Elle se pencha par-dessus son épaule osant s’approcher de lui à presque le toucher alors qu’elle évitait pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas de se trouver trop près de lui. Découvrant le visage rieur de la jeune fille, elle poussa un cri.
—Je la connais ! Sa photo est placardée partout dans mon lycée, elle a disparue depuis plus d’une semaine.
—Les inspecteurs cherchent à savoir quelles sont ses fréquentations, il semblerait qu’elle est rencontré un jeune homme.
—Possible, je crois qu’elle attendait quelqu’un la dernière fois que je l’ai vu alors que nous buvions un coup au N’importe quoi avec mon amie Manon.
—Et bien peut-être devrais-tu aller le raconter aux inspecteurs, se sera l’occasion d’essayer tes charmes. Mais petit conseil, évite de minauder et la jouer baby-doll, je ne crois pas que se soit son style. File j’ai un rendez-vous.
Il l’avait mise dehors assez abruptement et après avoir récupéré son matos était sorti à son tour.
Un quart d’heure plus tard, elle se trouvait assise dans de le bureau de Stéphane. Il lui avait fallu négocier pour qu’il la reçoive et attendait que le jeune homme occupé à pianoter sur son ordinateur veuille bien s’intéresser à elle. En attendant elle en profita pour le reluquer sans vergogne, le charme émanant de sa personne était incontestable. Il était « à tomber » auraient dit ses copines, enfin diraient ses copines quand elles le verraient.
©MBCRéas
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Médicament que les anciens composaient de parties égales
d'eau de mer, de miel et d'eau de pluie,
le tout exposé au soleil pendant la canicule
dans un vase poissé ;
c'était un médicament purgatif.Mes mots
Thomas, slalomait,soleil,smalah, mollah,litham, lolitas,halal,liste, hôtel,lames, lilas,thalassomeli, maltaise
Durant leur pause déjeuner ils s’étaient efforcés de ne pas parler de l’affaire en cours. La salle comme de coutume était comble, le serveur Thomas slalomait entre les tables rajoutées dans l’urgence pour répondre à la demande d’une clientèle toujours croissante, Amarine subissait les effets de sa popularité.
L’ambiance était bon enfant, le doux soleil de septembre attirait quelques clients sur la terrasse ombragée, mais Stéphane et Laurie en habitués préféraient une petite table en fond de salle que le patron Abdul prenait soin de toujours leur réserver. Celui-ci prenait souvent le temps de s’asseoir avec eux, racontait les péripéties de sa smalah.. Laurie aimait beaucoup son humour, sa manière de narrer des petites anecdotes. Mais aujourd’hui Abdul semblait de mauvaise humeur et contrarié. En fait il s’était disputé avec un mollah qui avait profité de venir diner pour haranguer la foule et faire sa propagande. Abdul était très pratiquant mais ne supportait que l’on vienne faire campagne et recruter de nouveaux fidèles dans so restaurant et encore moins inciter par des propos violents, il était tempéré et très tolérant. Une clientèle diverse fréquentait son commerce et ce de diverses confessions. Parmi sa clientèle d’habitués on pouvait voir des femmes portant le litham et d’autres dans des tenues très occidentales. Mais le propriétaire du restaurant même si parfois il trouvait provocantes et indécentes se gardait bien de faire des commentaires. Ses filles de jeunes adolescentes de quinze ans bien intégrées en France respectaient un mode vestimentaire pas du tout ostentatoire dans un sens comme dans l’autre, et Abdul s’en trouvait très heureux, lui et sa femme éduquaient leurs enfants suivant des valeurs que leurs propres parents leur avaient inculqués. Il n’empêchait pas Sabrina et Fatima de fréquenter de jeunes lolitas comme cette Juliette qu’elles venaient de leur présenter. Il se demandait d’ailleurs qu’est-ce qu’une gamine pareille I recherchait dans une telle relation Comment pouvaient-elles être amies. Peut-être le bien–être d’une chaude ambiance familiale ? Il avait bien compris suite à une discussion qu’il avait surprise entre Jasmina et se filles que la jeune ado passait plus de temps dehors qu’avec ses parents jamais présents. A sa suite trainait une gamine du nom de Manon, on ne pouvait pas trouver jeune fille plus à l’opposé que Juliette, même ses propres filles semblaient plus épanouies et mieux dans leur peau que cette gosse.
Stéphane et Laurie s’étaient donc installés et partagé leur repas en tête à tête dans une ambiance un peu sinistre qu’ils ne saisirent pas juste après le tollé général déclenché par la dispute entre un client et le patron du jamais vu jusqu’à ce jour. Abdul l’ai avait juste salué d’un signe de tête et les deux inspecteurs s’étaient interrogés du regard. Aujourd’hui ils étaient préoccupé par leur affaire et ils ne cherchèrent pas à entretenir la conversation avec leur hôte, ils étaient juste venus pour décompresser et apprécier la bonne cuisine halal de l’endroit.
De retour au bureau des mauvaises nouvelles les attendaient, la derrière disparue venait d’être retrouvée.
Morgane Justin seize ans, les attendaient dans un réduit à balai où la femme de ménage de l’hôtel Le Méridien l’avait découverte alors qu’elle s’apprêtait à commencer sa journée de travail. La nouvelle venait de tomber. Laurie avait pâli, la liste s’allongeait, et avant même de se rendre sur les lieux, elle et Stéphane étaient persuadés que le mode opérandus serait le même que pour les cas les précédents.Ils s’y rendirent donc à reculons, l’équipe scientifique déjà sur place, récoltait les indices. Le médecin légiste les croisât alors qu’il partait, il maugréait dans sa barbe des propos intelligibles.
— C’est le même assassin que pour les précédentes jeunes filles, leur dit-il quand ils furent face à face.
—Arrêtez-le rapidement avant que ces actes de barbaries aillent croissants. Ce mec est un sadique. J’ai compté au moins cinquante coups de lames de couteau non mortelles. Et je ne vous parle même pas du reste des atrocités qu’elle a dû subir pendant plusieurs jours.
Il les abandonna aux pieds des escaliers pour rejoindre son véhicule, tandis que les jeunes gens rejoignaient le local de ménage, où l’équipe s’activait.
Laurie eut un haut le cœur à la vue de la jeune fille torturée et recula d’un pas, elle, toujours si maitresse de ses émotions. Une odeur entêtante de lilas emplissait le local, n’arrangeant rien à l’affaire, Laurie détestait ces fleurs.. Ce parfum se mêlait à un autre qui lui rappela le thalassoméli, ce médicament ancien que préparait son arrière-grand-mère et qu’elle vendait parfois à une clientèle qui affectionnait particulièrement ses talents de guérisseuse vantés dans toute la région. Maltaise d’origine mémé Crista avec ses airs de sorcière effrayait les enfants du village mais pour Laurie, c’était la plus merveilleuses des femmes.
Toute à ses souvenirs, elle sursauta quand elle sentit la main apaisante de Stéphane sur son épaule.
— Ça va ?
— Non pas vraiment lui répondit-elle en se tournant vers lui. Si ça ne t’ennuie pas je voudrais plutôt interroger la femme de ménage, poursuivit-elle.
—OK, vas-y je fais le point avec l’équipe et je te rejoint.
©MBCRéas
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5 commentaires -
Mot vieilli et qui signifiait petit présent,
petite récompense.A E E I U G G H N S T H A
Bon à vrai dire je n'ai pas trouvé le mot , je suis vraiment rouillée c'est Lydie qui m'a mis sur la piste
HAGUIGNETES
Voici mes mots et mon texte.
agents,siégeant,gaies,hantise, aigus, nausée; gitane, hautain, gâteuse, guinées,hésita , gaité, gitane
Juliette et Stéphane
Laurie se tourna vers Stéphane surprise par l’accueil. Alain haussa les épaules, Juliette gloussa et tenta de rassurer la vieille femme qui poussait de cris aigus de lapin qu’on égorge. Son compagnon le grand échalas leur jeta un regard noir tandis que sa grand-mère s’éventait avec un mouchoir
—J’ai la nausée ôtez-les de ma vue. Pitié, pitié, les inspecteurs sont pires que des arapèdes. Mon fils n’est pas ici, il est logé dans une de vos immondes geôles pour un nouveau délit que vos agents se sont ingéniés à lui mettre sur le dos. Mais pourquoi tant de haine ?
Stéphane tenta d’intervenir, mais Alain l’en empêcha, se fendant d’une courbette gracieuse devant la sextagénaire.
— Veuillez-nous excuser, mes amis Stéphane et Laurie sont venus pour voir mon book, leur statut d’inspecteur n’est qu’un pur hasard et j’ignore comment Juliette peut bien les connaître, mais cela ne peu nuire à personne d’avoir un inspecteur dans ses connaissances ajouta-t-il en adressant un clin d’œil à la jeune fille.
Sur ce il entraina le couple à l’étage.
— Ils sont tous un peu fêlés dans cette famille, elle aime prendre un air hautain ça lui donne de l’importance. Je crois qu’elle est un peu gâteuse aussi, je gage que d’ici dix minutes elle aura oublié votre présence et nous la trouverons en redescendant siégeant dans la cour comme une reine. Personne ici ne la contrarie jamais. Je vous parie dix guinées, je voulais dire euros qu’elle vous invitera, tout à l’heure.
Laurie dévisageait ce garçon étrange qui les entrainait vers son appartement.
Au bout d’une heure, après avoir consulté un nombre impressionnant de photos prises ce jour là, Laurie hésita devant la photo d’une jeune adolescente qui souriait à l’objectif. Un regard pétillant de gaité et des belles boucles brunes et un air de gitane avec ses grandes créoles dorées.
Laurie tendit la photo à Stéphane.
— C’est elle, maquillée, pétillante et heureuse apparemment, Le marché est donc le dernier endroit où on peut la situer.
— C’est super, vous appréciez mon haguinette ?
Stéphane fronça les sourcils et leva les yeux de la photo, qu’il tenait dans sa main.
Alain haussa les épaules.
— Désolé, j’ai un faible pour le vieux français, « haguinette » veut dire petit présent
©MBCRéas
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