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    Vadim se trouvait tendu et une sourde angoisse l’étreignait constamment ces derniers temps. Son ami d’enfance Charles, valétudinaire et névrosé de surcroit, se trouvait hospitalisé depuis hier en réanimation de l’Hôtel Dieu. L’équipe médicale s’avérait être peu liante, force de reconnaître que de pas être membre de la famille posait problème afin d’obtenir des nouvelles, et de ce fait, souvent, éludait les questions.

    Inutile d’insister car aucune approche ne se trouvait être la bonne. Désespérant d’être le témoin de sa dégradation, de le découvrir plus livide chaque jour davantage

    Un adulte, dans la force de l’âge, mais encore trop jeune pour quitter ce monde, devenu une petite chose toute rabougrie sur son lit d’hôpital. Devant lui Vadim se composait un visage serein, poussant jusqu’à plaisanter, évoquant leurs souvenirs de jeunesse comme la fois ou ce bel éphèbe italien l’avait trouvé fort à son gout, et Charles horrifié de telle proposition, lui qui aimaient tant les femmes !

    D’ailleurs les filles l’adulaient, elles évaluaient leur chance de succès entre elles, supputant laquelle serait l’élue, jouant de leur éventail de charmes pour le séduire.

    Si Vadim s’était trouvé audité sur le nombre de filles que Charles avait eu la bonne fortune de séduire (baisé langage plutôt vulgaire mais plus approprié) il n’en aurait rien dévoilé même s’il en avait su le nombre exact, ils étaient jeunes , séduisants et les jeunes filles toujours consentantes et fières de s’exhiber à leurs bras même pour un temps très court .Ils étaient empli de vanité, prétentieux. D’une autosuffisance, bassesse, se moquant de la laide, coupables de mille vilénies, s’élevant jusqu’ à un niveau de bêtise et de méchanceté incroyables, il l’avait réalisé récemment, depuis son coup de foudre pour Isabelle

     

    ©MBCRéas

     

    Charles


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    Vadim et Aurélien se retrouvèrent dans le jardin du parc

    Rendez vous pris depuis plusieurs semaines

    Les travaux avaient débuté depuis quelques jours et la demeure s’en trouvait rajeunie, après juste quelques coups de peinture

    La bibliothèque avec son haut plafond   et sa tapisserie jaunâtre, prendraient des nouvelles couleurs chaudes et chatoyantes

    Quelques idées d’aménagement lui trottaient déjà dans la tête. Vadim avait déjà repéré des fauteuils dans lesquels, ils liraient confortablement installés face à la haute cheminée en marbre rose du Portugal les soirs d hiver

    Pour l’instant les couleurs juraient terriblement avec l’ameublement actuel, quel manque de gout !

    Les déménageurs devaient venir retirer les meubles et les travaux dans cette pièce commencer dans la semaine

    Vadim s’était vu aliéner cette propriété et dans un premier temps au vu de cette horreur, prévu de la vendre, sachant qu’il n’y élirait jamais domicile

    Mais il avait vu le regard pétiller chez Isabelle la première fois qu’ils étaient venus, elle avait hoquetée de stupeur en entendant qu’il souhaitait s’en débarrasser et au plus vite

    Pour elle c’était une injure pour ceux qui lui en avait fait don, une demeure aussi altière dans sa famille depuis autant de générations

    Quel magnifique héritage. Elle se verrait bien la taulière quand a elle, lui avait elle soufflé après avoir embrassé d’un regard le magnifique hall d’entrée

    Quelle atmosphère relaxante, le temps semblait ralenti, suspendu !

    Après la visite du parc ils visitèrent l’ancienne laiterie que l’on rejoignait par l’allée bordée de rosiers rouges, qui reliait toutes les dépendances annexes et menait jusqu’au lac

    Isabelle semblait subjuguée.

    Aurélien l’attendait les plans pour l’aménagement des jardins sous le bras.

     

    ©MBCRéas

    Les travaux


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    Quel discours amphigourique !

    Vadim en était estomaqué. Présentation graphique, imagier et musique de fond, une horreur

    Il n’aspirait qu’à s’enfuir

    Ce colloque s’avérait d’un ennui et Quimper en cette saison…

    Par chance la météo s’annonçait clémente pour ce week end.il semblerait que les températures allaient grimper dans la journée et ceci s’avérait de bon augure.

    Certes il n’irait point se promener au bord de l’Odet, ni se promener dans la partie historique, car à cette heure il entendait le vent mugir au dehors et cette perceptive ne le tentait pas.

    Mais le jacuzzi de l’hôtel semblait un bon compromis tout comme la piscine couleur aigue marine.

    Avant tout il ferait sa séance de jogging, la petite cure d’agrumes l’aidait à renforcer ses défenses immunitaires et il en faisait un crédo à chaque nouvelle saison hivernale.

    Il avait repéré un petit trajet partant de la Chandanielerie (belle petite maison d’hôtes Isabelle l’y rejoindrait le lendemain) le jardin avait pris des teintes rougeoyantes automnales   Il lui faudrait bien sur affronter la froidure nocturne, peut être qu’il sentirait la sentirait piquer un peu trop mais Vadim se trouvait être accro au jogging et où qu’il aille sa tenue se trouvait prête et en adéquation avec le climat. Cette saison automnale se trouvait être sa préférée bien qu’à ce jour les journées soient plutôt fraiches pour le mois mais il s’en accommoderait

    Car quelque soit le temps, cette petite séance nocturne le mettrait de bonne humeur

     

    ©MBCréas

    Quimper


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    Les gardians se préparaient à la parade, les gamins jouaient courant, dans tous les sens lancés dans un jeu queux seuls pouvaient comprendre, sous les yeux attendris des mamans

    Isa se grisa de cet innocent spectacle

    Au loin la marina. Elle percevait le clapotis des vagues heurtant les coques de bateaux à quoi

    Elle mit ses mains en visière, se projetant de l’éclat du soleil. La journée promettait d’être très chaude. Immobile elle scrutait l horizon, cherchant un ombre familiarise parmi le petit groupe affairé autour du batch le Madiran, mais ne trouva pas celui quelle cherchait.

    Tout proche le son des sabots, la sortie de sa contemplation, les chevreaux piaffaient .l es cavaliers se rapprochaient de la barrière. Parmi eux son cousins Victor.

    Elle le reconnut aisément, jeune homme d’une vingtaine d’années, athlétique, halé par le soleil camarguais, son regard smaragdin n’en était plus intense.

    Les filles craquaient pour lui, c’était admis dans la famille. les garçons () s’avéraient irrésistibles source parfois de bien de querir de filles

    A cet heure vêtu de son braio et d’un chemise a carreaux dans la plus pure tradition gardiane, il caracolait une tête du peint groupe, son rire franc et joyeux se mêlait à celui de ses compagnons.

    Un baiser doux comme une caresse déposé dans le creux de son cou la fit frissonner de plaisir, se retournant ses yeux émeraudes si semblables à ceux de Victor croisèrent le regard gris acier de Vadim

     

    ©MBCRéas

    Fête camarguaise


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    Dans quelques jours l’Epiphanie, une autre de ces fêtes religieuses  

    Pour Vadim enfant, journée gourmande , avec ses distributions de friandises et cette fabuleuse galette de rois que cuisinant sa grand-mère et de merveilleux instants de bonheur Souvenirs de la grande table avec sa belle nappe blanche brodée ,les verres en cristal étincelants , cette belle vaisselle que l’on ne sortait que pour les grandes occasion

    Bien sur Noël se fêtait comme il se doit, mais pour sa grande mère aux origines espagnoles les cadeaux se distribuaient le jour des Rois. Sa madeleine de Proust, la galette et il se trouvait renvoyé à ces merveilleuses journées

    Mamie Isabel, nippée comme une princesse présidait la table, il fallait s’approcher d’elle en apnée, les effluves de son lourd parfum entêtant, celui des fêtes mêlé, vous prenant à la gorge

    Avec ses cousins ils se moquaient de cet accoutrement bizarre (les enfants sont cruels parfois) elle fronçait les sourcils, consciente de leur moqueries, peinée mais cela ne durait pas

    Mamy Isabel la bonté même, tolérante comme peu, douce aimante, ne connaissant pas la haine marmonnait dans sa barbe quelques mots en espagnol qu’ils ne saisissaient pas.

    Elle tapait dans ses mains et que la fête commence par la distribution de cadeaux à ces petits monstres puis nous dégusteront la tarte nappée au chocolat chaud .Plus personne ne pipait mot

     

    ©MBCRéas

     

    Epiphanie


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