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    par Missnefer intérimaire de Christine

     

    N - O- R - Q- E- T- I- U -N  

     

    Allez  faites  travailler vos méninges et à vos plumes

     

    Indice : mot ancien veut faire "le béu" comme on dit en Provence

    Bon vous savez pas ce que veut dire faire "le béu " ?

    ben faire le beau


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    oups j'ai encore fait une erreur de date

    on publie pour le dimanche

    heureusement vous suivez bravo

     

      Merci à vous tous de m'avoir acceptée comme intérimaire

     

    Laurent

    Ghislaine

    Lady Marianne

    Violette

    Simcet

    qui se sous estime

     

     

     

     


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    Atelier de Christine par intérim

     

    R-N-B-E-Q-E-A-R-B-U-L-I

     

    Brinquebaler :

    Autre orthographe  : bringuebaler.

      Sens Agiter quelque chose dans tous les sens, balancer d'un côté à l'autre

    Familier. Ex Le bus nous a brinquebalés pendant le trajet. J'ai des courbatures partout à cause de cela !

     

    Brinquebaler

     

    - J’ai la berlue ma parole, tu vois cette fille en costume d' arlequin, c’est Aurelie

    - La baleine ? Impossible, la derrière fois que je l’ai vu elle ressemblait toujours à une grosse barrique.

    -Tu parles des années lycée ! De l’eau a coulé sous les ponts, waouh elle est très mince, la pauvre comme elle en bavait. Christophe ce sacré branleur l’avait coincée un jour sous le laurier rose pour tenter de la peloter, rien ne l’arrêtait celui la, il n’en a pas eu du regret Laurent le frère d’Aurelie lui a mis une  branlée! 

    - Je m’en souviens, il veillait sur sa petite sœur, c’était un très beau garçon, j'avais flashé sur lui en cours d'économie, malheureusement, il n’a jamais daigné me jeter un regard.

    - Surement qu’il n’appréciait pas trop la peste que tu étais, surtout avec sa petite sœur. Soit, tu étais la reine du lycée mais la fille la plus détestée et détestable du bahut, même moi, je ne te supportais pas certains jours ! Tu espérais en faire ton larbin, il n’était pas du genre à se laisser berner.

    Lauren fit la moue et Isabelle vit luire un petit éclat rieur dans ses magnifiques yeux bleus. Que de souvenirs

    -Tu te souviens de la sortie scolaire ? Nous nous sommes entassés dans la voiture de Madame Hortensia la prof de français, dans une veille berline toute cabossée avec des autocollants Peace and Love ! Nous voila partis brinquebaler sur les routes de campagne direction la grande ville pour la visite de ce musée dont j’ai oublié le nom. Nous l’avions convaincue d’aller à la plage ensuite. Tu t’étais endormie au soleil, et tu es revenue toute brûlée Nous étions pompettes les garçons nous avaient fait boire de la bière, madame Hortensia était furieuse, elle n’arrivait jamais à nous gérer, la pauvre. J’en ris encore, tu voulais peaufiner ton bronzage pour ton rendez vous avec Laurent ce jeune homme aux dents de requin.

    Isabelle lui donne une petite tape sur la main.

    - Oui, tu dis çà parce qu’il ne pouvait pas te blairer.

    - Pff !! N’ importe quoi ! Tous les mecs bavaient sur moi, j’étais irrésistible, je le suis toujours d’ailleurs.

    - Quelle modestie Lauren ! Aurélie nous a reconnues je crois, elle vient vers nous souffle Isabelle

    En effet la belle Arlequine brune qui ne ressemble plus du tout à l’obèse adolescente se dirige droit vers elles, un jeune et beau trentenaire à son bras.

    - Un bel ibère dont je ferais bien mon 4 heures marmonne Lauren tandis quelle se compose un visage de circonstance. Elle n’est pas très rassurée, elle l’ancienne peste, aussi prend elle les devants.

    - Aurélie ! Waouh quelle agréable surprise, tu es sublime et se tournant vers le jeune homme lui adresse son sourire enjôleur.

    Aurélie voit le manège et pose un bras très possessif sur celui de son compagnon. Elle se penche pour embrasser les jeunes femmes du bout des lèvres en une accolade très mondaine.

    -Quelle surprise en effet de vous rencontrer à ce bal costumé après tant d’années, j’en profite pour vous présenter mon fiancé François Victor Beelemont .

    Et elle colle sa main ornée d’un solitaire à la taille impressionnante sous nez de Lauren qui la regarde médusée. Beelemont est connu pour être très fortuné et la petite Aurelie, cette fille d’ouvrier vient de gagner le gros lot. Sans leur laisser le temps de la féliciter Aurelie entrainant son fiancé dans son sillage, les abandonne devant leurs cocktails.

    - La soirée commence bien, venir nous narguer comme çà !

    Isabelle éclate de rire

    - Jalouse-toi ? Tu as tous les hommes que tu veux !

    - Oui mais tu reconnaitras que ce jeune homme a tout pour plaire lance t elle à son amie en avalant d’un trait son mojito. Et c’est quoi ce truc de venir nous mettre sa bague de fiançailles sous le nez ?

    - Arrête de râler on est là pour s’amuser et puis elle te rend juste la monnaie de ta pièce.

    - Quoi après tant d’années ?

    - L’occasion fait le larron et je crois quelle te connais par cœur, la preuve çà marche ! Vadim est en  retard je vais l’appeler

    - Mouais appelle ton amoureux, je vais nous chercher de nouveaux mojitos et voir si je ne trouve pas un petit casse-croute à mon gout.

    Isabelle soupire, Lauren reste incorrigible. Vadim répond à la première sonnerie, elle sent au son de sa voix qu’il n’est pas dans son assiette, en quelques mots il lui explique la situation, des problèmes au boulot, il ignore à quelle heure il pourra se libérer Isabelle raccroche déçue.

     

    ©MBCRéas

     

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    Brinquebaler

     

     


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  • Atelier de Ghislaine

     

     

    Les 10 mots seront ; Blanche, vaillant, lance, compromis, balance, légion, planète, diffuser, flâneuse, clapotis.

    °°°°°°°°°°

    Ou faire un texte qui s'appelle un Lipogramme

    Texte sans la lettre H dans le récit !

     

    Bon pour le lipogramme on verra plus tard

     

    Atelier 50 Ghislaine

     


    Blanche comme un linge, Lucille balance la photo sur le bureau comme si elle lui brulait les doigts.
    - C’est impossible, impossible, je me souviens bien de la période ou elle a été prise, je ne suis pas revenue dans cette chambre depuis
    Elle se torture le cerveau, qui va donc pouvoir répondre à ses questions
    Sa mère n’est plus très vaillante, et les habitants de cette maison ne sont pas légion.
    Une angoisse diffuse l’envahit, non Adrian est là bas de l’autre coté de l’océan, elle en est sure, oui mais les distances à parcourir sur la planète de nos jours ne sont pas si grandes.
    - Non il ne peut pas m’atteindre il est en prison lance t elle haut et fort pour se rassurer mais elle n’en est pas si sure au fond d’elle.
    Il lui faut en avoir le cœur net, .Aussi reprend t elle la photo après tout peut être sa mère pourrait savoir.
    Elle rejoint sa mère dans le jardin qui descend en pente douce vers la plage. Cet espace aménagé est son endroit préféré, le doux clapotis de l’eau l’apaise, elle une grande fan de mer, de soleil, une grande nageuse autrefois, c’est pourquoi elle aime venir s’étendre dans un transat à l’ombre et sentir la fraicheur marine sur son visage.
    Elle n’est plus non plus, la grande flâneuse d’autrefois, chaque pas lui coûte, elle le déplore, comme elle aimait déambuler le soir dans son magnifique jardin, humer le doux parfois des roses.
    Aujourd’hui Martine son infirmière a trouvé un compromis, tous les jours elle dépose dans le petit boudoir un bouquet de se roses odorantes, ainsi Mireille peut profiter de ses fleurs les jours ou son état ne lui permet pas de sortir.
    Lucille est toute embarrassée, elle ne sait comment faire, la photo à la main elle reste là quelques secondes à contempler sa mère endormie, son cœur se serre en songeant que bientôt elle va les quitter. Elle est furieuse aussi contre Adrian qui lui a volé sa vie.
    Comme sentant sa présence Mireille se tourne vers son enfant et lui sourit, ses yeux se portent sur la photo.
    - Ah ou l’as-tu trouvée ?
    - Dans ma chambre pourquoi, comment est elle arrivée là?
    - Ce doit être ton père qui l’y a mise après que je sois rentrée à l’hôpital.
    - Maman je n’avais pas revu cette photo depuis 7 ans au moins et ce n’est pas moi qui te l’ai envoyé
    - Je sais ma chérie c’est lui, la semaine dernière, avec un petit mot disant que tu allais rentrer.
    Lucille trop abasourdie pour répondre se laisse choir sur le transat à coté de sa mère, la photo tombe sur la pelouse , le vent la fait virevolter et se retourner.
    Lucille est tentée de la laisser emporter par la brise marine mais des lettres à son dos attirent son regard, elle la reprend et lit : Tu m’appartiens
    Elle frissonne, sa mère lui prend la main.
    - Aide-moi à rentrer, je suis fatiguée. Et n’ai pas peur, il ne peut te plus rien te faire
    - Tu ne sais rien maman c’est un monstre très puissant.

     ©MBCRéas

     

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    Atelier 50 Ghislaine

     

    Barre Babouchka


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    Les mots ou l 'image

     

     

    Sécheresse, point, signe, fameuse, balbutier,
    Feuilleter, voûté, défait, adresse, personnel.
     
     
    Pour moi ( avec du retard pour cet atelier)   les 2
     
     

    Atelier de Ghislaine

     
     
     
    Vadim et Isabelle épuisés se reposent sur le banc. Ils viennent de terminer leur jogging matinal
    C’est un été caniculaire. Mais ici dans ce magnifique parc aucun ne signe de sécheresse
    Malgré l‘ heure matinale, peut être même pour cette raison, un petit couple âgé, très âgé même, s’en est venu à tout petits pas hésitants s’asseoir sur un banc.
    Isabelle les voit souvent venir faire leur promenade en ces lieux, lui tout vouté avec sa petite canne et elle des gestes tremblotants (un parkinson surement se dit Isabelle) un gros sac de toile à son bras.
    Aujourd’hui ils sont assis là, face à eux de l’autre cote de l’allée.
    Monsieur feuillette un livre et madame défait avec application un ouvrage au tricot posé sur ses genoux.
    Un petit chien noir, un fox terrier gambade autour d’eux et vient s’asseoir pratiquement sur les pieds de la veille dame
    Ils se regardent parfois et Isabelle sent vibrer entre eux cette fameuse communion entre deux êtres, signe d’un amour profond que le temps n’a pas point altéré
    Puis la petite mamie range son tricot et sort un thermos de son grand cabas. Elle se sert une tasse d’un breuvage fumant, du thé surement, son époux la regarde faire et dépose un petit baiser sur les tempes.
    - Isa tu es ailleurs, on rentre ? Qu’est ce que tu regardes ?
    -Le couple la bas en face, ils viennent toutes les semaines, s’assoient au même endroit, et toutes les semaines , le lundi c’est le même rituel .Elle défait son tricot , je crois que c’est toujours le même, il lit, elle boit son thé et ils ne vont pas tarder à se lever pour distribuer le pain aux canards. Elle va le sortir de son sac Mary Poppins. Ensuite ils se prendront la main et s’en iront vers  l' entrée sud.
    - Vraiment tous les lundis ? Un sac Mary Poppins ?Tu as remarqué çà depuis longtemps ?
    - Oui, répond elle en lui souriant, depuis que nous même sommes devenus très ritualistes depuis que nous courrons ensemble
    -Ritualistes, nous ?
    -Vadim tous les lundi matin tôt nous venons faire notre jogging ensemble, et tous les lundis nous nous reposons sur ce même banc avant de rentrer
    Oh mon Dieu, s’écrit Isabelle en se levant précipitamment et traversant rapidement l’allée pour se diriger vers le point d’eau.
    Vadim surprit se lance à ses trousses, Isabelle est déjà près d’elle, le petit grand père agenouillé tente de relever sa femme.
    - Vadim vite appelle les pompiers
    La grand-mère balbutie quelques mots incompréhensibles.
    Son mari la rassure d’un ton apaisant, puis se tournant vers les jeunes gens
    - Non pas les pompiers elle va aller mieux dans quelques secondes
    - Mais si, il faut aller à l’hôpital
    Vadim hésite regarde le couple et Isabelle ne sachant plus que faire
    - Non merci mademoiselle pour votre sollicitude mais j’ai l’habitude. De toute façon il n’y a rien à faire et Mathilde ne veut pas retourner à hôpital.
    Isabelle le regarde interloquée. Elle lit du chagrin dans les yeux bleus pales du vieil homme et elle comprend.
    - D’accord mais nous allons vous accompagner chez vous. Vadim va chercher la voiture s’il te plait. Puis se tournant vers le petit grand père : J’insiste
    Le petit papy fatigué se laisse convaincre et leur donne leur adresse personnelle.

    ©MBCRéas
     
     

    Atelier de Ghislaine

     
     

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