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Des mots une histoire atelier 122
Dévergonder – fantaisie – rebelle – mèche – cheveux – épi – blé – pré – pâquerette – gazon – botte – cravache
Consigne supplémentaire, pour les courageux/ses : écrire un texte érotique avec dix des mots.
Quelle dévergondée, jamais je n’aurais pensé cela possible, je me trouve même un peu rebelle et délurée ces derniers temps
Mais qu’est ce qui m’arrive ! Cet homme m’ensorcelle Tu sais Lauren, depuis plus d’un mois ma vie n’est qu’une suite de fantaisies diverses
Je suis folle de lui viscéralement, il est addictif, il est ma drogue.
Non ne rit pas je t’en prie
Mon Christian Grey ? Ah non ne recommence pas a me rabâcher les oreilles avec ce roman
Je ne l’ai pas lu et ne le lirais pas d’ abord. A quoi bon de toute manière c’est comme si c’était fait tellement vous en parliez autour de moi
Vadim est la représentation que tu te fais de Christian?
Ca m’émoustillerait davantage, je me décoincerais un peu ?
Stop je ne veux rien entendre.
Nous n’avons aucune pratique sado maso, pas de menottes ni de cravaches dans notre relation et rien de la sorte n’arrivera un jour.
Il me suffit de le regarder ses cheveux en bataille au réveil, mes mèches brunes mêlées aux siennes, je me noie dans le bleu de ses yeux
Si je frémis sous ses caresses si nos étreintes sont orgasmiques?
Quelle romantique tu fais Lauren
Oui je soupire, tu me pousses à bout avec ton interrogatoire. Comment veux tu que je te raconte nos ébats.
Lauren!!!
Comment le pourrais-je, c’est trop intime
Et je te connais quand tu le verras tu glousseras comme une gamine, en te remémorant la scène
Je ne dirais rien
Elle se souvient cependant que depuis quelques semaines son contact physique l’électrise, jamais elle ne l’aurait cru que ce soit possible.
Cet après-midi là dans le parc, allongée dans le pré au milieu de pâquerettes, ils sommeillent après le pique nique, elle a bu trop de vin sûrement Ils sont à l’abri des regards, de toute façon la propriété est abandonnée
La demeure est en vente Vadim en possède l’usufruit. C’est une propriété familiale, elle est magnifique, les pièces sont majestueuses et lumineuses elle aimerait bien y vivre … un jour…un rêve.
Mais pour l’heure ils sont dans le jardin, vivant l instant présent, derrière eux les blés frémissent sous la brise de ce doux après midi.
Elle soupire de plaisir à demi inconsciente, un doux sentiment de plénitude l’envahit. Vadim appuyé sur un coude lui susurre des mots doux en lui mordillant l’oreille, c’est leur premier vrai rendez vous.
Il lui caresse les lèvres par de tous petits baisers légers comme des plumes, tandis qu’une main vagabonde sous sa robe légère à la recherche de ses seins.
Elle gémit sous la caresse, des papillons viennent courir dans son ventre Vadim se presse contre elle, elle sent son désir .Ses yeux toujours clos, elle se laisse porter par toutes ses sensations olfactives. L’odeur de l’herbe mêlée au parfum musqué de Vadim. Il est à califourchon sur elle a présent, et lui mordille les seins qu’il vient de libérer de son soutien gorge de satin, elle se cambre aussitôt, c’est la première fois quelle est réceptive a ce point
Elle ouvre les yeux et leurs regards se croisent. Ils se mangent du regard. Il retire son tee-shirt mettant en évidence un torse magnifiquement sculpté, il est magnifique plus qu’elle n’avait pu imaginer, un corps parfait, athlétique la trouvera t’il belle?
A son tour elle ôte sa robe, il l’aide un peu. Elle se trouve toute tremblotante, d’excitation et de peur, peur de ne pas être la hauteur, peur de ne pas être assez belle, elle craint la nudité froide impardonnable parfois.
Mais très vite il la rassure partant à l’assaut de son corps vacillant
Lauren la ramène à l’instant présent.
Alors comment il broute mon petit gazon Lauren tu es impossible
Où est mon côté dévergondée dans cette liaison ?
Je ne suis pas prête à le raconter, oui je sais nous l’avons fait à plusieurs reprises dans le passé, mais nous avions 15 ans Lauren !!
Je t’ai mis l’eau à la bouche ? Mais n y pense même pas, c’est non !
Je vais être en retard à mon rendez vous , pousse toi que j enfile mes bottes.
Quoi mes bottes ?
Lauren !!!
Non je ne garde pas mes bottes quand je fais l’amour avec Vadim!
Tu es impossible, oui il me trouve sexy dans cette tenue. Si ça le fait bander? Tu veux savoir ? Il bande dès qu’il me voit et en n’ importe quelle tenue et oui je jouis comme une folle voilà. Satisfaite
Arrête de rouler des yeux pareils, qu’est ce que tu m’agaces
Isabelle soupire désespérée
Oui c’est un coup d enfer le meilleur depuis .....
Mais ce n’est pas que ça lance t elle rêveuse à nouveau
Tags : des mots une histoire, Olivia Billington, jeux de mots, érotique
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Commentaires
1flipperineMercredi 8 Janvier 2014 à 17:59RépondreBonjour et bravo Nefer,
Je me suis retrouvé au temps jadis, avec ton texte ; et oui, la sensualité manque désormais à ma vie, mais le souvenir en est bien vivant.
Tu as bien réussi le défi§
bonne journée
J'aime bien l'idée du dialogue et l'air de ne pas dire tout en disant !
et puis c'est très très hot.
avec le sourire
Très sympa les dialogues intercalés avec la copine : d'un côté romantisme , sensualité et de l'autre sexe et mots plus crus ....
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