• Tempête

    Enfin une éclaircie, il pleuvait depuis des jours sans discontinuer,

    La, pelouse détrempée chuintait sous le, poids de leur bottes.

    La maison avait pris l’eau de toutes parts. Les violentes rafales de vent avaient eu raison de la fragilité de la porte d'entrée, tout était dévasté.

    Le lambris du hall d’entrée se détachait par endroits.la tapisserie était détrempée, les meubles éventrés.

    Isabelle l’air misérable contemplait abasourdie les dégâts

    Elle en trembla de tous ses membres devant l’étendue du carnage .Blême elle réalise que la maison de son enfance est perdue à jamais, malgré tous les travaux de rénovation qui s’avèrent nécessaire, elle perdra son âme. Les larmes de colère l’envahissent.

    Personne ne peut lutter contre la nature déchaînée, personne n’est à blâmer.

    L'escalier menant à l’étage est jonché des feuilles de l’érable, et de                                                                 vaisselle fracassée, un fatras de mille objets, témoignage de la violence de la tempête, De la superbe baie vitrée du salon, sa pièce préférée de la maison, la plus claire par sa positon stratégique face à l océan il ne reste que des débris épars.

    A l’étage elle, entend les volets claquer au vent, il faiblit à peine

    Elle éclate de rire, pourtant il n’y a rien de risible d’ailleurs, et le rimmel dégouline sur ses joues tels des noirs petits ruisseaux, car elle pleure toujours.

    Inquiet Vadim, s approche d’elle.

    Elle le repousse d’un geste de la main, tourne les talons, elle veut être seule un instant

    D’un pas décidé, elle se dirige ver l’océan. L’eau est d’un vert ambré.

    Les grandes marées sont terminées, sur la plage des traces de leur passage, des troncs d arbres énormes sont léchés par les vagues encore fortes aujourd’hui,

    Elles se brisent sur les rochers en bout de plage, le vent humide souffle, un soleil timide tente de percer le bout de son nez,

    Elle s’assoit sur l'un des troncs abandonnés et contemple la ligne d’horizon, des goélands d’ un battement d ailes s éloignent dans le ciel toujours parsemé de gros nuages noirs,

    Non elle ne rendra pas les armes, non cette maison tant aimée retrouvera son faste, elle sera toujours son asile, elle y retrouvera ses aires de jeux .Après tout c’est un miracle quelle soit encore debout.

    Non la nature ne vaincra pas, elle fera ce qui faudra, pour Sa maison. Elle essuie d’un revers de main ses larmes, se lève, secoue le sable accroché à de son pantalon, pour rejoindre Vadim. Lorsqu’elle se retourne, elle le trouve là au bord de la plage, les mains engoncées dans les poches de son cardigan bleu marine.Dans son regard bleu acier, elle y lit de l’inquiétude, mais il attend patiemment.

    Elle sourit, comme elle aime cet homme qui comprend ses besoins de solitude, accepte ses sautes d’humeurs, la comprend mieux encore quelle même, et possède cette patience d’ange comme personne d’autre.

    Elle se jette à son cou et l’embrasse fougueusement Isa est persuadée en son for intérieur que leur amour est immarcescible

    - Allons nous en, les éclairs sont sur la, mer, l’orage gronde, il va pleuvoir et on ne peut rien faire pour l’instant, je vais contacter l'assurance pour une expertise, ensuite on attaquera les travaux

     

    ©MBCRéas

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 9 Février 2014 à 21:03
    colettedc

    Vraiment pleine de courage cette Isa !


    Bonne soirée Missnefer !


    Bisous.

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    2
    Lundi 10 Février 2014 à 10:35

    coucou

    je ne me rappelle pas celles là mais je pense que c'est chez babouche touge , son lien est sur la droite de mon blog

    pour ne pas changer

    bonne journée tout de même

    bisousssssssssss

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