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    L’amour d’une maman

    C’est  se lever doucement

    A l’aube de tes premiers jours

    Quoiqu’il en coûte, toujours

    Dans ses bras te bercer

    Doucement se balancer

    Afin de pouvoir te  rendormir

    Emerveillée de  tes sourires

     

    Te relever quand tu as chuté

    Rires aux éclats de te voir buté

    Obstiné, vouloir obtenir

    Aller vers elle, courir, venir

    Afin de se faire embrasser

    Pour guérir d’un genou blessé

    C’est guetter le retour de l’école

    Ecouter tes histoires drôles

     

    S’inquiéter, ne pas dormir

    Quand vient le temps de sortir

    Enrager, se battre pour des riens

    De ces petits tracas quotidiens

    T’embrasser après les disputes

    Ce n’est rien, on discute

    Accepter tes amis, ton amie

    C’est  l’amour de ta vie

     

    C’est la fin de l’innocence

    C’est le temps de l’impatience

    Ton départ il faut  approuvé

    C’est le monde dont tu as rêvé

    Et combien toujours fière

     

    Quelque soit la filière

    C’est t’aimer intensément

    De l’amour d’une maman

     

     

    L'amour dune maman

     


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  • Chez Christine

    avec les lettres

     

    I G O S L U E A G A

     

    SIALAGOGUE

     

    le mot

    SIALAGOGUE

     

     

    SIALAGOGUE

     

    Berk ce gout d’algue persistant dans ma bouche, absolument insupportable avec son effet sialagogue qui me donne sans cesse des hauts de cœur

    J’ai du me concocter une tisane de sauge

    Mon estomac danse la gigue depuis 3 jours

    Mais quel idée ce weekend culinaire à Deauville, soit la ville est  sublime même en cette saison Enfin week end culinaire c’est vite dit, c’est quoi cette mode de cuisine moléculaire !

    Louis voyant ma mauvaise  mine me salua en passant et me proposa de me raccompagner à l’hôtel et les autres folasses toutes excitées  m’ont laissé choir comme une veille chaussette inutile

    Louis bof, il est space tu sais bien, me donne parfois la chair de poule, mais devant ce gage de bonne volonté, j’ai accepté de lui indiquer  ou je logeais.

    -  Au goulag

    Ne ris pas je t’en prie, lui aussi en resté pantois :

    c’est là que tu loges ? S’enquérit- il

    Mais c’est bien le nom de cette fichue auberge

    Bon les aléas d'un voyage de dernière minute, et tu connais Solange

    Cesse de rire, ces journées furent hor-ri-bles, pas gaies du tout, et la, je te passe les détails  de ma fin de journée, rien que d’y songer  j’en salive de dégoût.

    Oui je suis de mauvais poil, surtout après toi, qui t’es débinée avec brio. Moi pauvre idiote, j’ai foncé comme une crétine, me faisait une joie de ces quelques jours à Deauville.

    Oui je sais, je te hurle dessus bien que tu n’y sois pas vraiment pour quelque chose.

    Mais çà soulage. Je t’en veux un peu, beaucoup même, tu aurais dû m’en empêcher, tu es Mon Amie.

    Et sur ce Ludivine raccrocha, lançant Isabelle mi amusée, mi interloquée.


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    Les mots imposés étaient :


    Plume, épistolaire, échange, relation, courrier, essoufflement, assortiment, liaison, amoureux, carte, rencontrer, lettre, souvenir, distance, train, couleur, pantin, pétrifier, perpétuel.

    Les plumes 16 : Correspondance

     

    Tous les jours le facteur  me remet le courrier

    Consciencieusement, je  le trie, en fait des petits tas bien nets, et les range dans les casiers correspondants  à chaque locataire. C’est ma mission, jeter toutes ces publicités envahissantes des boites, monter le courrier aux personnes handicapées (oups non ce n’est pas politiquement correct, je ne dois pas dire çà ajoute madame Loiseau désolée).

    C’est une tradition dans la conciergerie de cette résidence.

    Je m’acquitte de bien d’autres taches, mais je m’applique et j’adore ce moment de la journée  ou elle je  dois distribuer toutes ces lettres

    Je ne suis pas  voyeuse, voyez-vous madame Legoec, mais je  constate que pour la plupart des résidents, factures  et prospectus s’accumulent, ils ne viendraient même  pas les récupérer. Jamais ils ne s’arrêtent à la loge.

    Ah pour se plaindre sont fort croyez moi ! Ma préférée, la petite Isabelle, la belle jeune femme du 5° Appt 115 B.

    Oui bien sûr que vous la connaissez, c’est une de vos clientes à la boucherie

    Oui c’est çà, la belle brune élancée toujours si élégante

    Oh là là ! Toujours dans la hâte, toujours  fébrile, c’est  un ravissement perpétuel que  d’y assister, quand elle s’en vient  récupérer son courrier.

    Ah comme cette gamine me  plait, douce, agréable, polie, bien élevée quoi ! Comme il se disait de  mon  temps, signe d’une bonne éducation. Un peu désuet, dites-vous ?

    Elle hausse les  épaules n’a pas compris mais ne l’avouera pas et poursuit

    Mais quelle tristesse dans son regard depuis plusieurs mois.

    Mon oreille trainante (bien sur que non je n’écoute  pas, j’entends  A quoi  bon posséder 5 sens  s’ils ne sont point exploitables ! Elle discute au téléphone vous savez, et j’ai bien cru comprendre que  sa  liaison avec ce beau jeune homme, Vadim c’est son prénom, bat de l’aile

    Ils sont séparés mais ils entretiennent un échange épistolaire qui semble bien satisfaire  demoiselle Isabelle, depuis elle sourit plus souvent.

    Ben oui je suis un peu « sychologue » oui vous avez raison c’est psychologue, oui  je suis douée, je ressens une relation peu commune, et la Mlle Isabelle s’ouvre comme une corolle sous l’effet d’un soleil bienfaisant à chaque lecture. Bien sur que je sais ce que c’est une correspondance épistolaire, j’ai été à l’école vous savez, j’ai mon BEPC ! Ah vous me trouvez poétique aussi ?

    Madame Loiseau bombe le torse, fière, poitrine en avant, les mains sur ses hanches.

     De la réconciliation dans l’air ? Surement toutes les semaines le lundi, la belle lettre est là, personne n’écrit plus de nos jours et encore moins à ce rythme, lui réglé comme du papier à musique sans  essoufflement.

    Les   djeuns (comme  elle se plait à le dire) Pff !!  sms, e-mails, ne connaissent que ce moyen bref et  rapide de communication

    - Enfin madame Loiseau ! Pas que les  jeunes pourquoi être si réducteur l’Homme d’aujourd’hui, un phénomène de société, lui répond Mme Legoec.

    Non non, madame Legoec je vous dis que les jeunes ne savent plus écrire, croyez moi sur parole.

    Combien de cartes,  un bel assortiment de souvenirs de vacances : coucou c’est nous, il fait beau, bisous ! circulent entre  mes mains

    Une horreur je vous dis et encore je vous passe sur le choix douteux, humoristique, qu’ils disent !

    Ils communiquent sur la toile ? Quelle toile ? Ah internet ?

    Vous aimez vous madame Legoec ? 

    - Cà rend la distance inexistante, çà va vite et on peut se voir, c’est comme si vous étiez à coté répond son interlocutrice

    Mouais !  Si vous le dites .Ah vous avez des enfants loin, au Japon et c’est moderne et visuel?

     

    Que voulez vous moi j’adore les lettres, l’odeur, le papier, l’écriture et avec celles du jeune amoureux de Mlle Isabelle du plaisir !

    Ca me change de  mon train train quotidien, je rêve !

    Sur que j’aimerais connaître le contenu et le rencontrer aussi, ce jeune homme Et non, pas encore cette chance !

    Hier,  toujours aussi impatiente, elle a décacheté la lettre devant moi,  je l’ai vu se pétrifier, elle tremblait tellement, le billet d’avion s’est échappé  de l’enveloppe, un billet pour l’Australie, ben que voulez vous ,ma vue est excellente  .Elle va partir c’est évident. Elle en toute ragaillardie.

    Ah oui une bonne nouvelle, elle semble si malheureuse sans lui.

     

     

     

    Les plumes 16 : Correspondance

     Bon je  crois que j'ai raté une consigne, je viens de passer  et m'en rendre compte

    Zut tant pis


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    Jouer avec les mots

     

    à partir de cette image

    pour la petite fabrique d'écriture

    je n'ai pas envoyé ma participation

    trop de contraintes pour moi

    et manque de temps

    mais je me suis laissée tentée par cette photo

     

    Jouer avec les mots

     

     

    Isa s’arrêta un instant pour souffler, elle en profita pour consulter à nouveau sa monte Cartier. Sertie de diamants, cadeau de son père pour ses 18 ans.

    Bon finalement elle n’était point en retard, ce qui lui arrivait souvent tant sa manie de trouver la tenue parfaite l’obsédait à chaque  rendez vous

    Ce matin n’avait pas failli à la règle, après moultes essais et les aiguilles de la pendule tournant inexorablement, elle avait opté pour une tenue quelle regrettait presque  maintenant

    Le temps perdu sur le périphérique à cette heure de pointe, n’arrangeait point la situation  et le tout jouait  sur ses nerfs mettant sa confiance  elle, comme d’habitude à rude épreuve.

    Sa jupe crayon, son chemisier de soie et  ses chaussures Louboutin ne semblaient plus si adaptés en réalité Certes cette tenue lui sied à ravir, élégante, sobre. Mais il lui a fallût  garer sa  petite mini  à 15 mn  de là, les aiguilles de sa montre s’affolant, hâter le  pas, ne pouvant point courir (avec 15 cm de haut  impossible sans se tordre la cheville)

    Essoufflée en nage, elle stoppe net devant la grille du Jardin des  Fleurs qu'on appelle aussi le jardin suspendu car il  surplombe la ville

     Reprend  toi  ma fille, trop tard pour des regrets, allez ce n’est point un désastre, tu n’es pas  trop chiffonnée

    Son cœur bat la chamade bien sur, les  raisons : sa hâte et l’appréhension de ce rendez vous

    - Je fais demi-tour et l’appelle de la voiture en invitant une excuse

    - Non idiote, c’est la  chance de ta vie, un mec pareil, tes amies te piétineraient pour arriver jusqu'à lui

    Respirant un bon coup Isabelle franchit la grille  pénètre dans le jardin, des bancs invitent à la détente, sous l’effet de la petite bise des haies de fleurs multicolores  bruissent doucement  et ce petit vent léger lui apporte des effluves sucrées de ces fleurs dont elle ignore les noms. Un homme de haute stature, cheveux noirs, lui tourne  le dos, elle sait que c’est lui. Accoudé au muret surplombant la ville en contre bas, il semble décontracté dans son chic costume gris perle, une grande marque probablement.

    Elle se fige se demandant comment l’accoster, lui effleurer l épaule ?  Trop  familier

    Toussoter ?

    Mais le crissement  du gravier sous pas a alerté  Vadim, à moins  que ce ne soit un sixième sens il se retourne lentement. Son regard gris pétille, heureux de sa présence

    - Vous êtes venue lui dit il simplement et la prenant par le coude il l’incite à s’asseoir sur le banc tout proche

     

     

    Jouer avec les mots

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    Pour Violette

     

    Il ne cessait de faire le zouave depuis des heures.

    - A ce train d’enfer, c’est clair il ne ferait pas long feu se disait Lucille, surveillant  Nicolas du coin de œil

    Son frère  s’empêtrait parfois dans des situations inextricables,

    Une fois de plus sa mère  n’apprécierait guère (un euphémisme) de le voir rentrer fin saoul.

    Pas un jour sans  disputes interminables, des hurlements, des pleurs, des avertissements désespérés et vains, quelle forte tête il était, rien ne le faisait jamais céder.

    Jeanne réprouvait ses fréquentations, son style gothique, les tenues hallucinantes, les visages fardés de blanc, les lèvres  ourlées de noir et tout à l’avenant composant ce penchant pour le morbide.

    Lucille plus jeune que son frère, n’appréciait guère non plus les amis de Nicolas, elle admirait plutôt les jeunes élégants au physique de rêve ressemblant à ses vedettes de cinéma préférées comme Ian Somerhalder.

    Pour l’heure  elle se préoccupait plus de son frère se demandant comment le sortir de là sans l’intervention de sa mère et la sempiternelle dispute qui se profilait à horizon.

    Elle s’effrayait de le voir filer du mauvais coton. Ne lui restait plus qu’à requérir l’aide de tante Isabelle, de toute façon personne ici ne se trouvait en état de conduire , et elle bien trop jeune pour tenir le rôle de Sam

     

     

    Forte tête

     


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