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Flagorner
Atelier de Christine
Une terreur sans nom s’empare lui. Aucune possibilité de fuite, il recule déjà autant qu’il le peut. La frayeur et l’attaque la jeté au sol et il est là reculant, mais bientôt il se trouve acculé au dos d’un arbre, un oranger, un drôle d’arbre en cet endroit songe t il. L’attaque a été soudaine, il n’a rien vu venir, tout à sa contemplation de sa douce apparition. L’animal gronde, retroussant ses babines et dévoilant des crocs impressionnants effrayants, une simple morsure doit vous être fatale se dit il. Il n’a plus aucune chance, trop tard pour se relever et se mette à courir la bête l’aura rattrapé avant qu’il ne tente quoi que se soit. Apeuré le jeune homme n’ose faire un mouvement, il se tasse sur lui-même espérant diminuer la distance entre lui et la bête qui le tient en respect si près, trop près, à le frôler. Arwen peut se mirer dans les yeux étranges de l’animal, un loup peut être ou un chien sauvage, des prunelles immenses mordorées, une crinière d’un gris perlé peu commun Il sait qu’il doit maitriser sa peur, elle le dessert, suintant par tous les pores de sa peau. Il se souvient des recommandations de sa grand-mère les jours où elle tentait de lui enseigner des bases de survie, les soirs d’orage .Ces jours là étant plus propices pour la communion avec la nature. Elle lui enseignait la flore, l’usage des plantes pour des potions dont seules les femmes de la famille détenaient le secret Une transmission orale de mères en filles, ou parfois à une élue. Arwen s’ennuyait ferme ces jours la et ne cessait de flagorner afin d’être libéré au plus tôt. Ce qui ne marchait pas vraiment, Grand-Ma restait insensible aux flatteries. Elle s’agaçait, soupirait désespérée : - Tu dois apprendre, les peurs engendrent des créatures malfaisantes, Elles te reniflent à mille lieux à la ronde et se repaissent de nos frayeurs, elles s’en régalent, se plongent dans cette fange immonde. De plus la peur te ronge et te détruit de l’intérieur. Elle t’entraine dans le coté obscur et détruit le pouvoir de ton don. Son don depuis quand ne l’avait il pas utilisé ? Il s’en veut soudain et se met à rager intérieurement, il pourrait se tirer de ce guêpier grâce à lui. Pourrait-il puiser au fond de lui cette énergie nécessaire et la canaliser pour l’utiliser à bon escient ? Il devait tenter l’impossible de toute façon il serait mort bientôt
©MBCRéas
Tags : atelier de christine, jeu de lettres, des mots des histoires
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Commentaires
bonjour !! des mots communs ! oranger-flore-
j'ai du préparer mon article hier à 22h !! oups !!
bonne fin de journée- bise s!Bravo pour cet atelier Missnefer ! Super bien rendu encore une fois ! Bonne fin de ce jour à toi,
Bisous.
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Oh je l'ai zappé cet atelier...........Désolée
J'ai rien fait de la semaine !
J'avais plein de choses a faire chez moi et des papiers a regler
Parfois, il faut aussi ecrire pour le déplaisir lol