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Métaphores en P
Atelier de Violette
Partir en biberine (dépérir, faire faillite, retomber en enfance)
Planter tête banane ( faire des galipettes)
Piquer un roupillon
Partir en bibebrine est une expression souvent utilisée chez nous
dans le sens comme diraient les jeunes ajourdhui : partir en Live
j'ai fait une petite recherche
Origine de l'expression marseillaise "Partir en biberine"
La Biberine était autrefois le nom commercial d'une confiserie locale créée dans les années 1920 et constituée par une poudre de sucre aromatisée à la menthe, orange ou citron. Fabriquée à partir des années 1950 par la confiserie Le Mistral située dans le quartier de Saint-Menet à Marseille, elle était conditionnée dans un sachet de quelques grammes et vendue avec un chalumeau en réglisse à travers lequel on aspirait la poudre....Suite sur VoirtoutsavoirC'est donc cette interpretation que j'ai choisi pour mon texteL’heure ne se prétait pas à planter tête banane, Isa se trouvait trop épuisée. Elle se jeta sur son lit incapable de se dévêtir et Vadim avec sa patience d’ange la déshabilla et l’embrassa tendrement. Elle dormait déjà.
Voyage interminable, et immanquablement la soirée fut une corvée de plus.
Elle avait bien somnolé pendant le trajet de l’aéroport jusqu’à leur destination : la majestueuse demeure de Rose, ancienne plantation dans le plus pur style Georgien avec ses colonnes et ses portes au toit mansardé.
Une propriété de plusieurs hectares à laquelle on accédait par une époustouflante allée de chênes centenaires, manoir situé sur la rive droite du mythique Mississipi.
Une image féérique, on s’attendait presque à voir déboucher Ashley et Mélanie comme dans Autant en emporte le vent, ou Mama la nounou de Scarlett.
Picorant pendant le repas, dans un des meilleurs restaurants de la ville, le Cajun Créole, réputé pour son célèbre Gombo, elle n’avait nullement pu apprécier cette cuisine exotique, festival de saveurs multiples apportées par les différentes communautés, française, espagnole, africaine et créole. Un vrai melting pot culinaire.
Elle s’était excusée pour son manque d’entrain expliquant qu’un petit roupillon lui aurait été salutaire.
Mais Rose la fantasque, toujours à mille lieux de ce monde terrestre, éclata de rire :
- Dormir quelle perte de temps !
La vie se croquait à pleines dents, et pour l’heure il fallait absolument profiter des nuits endiablées de la Nouvelle Orléans, elle se reposerait demain.
Elle avait ignoré les toussotements de Thomas qui tentait désespérément de la pondérer, lui chuchotant à l’oreille que ses amis souffraient du décalage horaire.
Rose haussa les épaules, imperturbable
C’était une nuit bien trop belle, pour ne pas en profiter.
Contrainte de suivre le mouvement, Isabelle devint de plus en plus boudeuse et irritable !
Rose les entraina dans Bourbon Streets, les trompettes et les saxos y résonnaient de nuit comme de jour.
Lucille et Max les attendaient au Bourbon Streets Jazz club, elle venait de recevoir un sms. Ils avaient réservés leurs chambres dans un petit hôtel du quartier Français Le Soniat House et pour Rose s’était inconcevable, ils viendraient les rejoindre au manoir et pour ce elle comptait sur l’aide d’Isabelle qui devenait de plus en plus grincheuse au fil des heures.Mais Rose refusait de le voir.
Le manque de sommeil ne lui réussissait pas du tout et c’est probablement pour cette raison que tout partit brusquement en biberine.
Tags : atelier de Violette, le métaphores, jeux d'écritures, des mots une histoire
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Commentaires
le manque de sommeil joue beaucoup sur le moral et en plus un décalage horaire n'arrange pas les choses
Superbe participation à ce défi Missnefer ! Toujours si agréable à suivre ...
Bonne journée de ce vendredi !
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quand on travaille , on ne peut pas tout faire , ne te fais pas de souci , pour le mois de mars j'avais pensé l'eau et j'ai fait un cluster , qu'en penses tu
bisoussssssssssssss