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    Tableau du samedi de chez

    Mireille

     

     

    Elle se concentre, elle ne la voit ,pas mais son professeur veille, maman aussi, à la porte

    Du coin de l’œil,  elle pourrait la voir, mais la  moindre distraction risque de la perdre

    Maman fut une grande pianiste en son temps, l’enfant espère qu’elle parviendra à jouer la partition sans fausse note. Ses longs cheveux blonds tombent  sur ses épaules, elle est là assise sur le banc dans sa belle robe blanche  du dimanche

    Jouer sur un Pleyel , la Sonate au clair de lune ce n’est pas donné à  tout le monde.!

    Dehors le vent souffle dans les branches des platanes, mais tout  à sa musique l’enfant n’entend pas

     

     

    A vous si vous le voulez bien


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    Smaragdin

     

     a partir

    de

     

    M N A G R A I S D

     

     

      Les gardians se préparaient à la parade, les gamins jouaient courant, dans tous les sens  lancés  dans un jeu  qu'eux seuls pouvaient comprendre, sous les yeux attendris des mamans

     

    Isa se grisa de cet innocent  spectacle

     

    Au loin la marina. Elle percevait le clapotis des vagues heurtant les coques de bateaux à quai

     

    Elle mit ses mains en visière, se projetant de l’éclat du soleil. La journée promettait d’être très chaude. Immobile elle scrutait

    l' horizon, cherchant un ombre familière parmi le petit groupe affairé autour du yatch le Madiran, mais ne trouva pas celui qu'elle cherchait.

     

    Tout proche le son des sabots,  les chevaux piaffaient ,les cavaliers se rapprochaient de la barrière. Parmi eux son cousin Victor. Reportant son attention sur les 4 jeunes gens   ,elle le reconnut aisément: jeune homme d’une vingtaine d’années, athlétique, halé par le soleil camarguais, son regard smaragdin n’en était plus intense.

     

    Les filles craquaient pour lui, c’était admis dans la famille. les garçons  Fouque  s’avéraient irrésistibles source parfois de bien de querelles  de filles

     

    A cet heure, vêtu de son braio et d’un chemise à carreaux dans la plus pure tradition gardiane, il caracolait en  tête du petit groupe, son rire franc et joyeux se mêlait à celui de ses compagnons.

    Leurs compagnes ,jeunes filles en tenue Arlésienne venaient d'arriver.

     

    Un baiser doux comme une caresse déposé dans le creux de son cou la fit frissonner de plaisir, se retournant ses yeux émeraudes si semblables à  ceux de Victor ,croisèrent le regard gris acier de Vadim.

    Ils se sourièrent heureux d'être là

     

     

     Smaragdin

     


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    Un petit défi

    à 2 mains avec

    Cerise

    A vos plumes

    Poémes , citations, fiction

    tout est possible


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  • Cauchemar en montagne

     

     

    les mots

     

    domination - libération - despote - déterminé - se fixer - crampon - harpon - ligotage - glacier - cime - sommet - flanc

     

     

    Cauchemar en montagne

     

     Hallucinant, aujourd’hui au vu des images de la vidéo embarquée, elle réalisait le danger quelle avait couru !

    Quelle aventure,

    Partir à  l’assaut du glacier, ne semblait pas, pourtant aussi insensé, ni plus fou  qu’une autre de leurs escalades

    1000 fois avec Gilles son guide de montagne, ils avaient attaqué des sommets  d’une autre dimension, relevés  des défis plus dangereux  encore

    Mais jamais, à non jamais, elle n’aurait imaginé une seconde, ce parcours du combattant

    Et encore bien moins que Robert frise la démence, despote,  certes, une  réputation non usurpée mais  détraqué à ce point ?

    Une folie  qui aurait pu les entrainer dans une issue fatale

    Hissés a flanc de montagne, vaille que vaille, une coulée technique qui avait tournée au cauchemar

    Rien vraiment rien  ni personne n’avait pu raisonner  leur homme, n’y le sortir de son délire !!

    Tout avait débuté sous les meilleurs auspices, temps clair, frais et sec

    Après un vol en hélicoptère plutôt calme, pendant lequel toute équipe détendue, vérifiaient, crampons, cordes mousquetons, baudriers ,le pilote les avaient déposé   sur le plateau

    Ajustant gants, anoraks, les yeux au ciel, leur but s'élevait devant eux, la cime des arbres s’était couverte dans la nuit d’un blanc manteau, un spectacle toujours saisissant !

    Puis très rapidement pour des raisons inexplicables ils s’étaient trouvés à la rue. Et tout était parti à  vau l’eau

    Robert effrayé, probablement,  jouait de sa domination, déterminé  à les mener, hurlant  les menaçant  de ligotage et d’un  harpon (propos et objets si inappropriés en cet instant) à destination.

    Enfin après être tous parvenus à se fixer, et avoir enfin trouvé une ouverture, l’équipe  parvint à se reconnecter et Gilles reprendre sa place et les mener à bon port.

    Robert ayant perdu complètement la connexion avec le monde réel (ivresse des hauteurs, manque d’oxygène, elle se posait la question) avait dévissé près du sommet résultat des courses : fracture radiale et cubitale (une petite ostéosynthèse et tout rentrerait dans l’ordre) mais surtout des troubles comportements qui ne semblaient sévères.

    Elle poussa un soupir de soulagement, non vraiment d’un temps on ne l’y reprendrait pas 

     

     

    Cauchemar en montagne

     

     


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     Depuis une heure Laurence ne cessait de gueuler  comme un putois.

    Elle était si furieuse qu’elle ne se contrôlait plus. Isabelle la regardait sidérée

    Jamais elle n’avait vu sa sœur dans une telle colère. Soit, Nicolas dépassait parfois la mesure. Soit, il fallait bien de nos jours garder les ouverts, les ados s’avéraient être parfois si irresponsables.

    Tout de même toute cette scène lui paraissait un peu excessive et si pour de simples broutilles Laurence ne parvenait pas à garder son sang froid !

    Nicolas l’excédait au-delà du raisonnable ces derniers temps Laurence se lançait dans des débats et des discours grandiloquents  qui laissait froid le jeune garçon

    Isabelle pensait  bien que ce n’était point la bonne méthode, plus jeune que sa sœur (pour cette raison peut être) elle pronait d’autres relations  parents –enfants basés sur la confiance.

    Enfin facile à dire quand soi même sans enfant à éduquer hurlait Laurence

    Ce combat au corps à corps s’avérait perdu d’avance, personne  ne voulait céder d’un pouce

    Ni les punitions, ni les menaces  n’avaient d effets sur Nicolas, bien au contraire

    .Elle soupira, se demandant comment elle pourrait faire passer le message à sa sœur

     

     Grandiloquence


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