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    2 ateliers au choix,

    Un texte avec 10 mots ;

    Bourgeoise, bagatelle, braise, bretelle, envie, Dénuder, lever, coller, aimer, danser

    Ou 10 mots contenant ANDE

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    Lili voulait aller danser. Cette petite ritournelle tournait sans cesse dans sa tête .accoudée au juke box Juliette en meurt elle aussi d’envie. Sa bretelle glisse dévoilant son épaule .

    Au comptoir plusieurs jeunes gens discutent se donnant des coups de coude L’un d’entre eux un beau brun au regard de braise se retourne et dévisage la jeune fille dont ces camarades font l’éloge depuis 10 mn. Leurs regards se croisent quelques secondes Elle semble juste sortie de l’adolescence, seize ans tout au plus. Elle est craquante avec sa petite fossette au menton et son air boudeur.

    Elle le dévisage avec un air de défi, Stéphane hoche la tête trop jeune pour lui, il laisse le soin a ses amis d’aimer les midinettes. De toute façon il est trop occupé à séduire sa voisine la bourgeoise du 5emme. Un petit défi qu’il s’est lancé. Décoincer cette blonde pulpeuse et guindée et l’entrainer dans son lit pour la dénuder et l’entrainer dans les délices de la bagatelle. Un défi de taille qui l’amuse, cette demoiselle tellement snob mérite une petite leçon. Oui il reconnaît que c’est macho, puéril et cruel mais il s’ennuie en ce moment depuis qu’Aurélie l’a plaqué il aspire à se venger des femmes et de la blonde du 5 emme un substitut d’Aurélie.

    Tout à ses réflexions il n’a pas vu venir Juliette qui s’est levée et venue se coller à lui avec insolence. Cette gamine n’a pas froid aux yeux elle le dévisage sans vergogne, tandis que son amie est restée près du juge box. Celle-ci semble plutôt timide, un physique d’adolescente, ingrat contrairement à la petite Juliette et sa silhouette gracile, avec des petits seins quelle met en valeur dans un tee shirt collant et décolleté, tout comme ses longues jambes dénudées quelle croise et décroise depuis quelle s’est perchée sur le haut tabouret de bar prés de Stéphane.

    Mais celui ci n’est pas humeur, et les mineures par les temps qui courent c’est dangereux, un geste déplacé et mal interprété et tout peut aller très loin.

    -Tu es trop jeune pour trainer avec des mecs de trente ans petite , profite de la vie et fréquente donc des garçons de ton âge lui lance t’il après avoir payé sa consommation et quittant le bar Juliette le regarde partir très déçue.

    A coté d’elle les amis de Stéphane s’esclaffent. Eux veulent bien lui tenir compagnie. Mais finalement çà n’intéresse pas Juliette, c’est Stéphane quelle voulait séduire, quelque chose en lui l’attire. Elle sait qu’il vient prendre son café souvent ici et aura l’occasion de le revoir. Un garçon audacieux lui a pris la main, elle le foudroie du regard et se dégage d’une petite tape, elle rejoint son amie Manon et l’entraine au dehors, marmonnant dans ses dents : tous des crétins ces mecs

    Atelier 45 : les mots de Ghis

    ©MBCRéas


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  • Reprise de l' Atelier de Christine

    en attendant que notre amie 

    s'installe dans sa  nouvelle demeure et reprenne le flambeau

    je vais rester sur son thème

    trouver un mot  pas courant , enrichir ainsi notre vocabulaire même si son utilisation  n'est pas fréquente au moins apprendrons  nous quelque chose

    Donc pour cette semaine

     trouver un mot en 13 lettres

    trouver 5 mots au mots dérivés et  faire un petit texte

     A vous

    Indice:  en rapport avec la réputation

     

    L-E-E-R-T-N-E-G-I-L-O-G-M

     

    Atelier de Christine pour le 24 Mars

     

     

     

     


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    Les mots :

    Temps, vie, chanson, rien, diva, furibond, montagne,souffle,pollution, tempête, ballade, léger, envoyer, courant, bulle, prendre, gonfler, voleter, brèche, blesser, balançoire. (je laisse balaçoire)

     

     

     

    Plumes 24 : Saint Patrick

     

    L’air resonnait au son des cornemuses et les ballades irlandaises

    sont à honneur.    

    Pressée le long de l’avenue la foule survoltée attend la parade. Une ambiance festive en cette belle journée ensoleillée.

    Pour un temps la vie est belle. Rangés au placard les soucis quotidiens, On en oublie la pollution qui plane sur la ville. Tout est au diapason en ce 17 mars, le souffle du vent balayant les nuages, les tempêtes des derniers mois oubliées, juste une petite brise légère fait voleter les froufrous des costumes.

    Le défilé de la ST Patrick de Boston étant répertorié comme le plus grand défilé du pays, il attire les foules des communautés  alentours.

    Un incontournable, aucun irlandais ne s’en irait prendre des vacances à la montagne en cette saison. Tradition oblige, de plus ces célébrations hommage au saint sont témoignages de ferveur et convivialité

    Rose ne le raterait pour rien au monde tout comme  Thomas fidèle à ses origines . C’est pourquoi comme toutes les années ils se sont préparés à cette fête et les événements des derniers jours  les ont conforté dans le désir d’y trainer Lucille pour qu'elle puisse se changer les idées.

    Les enfants agitent en courant des petits drapeaux, les mamans  les surveillent mais ils ne risquent pas de se blesser.

    La foule est dense, il leur faut parfois se faufiler et bousculer un peu , tout en s’excusant à plusieurs reprises. Quelquefois ils croisent des regards furibonds. Personne ne veut céder sa place, certains là depuis des heures. Mais le petit groupe cherche simplement à rejoindre la tribune, de part son statut dans la communauté Irlandaise Thomas y est attendu, Rose aurait bien préféré profiter de la fête au milieu de cette foule déchainée qui répète inlassablement les refrains de chanson populaire plutôt que se retrouver avec cette diva prétentieuse que les élus se sont plu à inviter.

    Enfin une brèche dans cette marée humaine Max tient fermement la main de Lucille, celle-ci semble enfin avoir quitté sa bulle, il sait que ces jours derniers furent éprouvant pour son amie, son regard smaragdin s’est assombri depuis.

    Des cris les font sursauter, la parade est là, des ballons de toutes nuances de verts gonflés à l hélium s’échappent dans le ciel bleu azur, envoyant ainsi le signal de départ.

    Le premier char arrive, St Patrick comme il se doit, puis pour le plaisir des yeux ce mélange de kilts, cornemuses, policiers, pompiers, officiels, écoles, majorettes. suivra Un vrai spectacle !

    Sur les trottoirs la foule arbore des chapeaux et des badges  » Today I'm Irish » certains ne le sont surement pas.

    Ce soir enfin dans quelques heures ce sera la liesse générale dans tous les pubs de la ville. Dans certaines villes irlandaises ces festivités durent 5 jours. Le petite groupe atteint enfin la tribune, ils vont pouvoir apprécier ce spectacle multicolore. Lucille reste surprise l’agent O’ Malley lui sourit lui tendant la main pour l’aider à monter sur l’estrade, elle n’aurait pas imaginé le trouver là, son costume 3 pièces aux oubliettes il porte le kilt et ses yeux gris pétillent gaiement, l’homme froid et distant quelle a côtoyé ces derniers jours s’est envolé.

    - Bienvenue parmi nous Mlle Legrand

     

    ©MBCréas

      

     

     

     Images du net 


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    Atelier de Christine

     

    Néflier du japon

    Eriobotrya

    Eriobotrya

     

    Les travaux avançaient à un rythme soutenu.

    Depuis cet un arrêt de 15 jours pour cause d’intempéries Vadim broyait du noir. Mais Nicolas lui assurait que les délais seraient respectés. Et ce malgré quelques imprévus, il avait fallu rebâtir la laiterie, Robert l’assistant de Nicolas était formel. De plus Vadim s’était engagé, il présenterait cette nouvelle demeure pour la journée caritative du Rotary Club. Elle se prêtait on ne peut mieux pour cette traditionnelle journée champêtre : des recueils de dons pour l’association Rêves qui fêtait ses 20 ans d’existence

    Une journée qui tenait à cœur Isabelle, elle en était l’instigatrice. Et Vadim ne souhaitait pas la décevoir.

    Le thème serait rétro. Elle l’avait convaincu, toutes les invitations envoyées et les tenues fortement suggérés, Isabelle avait même passé un contrat avec une costumière réputée.

    L’oratoire au fond du jardin devrait abriter un petit groupe musical Un magnifique Eriobotrya japonisa entrerait dans la composition du jardin japonais. Mais l’arbre préféré d’Isabelle était incontestablement l’érable, ce dissecum garnet quelle avait choisi pour ces couleurs rouges flamboyantes.

    Dans la laiterie les enfants pourraient traire les vaches .Oui vraiment le projet s’annonçait sous les meilleurs auspices finalement.

    Vadim sourit, seule petite ombre à cette fête, Rose et Thomas ne pourraient les rejoindre. Ils ne voulaient abandonner Lucille et celle-ci ne pouvait quitter Boston, l’enquête en cours dans laquelle elle se trouvait témoin réclamait sa présence.

     

    ©MBCRéas

     

     

    Images du net

     

     

    Le Jardin Japonais de Toulouse

    présenté par Christine

     

    Eriobotrya

     


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    Atelier de Violette

     

    ♦ S’endormir dans les délices de Capoue : se laisser aller à la douceur du moment et tout oublier) 

     ♦ Sous toutes les coutures : examiner minutieusement 

    ♦Servir de bouc émissaire 

     ♦ S’endormir sur le rôti

    ♦ Se fouler la rate : ne pas se donner de peine  

    ♦ S’embêter à cent sous de l’heure : s’ennuyer

     

     

    Métaphores en S

     

    Elle était à debout, subissant cet examen approfondi qui la mettait mal à l’aise, sous le regard froid et pénétrant de l’agent O’ Malley Celui l’examinait sans gène sous toutes les coutures

    Dans cette salle austère et glaciale des bureaux de Center Plazza, malgré le cadre alentour agréable visible par les grandes baies vitrées, personne ne risquait de s’endormir dans les délices de Capoue. De toute manière Lucille se trouvait bien trop tendue pour apprécier le charme du paysage.

    Rose l’accompagnait, elle s’était trouvée pour l’instant autorisée à rester.

    L’ambiance des bureaux semblait survoltée, plusieurs affaires en cours occupaient l’attention des agents, ici c’était la cour des grands ils ne s’embêtaient surement pas à cents sous de l' heure

    Les présentations faites, et le but de l’entretien établi, les différents participants s’installèrent confortablement autour de la table dans l’immense salle de conférence.

    Affaire très sérieuse à traiter, l’agent O’ Malley ne souhait pas s’endormir sur le rôti, ne désirant pas qu’elle lui file entre les doigts et que d’autres pays réclament l’extradition du bel Adrian pour d’autres délits.

    Il y travaillait depuis tellement d’années, ayant préparé son petit piège comme l’apprendrait Lucille, qu’il avait hâte d’en voir la conclusion

    O'Malley un homme brillant, dur au labeur et pas du genre à ne pas se fouler la rate. Un homme persévérant, tenace, intègre. Il masquait sa générosité et son humanité par des abords froids et distants, les années d’expérience pour se protéger.

    Adrian, il l’afficherait comme trophée à son tableau de chasse, pas par fierté (mais parce l’agent en homme amoureux de la justice estimait que les délinquants de toutes sortes ne devaient pas bafouer la loi. Les monstres de cet acabit, outre cuisants, persuadés que leur sale argent les plaçaient au dessus des lois devaient enfin comprendre qu’ils ne l’étaient pas et qu’ils paieraient pour leurs exactions. Les avocats d’Adrian avaient hurlé qu’il servait de bouc émissaire, qu’ O' Malley recherchait popularité et publicité.

    Celui-ci n’en avait cure, ils pouvaient bien ameuter tous les journalistes à leur guise, le puzzle se mettait en place, c’en était fini d’Adrian, du moins ce le serait bientôt.

      

    © MBCRéas

     

     

    Métaphores en S

     

     


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