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"Le plancher des vaches" Lune de miel Le démon de midi Larguer les amarres
Valises bouclées, Zoé est prête pour ce voyage, cependant elle appréhende de quitter le plancher des vaches. Assise au bord du lit elle attend Lucas parti chercher la voiture.
Autant elle ne craint pas l’avion, autant le bateau lui fait peur .Elle se conditionne dans quelques heures il lui faudra lâcher les amarres.
Une petite boule lui noue le ventre, elle ne devrait que songer avec bonheur à sa lune de miel
Direction les Maldives un séjour de rêve, dans une ile paradisiaque, oui mais, les souvenirs d’enfance et ses peurs de l’eau la submerge. Pourtant elle s’est laissé convaincre par son beau ténébreux, une croisière à bord d’un voilier jusqu’à leur destination.
Lucas la quarantaine, brun des yeux verts pétillants de malice rattrapé par le démon de midi, l’a séduite après avoir abandonné femme (sans enfants) pour elle Zoe, jeune femme de 10 ans sa cadette. Lucas enlisé dans une vie de couple monotone avec Lisa sa compagne au caractère rigide et multi conventionnel rêvait d’aventures et de voyages à travers le monde ,Lisa une petite vie bien réglée, tranquille, sans surprise ,elle n’aime pas du tout les surprises.
Zoe pétillante rousse dynamique s’est trouvée très vite sous le charme et malgré leur différence d 'âge qui l’a un temps faite hésiter, s est laissée convaincre Lucas et elles partagent tellement de gouts communs.
Et qui sait ce que réserve demain, Zoé aime vivre l'instant présent, de plus elle est très amoureuse et donc prête à toutes les folies.
©MBCRéas
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Pour atelier de Christine
L’exposition des tentures indiennes s’avérait être un franc succès .
Les pièces prêtées par les divers musées, des petites merveilles.
Vadim et Isa admiraient ce magnifique palampore aux magnolias, la perle de l’exposition
Quelle chance de pouvoir admirer cette pièce maitresse de la collection textile. Ce Musée de la Compagnie des Indes possédait vraiment de superbes objets
Une véritable féerie indienne, des textiles au mobilier en passant par la porcelaine.
Vadim avait tenu parole en lui permettant de l’accompagner lors de leur visite de Lorient
Ils s’étaient rendus la veille à l’opéra écouter la Traviata .Une pure merveille, la direction musicale, un sans faute.
La chanteuse interprétant Violetta bissée comme il se doit. Epoustouflante sous les feux de la rampe.
Ce rappel du public, l’avait profondément émue .Tous les spectateurs purent le voir, une larme perla au coin de son œil, elle ne fit rien pour la retenir
Isa souriait heureuse au souvenir de cette belle soirée.
Pour finir ils s’étaient promenés le long du quai de Indes et assisté aux préparatifs des pécheurs qui s’en allaient ensuite pour la pêche au lamparo.
La soirée s’acheva au Café Leffe, la vue sur le port de plaisance attirait les foules, tout comme la cuisine, l’arome s’en dégageant titillait vos papilles. Son décor loin des concepts de grande pompe ne laissait pas indifférent.
Malheureusement demain ils rentreraient sur Paris, Vadim venait de recevoir un appel important, le contraignant à écourter son séjour et Isabelle ne souhaitait pas rester seule
Ils reviendraient pour terminer leur visite et elle espérait pouvoir à nouveau lamper ce chouchen quelle appréciait depuis sa découverte.
©MBCRéas
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Attente, espoir, guérison, miracle; mystère, vie, déclarer, dire, mots, noms, communs, partout, là-bas, loin. Ailleurs.
Lucille raconte à Rose comment elle s’était trouvée ainsi en attente avec un espoir de changement, Il l’aimait déclarait il après chaque nouvelle dispute et ne comprenait pas ce qu’elle n’appréciait pas, enfin plus, dans leur relation particulière. Au contraire il ne la désirait que d’avantage, ne voyait elle pas l’effet stimulant quelle provoquait chez lui ? Les mots ? Inutiles. Elle-même vibrait comme un violon lors de leurs étreintes passionnées Le quotidien des autres couples s’avérait être d’un commun, souhaitait elle vraiment une telle relation monotone ?
Rose reste abasourdie, se demandant comment Lucille a pu supporter de vivre une relation aussi tordue. Lucille pour la première fois depuis longtemps parvient à partager son histoire avec quelqu’un d’autre que sa psychiatre.
C’est difficile et de chaudes larmes coulent le long de ses joues pendant quelle se tord nerveusement les mains. Malgré toutes ses années la blessure ressaigne depuis cette maudite lettre et ses photos.
- je vais le dire Lucille ce mec est un grand malade et très dangereux de surcroit. Tu dois rester loin de lui et prendre des mesures drastiques pour te protéger. Je vois qu’il t’a cherché partout le bas en France et t’a retrouvé.
C’est lui qui devrait voir un psy mais je ne crois pas au miracle. La preuve l’opportunité s’est présenté à lui et il et rien fait pour changer à ce que j’entends. Je dirais même plus ,il devrait être interné. Aucune possibilité de guérison. Un enfant dans un délire pareil !
- Quand j’ai senti cette petite vie en moi, j’ai vainement espéré des changements, mais son comportement ne s’est point modifié.
Quand je lui ai suggéré de suivre une psychothérapie, il m’a traité de tous les noms et j’ai entrevu une leur de folie dans ses yeux. La peur ne m’a plus laissé de répit. Il reste toujours un mystère pour moi, un homme cultivé passionné, attentionné et soudain …
Lucille frissonne se souvenant des jours après qu'elle lui annoncé penser être enceinte.
Elle avait très vite compris la nécessité de rapidement se trouver ailleurs. Après des nuits d’angoisse sa décision fut prise, elle s’enfuirait. L’arrivée d’Antoine ne l’aiderait pas au contraire. Car désormais elle lui appartiendrait pour toujours. Il utiliserait Antoine pour la manipuler encore davantage.
- Le problème vois tu Rose c’est qu’il est persuadé que je lui ai volé quelque chose qui lui appartient. Antoine n’est pas un objet c’est mon fils et Adrian n’est que son père biologique.
C’était la première fois depuis longtemps que Lucille prononce le prénom d’Adrian .Elle s’aperçoit que finalement malgré ses peurs ce prénom ne la trouble plus.
©MBCRéas
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souhait – voeux – mutation – émigrer – desideratum – melting-pot – cours – plastique – fausser – furtivement – cacher – clandestin
Consigne facultative : commencer votre texte par "J’ai la ferme intention de lui dire la vérité. Sans me chercher d’excuses."
J’ai la ferme intention de lui dire la vérité. Sans me chercher d’excuses.
Voilà c’est dit maintenant il faut s’y tenir. Obtenir le courage de mettre un terme à une relation qui s’effiloche Le souhait de Georges, s’y prendre en douceur.
-Vraiment s’effiloche ?
Et tes rencontres clandestines avec cette belle brune à la plastique irréprochable un petit accro réparable surement? Ton desideratum, lui fausser compagnie sans heurts, ni fracas ?
Honte à toi, souffle sa petite conscience. De plus continue t elle de chuchoter, une fois de plus ta rupture va l’anéantir, tu lui as trop laissé croire une possibilité de vie commune
Mais à quoi tu joue bon sang. ! Tu n’as de respect pour personne ?
- Pff cet homme est constante mutation, répond petit démon intérieur. Nous penchons pour un joyeux melting pot. Les différentes langues et la diversité ne sont point un problème de plus elles stimulent nos esprits et nos corps. Allons ami va cours vole, Soit un petit bourdon butinant parmi toutes ces belles créatures.
Pourquoi s’en priver, la ville regorge de 1000 possibilités, et rencontres furtives oui et pourquoi pas. Nul besoin d’émigrer vers des villes voisines.
Allez met un terme à cette liaison étouffante.
- Etouffante ! Cette fille formidable .Rien ne nous est arrivé de mieux depuis des lustres ! Mais rompre serait vraiment plus honnête.
Oui mon ange et mon démon intérieur se trouvent pour une fois sur la même longueur d’onde
La rupture s’impose, mais est il nécessaire d’avouer toute la vérité ?
- Oui
-Non
- Assez lance Georges à voix haute, je décide
Petit démon glousse persuadé qu’il va gagner, mais petit ange se prépare au combat il lui faut avoir gain de cause.
©MBCRéas
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prendre comme base un poème et de le changer à votre façon..
Sans vous soucier des rimes, pieds et autres, sauf si vous vous en sentez capable..
et d’en faire autre chose….(histoire, parodie,…)
Aujourdhui
Maitre Corbeau et le renard
Maître Ballard, sur son bureau perché,
Préparait son playdoyer
Elève Renard, en l'apparence stressé,
Vers elle ,vint se placer
Bonjour, Maitre Ballard
Quelle élégance, quel regard !
Cette coiffure sans mentir
vous va à ravir
Vous êtes la plus belle des avocates
Une belle allure d’aristocrate
A ces mots maitre Ballard toute en émoi
Allez ne soyons pas petit bourgeois
Elève Renard le plus canon des élèves
Et si ce défi je relève
Celui pour qui tout le monde frissonne
Je veux bien être polissonne
Oui je me glisserais bien dans ses bras
Dans ma belle tenue d’apparat
Oui vient dans mon lit
Mon bel ami
Elève Renard de rire aux éclats
Laissez tomber vos falbalas
Juste honorer un pari, grosse bête
Avez-vous vous votre tête ?
A mon bras pour un soir consent
Maitre Ballard enfin comprend
D’un odieux pari victime
Se sent blessée dans son estime.
A de doux compliments
Se méfiera désormais longtemps
©MBCRéas
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