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Abécédaire A et B
Isabelle ne décolérait pas et ce à en faire trembler les murs
Elle avait beau se raisonner et se dire que c’était beaucoup de bruit pour rien
Rien n’y faisait
Tout le monde rasait les murs à son approche. Mais de par son perfectionnisme et ses qualités, générosité, droiture et d’honnêteté (sa façon d’être tout simplement au boulot et dans sa vie quo tienne) Isabelle ne pouvait tolérer de telles attitudes
C’était inimaginable, honteux, inqualifiable.
Comment ces personnes quelle respectaient plus que tout, pouvaient se comporter de la sorte
Certaines étaient ses amies, elle pensait les connaitre, elle s’était reconnue en elles, c’est pourquoi des liens amicaux s’étaient tissés, partageant les même idées, les même gouts.
Depuis que la petite Ludivine les avait rejoints dans l’équipe tout était parti à vau l’eau
Cette jeune fille 22ans possédant à son actif, une beauté renversante à crinière de lion flamboyante Elle minaudait certes, posant beaucoup de questions, usant de son physique ravageur, faisant tourner toutes les têtes, d’hommes bien sur.
Mais nul ne prenait au sérieux cette petite stagiaire, la réclamait pour des broutilles, juste pour la voir s’installer dans leur fauteuil et baver sur sa poitrine quelle arborait fièrement
La grâce des 20 ans.
Quand aux femmes, les 1000 adjectifs dont elles l’attribuaient, dénotaient une jalousie et une crainte non dissimulée de se laisser déposséder, d’être mises au rencart
Pourtant tout le monde sait que beauté n’est qu’une image fardée
Mais quelle honte de nos jours de se fier aux apparences.
Car en réalité Ludivine était très talentueuse, persévérante au travail, intelligente et loin d’être la tête de linotte que tous souhaitaient croire. Ses compétences et ses qualités de travail devraient les inquiéter et pas le reste De fait personne n’avait tenté de la connaître
C’est après plusieurs petites pauses repas qu’Isabelle avait pu voir derrière l’habit de lumière de cette juste post adolescente sa vraie personnalité.
De par sa finesse d’esprit, la jeune fille elle, avait très vite saisi la situation et avoué en jouer
- A quoi bon , lui avait elle dit un jour haussant les épaules, c’est la nature humaine, ils te regardent avec les yeux et non avec le cœur, ainsi voient que ce qu’ils veuillent au point de s’en persuader, peu possèdent tes qualités Isabelle et désirent connaître ce qui se cache derrière le miroir.
Le mieux c’est de bien faire et de laisser dire et puis à chaque jour suffit sa peine
Conclut-elle en riant
Isabelle de se dire ne petto : elle est bien plus philosophe que moi
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