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    Bonjour bonjour c'est confirmé le témoin est passé

    je prend le relai de

    Christine

    pour un temps

     A partir du 17 Mars

    J'espère que ses fidèles suivront ( çà fera plaisir à Christine) et peut être des nouvelles qui sait

     

     

    Rappel du  mode d'emploi

    (Le mot à trouver est facultatif)

    Avec les lettres proposées:

    Trouver au moins 5 mots de pas moins de 5 lettres

    Faire un texte selon votre imagination

     

    Préparer vos plumes au 17 Mars

     


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  • J'avais envie de tenter les mots et donner une petite suite

     à l' épisode précédant

     

    Capricieux, compréhensif, penseur, convenir, captiver, persuader, convoi, corbeille, paroles, jamais

    Atelier 44: chez Ghis les mots

     

     

    Oui Adrian l’avait séduite par son beau regard améthyste et ses suaves paroles. Il parvint à la persuader et captiver son attention l’a submergeant sous milles corbeilles de fleurs et bien d’autres fols cadeaux encore

    UN comédien de talent, parvenant à camoufler son caractère capricieux et puéril. Du moins crut-elle découvrir cette facette de sa personnalité dans un premier temps

    Elle s’en accommoda et parvint à convenir que ce n’était que broutilles. Elle se trompait lourdement, ce n’était point ce qu’il était.

    Jamais elle n’aurait imaginé un homme froid et calculateur sous le masque de cet homme aux fines manières de beau penseur.

    Elle se souvint avec dégout de la première fois qu’il l’avait utilisé à ses dépens. Comme il lui avait demandé d’être gentille avec son voisin de table, un homme grassouillet au rire tonitruant qui lui tritura le genou pendant tout le repas et la reluquait sans vergogne depuis le début de l’apéritif qui alla jusqu'à lui mettre la main fesses alors quelle dansait avec lui. Plus petit qu’elle, sa tête au milieu de ses seins, elle avait tenté de le tenir à distance et lancé à Adrian des regards désespérés tout le monde faisant semblant de ne rien voir Elle ne souhaitait pas faire d’esclandre sachant qu’il s’agissait d’un gros client potentiel parmi le convoi arrivé la veille Adrian avait levé son verre vers elle d’un signe encourageant.

    Elle lui avait fait remarquer que cet homme était plutôt collant quand elle avait pu se trouver quelques minutes avec lui alors que son cavalier filait s’imbiber de boisson au bar entre deux danses

    Adrian s’était montré très compréhensif mais pas comme elle l’aurait souhaité, répétant qu’il lui fallait être très gentille avec senior Ramon, et que le contrat qu’il s’apprêtait à signer valait bien quelques compensations, fussent elles ces quelques caresses

    - De toute façon tu ne crains il est impuissant lui avait il chuchoté a l’oreille. Tiens-toi tranquille

    Elle l’avait regardé médusé.

    .Adrian je ne suis pas une call girl lui avait elle répliqué, il n’en est pas question et que vont penser les autres?

    -Ils penseront ce que je voudrais qu’ils pensent et tu fais ce que j’ordonne murmura t il entre ses dents et lui serrant fortement le poignet

    Ces yeux s’étaient fortement assombris prenant la teinte d’un soir d’orage.

    Il lui sourit d’un sourire carnassier, puis se reprit l’embrassant doucement voyant son air effrayé,

    - S il te plait lança t il je t’aime, fais çà pour moi ! Juste cette fois

    Puis ce fut la descente aux enfers

      

    ©MBCRéas

     

    Atelier 44: chez Ghis les mots

     

     

     


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    Ghislaine atelier 44

     

    Mots EUR

     

    Ou

     

    Capricieux, compréhensif, penseur, convenir, captiver, persuader, convoi, corbeille, paroles, jamais

     

    Atelier 44 chez Ghis

     

    Pour aujourdhui mon choix avec les mots en EUR 

     

    La mariée avance  au bras de son père radieux, au son de la marche nuptiale, la plus traditionnelle des entrées. Son fiancé découvre ainsi sa princesse dans sa somptueuse robe soyeuse.La coutume le voulait ainsi, le cas contraire portait malheur au futur couple

    La trisaïeule pleure dans un mouchoir de dentelles toute émue. Les demoiselles d’honneurs suivent  dans leurs robes vaporeuses jaune pale. Isabelle s’avance avec élégance, accrochée au bras de Vadim dans cette périlleuse épreuve, éviter de glisser sur le gazon trempé de rosé du haut des ses magnifiques Louboutins assortis

    Après moultes disputes et des regards de tueurs, les deux cousines étaient parvenues enfin à un accord sur la tenue des témoins et demoiselles d’honneurs. Elles s’étaient embrassées, embarrassées de s’être autant emportées pour une robe.

    Grace à Diane le résultat était époustouflant et tous les regards et les murmures admiratifs le confirmaient, le petit groupe était vraiment superbe, d’une sobre élégance.

    Ludivine s’était laissé convaincre d’opter pour un jaune plus pale et un modèle plus moderne que sa froufroutante folie. Les robes bustier en taffetas et mousseline mettent bien en valeur la beauté des jeunes femmes. Leur cavalier costumes gris anthracite, chemise blanche et petite pochette jaune pale, rappel de la robe de leurs compagnes

    Mais la mariée reste inconstablemment la plus belle de la fête. Isabelle rêveuse la voit sourire de bonheur. Elle regrette de lui avoir jeté à la figure autant d’horreurs. La robe est divine et lui va comme un gant, on pourrait presque croire quelle a été cousue sur elle. Elle met en valeur ses formes parfaites, Une robe Berta Bridal que Ludivine porte avec audace, de la dentelle, des perles et surtout un dos nu vertigineux. Une véritable splendeur, une robe unique pour une journée qui restera inoubliable

    Les gamins derrière les grilles de la propriété jouent les voyeurs, les petites filles s’extasent devant tant de féerie, rêvant à leurs princes charmants

    Le témoin de Ludivine, une svelte eurasienne aux yeux de braises, récupére son bouquet, la cérémonie va pouvoir commencer, le prêtre toussote pour attirer l’attention, tout le monde se trouve à sa place. Les demoiselles et garçons d’honneur se font face, entre eux le futur couple. Dans la tiédeur matinale l’air se met à vibrer comme à l’unisson de ce moment magique.

      

     ©MBCRéas

     

    Atelier 44 chez Ghis

     

    Rêvons un peu

     

     

     

     Bertal Bridal Collection

    Images du net


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    Atelier de Christine

     

     

    Vadim attendait à l’héliport depuis plus d un ¼ d’heure déjà et consultait sa montre avec agacement.

    Il ne supportait pas les retardataires. Ils devaient rejoindre Londres et  l'heure tournait.

    Le pilote montrait lui aussi des signes d’impatience, bientôt ils n’auraient plus les autorisations requises, la tour de contrôle venait de les rappeler à l’ordre s’ils ne décollaient pas dans quelques minutes, l’espace aérien qui leur était dédié serait attribué à quelqu'un d’autre. Et surtout ils rateraient le vol suivant pour la Nouvelle Orleans.

    Enfin une berline noire fit son apparition et Vadim en éprouva un soulagement modéré.

    En théorie il ne devrait pas s’absenter longtemps juste quelques jours, mais avec cet énergumène comme compagnon de voyage il n’en était pas vraiment très sur.

    Son collègue de travail Jean de Vedas se prenait déjà la grosse tête depuis qu’ils avaient décroché ce contrat faramineux et se voyait déjà grimpant les échelons, brandissant le trophée de la victoire.

    Mais Vadim savait par expérience que tant que le client n’avait pas apposé toutes les signatures sur le dit contrat tout était possible. Ces people pouvaient être tellement versatiles parfois.

    Pour l’ instant Vadim souffrait de devoir se coltiner Jean pendant ce voyage en avion. Avec sa tête de reptile gluant, son visage potelé tout luisant de graisse, son penchant pour les blagues douteuses et sa manie de peloter les secrétaires, toujours pétri de son importance, il était loin d’être un compagnon engageant. Vadim le fuyait en principe comme la peste.

    Il se demandait  quels moyens , ce dernier avait utilisé pour convaincre le patron de le laisser être du voyage.

    Il est vrai qu’en tant que petrophile ses connaissances dans le domaine pouvaient être un atout mais quand même !

    Les voilà donc parti pour un périple de plusieurs jours direction la Louisiane. Le souvenir de leurs dernières vacances avec Isabelle lui remonta le moral

    Il espérait que Rose serait toujours là-bas et ainsi il abandonnerait Jean à l’hôtel sans aucun remord pour s’éclipser quelques heures

    - Mais qu’est ce que tu foutais, t’as vu heure, bordel ! Moins cinq notre voyage se trouvait remis à demain. Ne me refais pas ce coup là, je ne t’attendrais plus je ne tolère aucun retard.

    Jean se fendit d’un sourire beat, mais devant le regard fulminant que lui lança Vadim il opta pour une solution de repli se gardant bien de raconter se qui l ‘avait retardé

    - Ben du monde sur le périph à cette heure ci, tu sais ce que c’est ? lança-t-il en haussant les épaules

    - Non la preuve je suis là depuis ¾ d’heure

    Le pilote les rappela à  l'ordre , il fallait s’activer maintenant.

    Vadim soupira et s’engagea sur la passerelle, il n’avait qu’une hâte s’installer confortablement, siroter un triple whisky, oui il se lâcherait ce soir, cet abruti lui tapait trop sur les nerfs. Il espérait pouvoir lire aussi le dernier livre offert par Isabelle, Les Orientales du poète Victor Hugo quelle adorait et souhait lui faire découvrir

    Mais pour l’ heure Jean ne semblait pas prêt de se taire.

    - je te préviens Jean je ne suis pas très causant en avion et la je suis un peu énervé alors sil te plait ferme là un moment.

    Vadim n’était pas si cavalier dans ses propos et Jean compritqu’il valait mieux de faire tout petit un moment, de toute façon ,il avait mieux à faire  l'hôtesse, une superbe métisse chocolat le faisait déjà saliver.

      

    ©MBCRéas

     

    Petrophile


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