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Turbulence, artiste, mystère, univers, expression, tangente, délivrance, peinture, invention, monde, résistance, don, innovation, agité, créateur, unique, traversé
Une expression de panique brillait dans son regard, Vadim en fut très surpris
Isabelle se reprit instantanément, revint sur terre émergeant des turbulences qui l’avaient assaillies quelques minutes auparavant, persuadée qu'une porte vers un autre univers venait de se refermer Elle ne comprenait pas ce mystère. Agitée elle apprécia l’arrivée de Vadim à sa juste valeur, une délivrance. Elle craignait de traverser d’autres épreuves de ce style, se laisser submerger par des sensations à la fois angoissantes et attirantes. Elle avait eu le malheur de raconter certaines de ces aventures (ce n’était pas la première de cet ordre, mais celle ci s’avérait d’une intensité et d’un sentiment de réalité incroyable) Elles devenaient de plus en plus fréquentes Cette date anniversaire, elle l’appréhendait chaque année davantage et de manière ambivalente l’espérait.
Grand Tante jeanne connaissait ses peurs, elle lui avait raconté ses instants où dans la solitude de cette grande maison des sensations olfactives et auditives souvent l’assaillaient de toute part lui nouant le ventre comme un étau. Tante Jeanne souriait en l’écoutant, la rassurant, persuadée quant à elle qu’Isabelle possédait le don ,pas une innovation dans leur famille. Une aïeule (d’une beauté époustouflante se disait il) fut jadis considérée autrefois comme une sorcière, simplement parce qu’elle possédait les capacités de communiquer avec les défunts.
Ce que se plaisait à raconter Jeanne, cette artiste loufoque fréquentant dans sa jeunesse dorée plus d’ illumines que possible dans les sphères ésotériques que tout un chacun. Elle vivait en recluse aujourd’hui repliée du monde. Elle se passionnait pour la peinture mystique et cette belle centenaire aux yeux bleus d acier, n’était point pressée de rejoindre son créateur :
- et oui Mamy fait de la résistance aimait elle dire en riant, que veux tu ma petite mon unique plaisir serait de serrer un beau petit bébé dans mes bras et ma chère enfant tu ferais mon bonheur.
Isabelle prenait la tangente chaque fois que la discussion revenait sur le tapis
Oui elle savait, déjà 3o ans pas mariée pas d enfants.
- Parce que vois tu ma chère nièce adorée le temps passe vite et vois me voila centenaire et esseulée, a trop courir le guilledou …
- Ah tante Jeanne pour l’ heure je suis très effrayée se dit elle in petto toute a ses ombres pensées
Si tout cela n’était qu’invention de son cerveau perturbé par des souvenirs trop cruels à tolérer, si elle souhaitait au fond de son cœur croire quelle pourrait revoir son frère et lui parler,
Pour l’heure elle appréciait la réalité de l’ instant, les bras de Vadim l’enlaçant avec douceur, son souffle chaud, et le tendre baiser dans sa nuque, elle ne voulait songer a rien d’ autre .
Une petite voix lui chuchotant à l’oreille : je suis là
Elle sursauta
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la reprise
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SOUTIEN...FROID....RESISTANCE....ATTENTION...
CHAGRIN....CLAMEUR....CHAMPAGNE....CONQUETE....
POUDRER....EBAUCHER....ENVOLER....REMPLACER.°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Brrr quel froid, Antoine n’arrive pas à s’adapter au climat.
Mais il fait bonne figure, tout en souhaitant soutenir sa mère dans son combat
Il lui faut faire attention
Depuis une semaine qu’ils sont la Rose n’arrête pas de les occuper Il sait bien que son objectif est d’étouffer le chagrin de sa mère, de ne pas laisser ses angoisses remonter à la surface et exploser comme des bulles pétillantes de champagne
Elles le prennent pour un gosse, mais il sait plus de choses quelles ne pensent. Les enfants çà devine et pressent beaucoup de choses, beaucoup plus qu’on ne le croit. Ils sont attentifs aux propos échangés devant eux, même si parfois ils s’envolent au milieu de leur jeux mais avec du recul en grandissant tout se met en place comme un puzzle Son puzzle Antoine lui a bien donné forme depuis 1 mois
Tous ces coups de téléphone échangés avec son avocate, avec la commissaire, ce voyage impromptu juste avant les vacances ,Lucille n’a rien expliqué, et il n’a rien demandé. C’est sa forme de soutien il sait quelle pleurerait beaucoup, elle pleurait toutes les nuits, enfin tout au moins là bas dans leur petit appartement en France car ici la maison est trop grande et les chambres bien insonorisées, il ne sait pas.
Y reviendrons t ils un jour ? Ses amis lui manquent qui va les remplacer ?
Rose lui a présenté une fillette de 2 ans sa cadette Linette, elle est douce et très jolie
Il lui semble qu’elle veut faire, sa conquête, le suit partout dans ses jeux d’extérieur et lui a proposé de lui apprendre le baseball au printemps
Il ignorait que les filles çà jouaient à ce jeu là mais bon ici en Amérique tout est si... différent et le printemps c’est loin.
Linette est la nièce de Rose, elle vit ici dans ce grand manoir (ses parents sont morts dans un accident elle ne s’en souvient pas) en connait tous les recoins et les cachettes
Elle l’a entrainé au grenier lors d’une dernière escapade, un lieu magique, de vieilles malles, des objets hétéroclites, Linette aime a se déguiser, se poudrer le nez avec le maquillage quelle taxe à Rose de temps en temps
Dans les malles on trouve tout ce que l’on veut, des chapeaux d’antan, des redingotes, robes de mariés, des costumes de carnaval enfin il le pense, quoique Rose semble toujours être déguisée ses vêtements semblant sortir de ces malles.
Aujourd’hui Linette veut jouer à la mariée, Antoine fait de la résistance et Linette boude dans son coin, elle est mignonne avec son air renfrogné et Antoine finit par ébaucher un geste de réconciliation quand une clameur venant du fin fond de la demeure les laisse étourdis et effrayés
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Dernier atelier 2013
pas en avance mais tant pis l'essentiel c'est de se faire plaisir
et faire plaisir
ma résolution pour 2014
j'espère que la suite
des aventures de Lucille vous séduit
Les mots de Zazabelle
VOEUX , PAPIER ,MIRACLE, GUI ,IMAGINER
ESPERER, PARTAGER,RESONNER,COULEUR
CLOCHE ,SINCEREMENT, PROFONDEMENT
Les festivités de Noel furent flamboyantes, fantasques à l'image de Rose. Force fut de le reconnaître Elle avait fait le bon choix en venant se refugier chez elle Enfin ceci tenait au miracle, toutefois quelle soit parvenue à chasser Son image et d affreux souvenirs. Parmi tous les vœux quelle pouvait faire un seul, elle n’en souhaitait qu'un seul. IL résonnait comme un mantra, une prière quelle répétait à l’infini : qu’il cesse de me poursuivre Elle ne pouvait qu'espérer encore et encore. Pour l'heure elle laissait son esprit vagabonder et imaginer la vie qui aurait pu être la sienne si…., oui mais si…. elle ne l’avait pas rencontré. Elle se souvint alors de leur premier réveillon s'embrassant sous le gui ça porte bonheur dit il ! Ils avaient partagé de doux moments de tendresse cette soirée là. Le compte à rebours vers la nouvelle année résonne encore dans ses oreilles, elle ignorait que la cloche qui sonna l’heure : minuit sonnait le glas de sa nouvelle vie. Elle frissonna, profondément affectée par ce souvenir. Il fut si merveilleusement attentionné, si beau, que toutes les femmes la jalousait. Elle était sincèrement éprise de cet homme et cela semblait si réciproque. Quelle gourde, plus jamais depuis lors elle n’avait fait confiance à un homme. Et voilà des images quelle avait cru à jamais enfouies au fin fond de sa mémoire, ressurgissaient avec force. Elles allaient affluer comme un raz de marée et tout emporter sur son passage la laissant comme une épave sur le sable. Rose l’appelait du réez de chaussée, ou plutôt lui hurlait de descendre, elle avait une idée géniale pour le réveillon. Lucille se ressaisit se composant un masque, essuya les larmes de ses yeux, réajusta son maquille lui répondant à son tour : j arrive! Rose se trouvait dans son bureau de nombreux papiers épars autour d’elle, sa chevelure d’une couleur rousse flamboyante voletait autour d’elle tandis quelle faisait les cents pas devant la cheminée, toute agitée.
Que se passe t il ? lui lança Lucille soudain inquiète, En tout cas une chose était sure Rose parvenait toujours a la distraire de ses sombres pensées de manière impromptue
Episodes précédents
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Cette exposition sur les métiers d’autrefois s’étendait sur les deux étages de la maison de famille.
Ludovic récoltait depuis de nombreuses années mille objets et se passionnait pour ces métiers aujourd’hui inexistants
Il s’était plu à entasser de la cave au grenier pendant de nombreuses années au grand dam de sa femme Hortense.
Aujourd’hui il jubilait, cette exposition reconnue dans les recoins de l’hexagone attirait une foule tous les jours plus nombreuse.
Sur la terrasse ombragée,ils fêtaient enfin ce succès tant attendu .De nombreux notables de la ville et de nombreux journalistes , telle une nuée de mouches avides s’étaient précipités sur le buffet des ouverture des festivités.
La table richement ornée d’objets anciens, regorgeait de victuailles et l’on pouvait noter que nombreux les invités s’intéressaient plus au contenu de leurs assiettes, qu’au petit speech d’introduction expliquant le métier d’atourneresse et de celui d’apothicaire (entre autres) que Ludovic évoquait avec passion .Malheureusement assené sur ton austère. Ludovic n’était point un homme de discours. Tout ému, des gestes grandiloquents, il renverse malencontreusement un vase contenant un bouquet d’asters sur madame la Mairesse qui hoquète de stupeur, des louboutins en daim à 700 euros !!
Isabelle et Vadim sirotant leur sauternes et dégustant des petites tranches jambon d’Aoste dans un petit coin reculé, assistent au spectacle amusé. Le pauvre Ludovic ne cache pas son embarras, Isabelle se trouve peinée pour lui, elle apprécie cet homme simple au grand cœur pas très à l’aise avec les mondanités et cette arène mondaine.
Elle espère que madame la Mairesse n’osera pas l’invectiver devant tout le monde, elle en serait mortifiée pour son ami Ludovic. Mais elle se rassure vite, la première conseillère municipale vient vite tempérer la situation avec son talent de diplomate.
© MBCRéas
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un peu en retard mais voici pour moi
Les mots de Zazabelle
GUIRLANDE SAPIN BOULE
PARURE ECLAT BLEU OR
DECORER EMERVEILLER CARESSER
SCINTILLER DOUX
Antoine s’éveilla, sursauta en ne reconnaissant pas les objets habituels de sa chambre. Puis il se souvient Ils étaient arrivés la veille et Rose les attendaient à l’aéroport Cette femme exubérante l’avait presque étouffé sous ses baisers, après l’avoir contemplé quelques minutes
Le regard de sa mère et le sien s’était croisés un instant complices, il savait quelles se connaissaient depuis longtemps
Puis se fut ce long voyage en limousine, Rose n’arrêtait pas de jacasser promettant un Noël féerique dans sa maison de campagne, il avait fini par s’endormir pour s’éveiller ce matin.
Il ne jeta aucun regard sur la pièce, n’avait qu’une hâte retrouver sa mère Antoine se précipita sur le palier, la maison semblait immense, un bruit de voix étouffées et des rires lui parvient, il reconnu la voix de Lucille, et comme un phare la suivit
Il dévala les marches d’un majestueux escalier pour se retrouver dans une hall immense ou trônait un somptueux sapin décoré de boules et guirlandes blanches et or.
La lumière extérieure filtrait à travers les grandes baies vitrées venant caresser et faire scintiller les vases en cristal disposés sur la console de l’entrée
La pièce se trouvait être décorée avec gout Cette parure de fête ne l’intéressait pas pour l’ instant, le petit garçon n’avait pas le temps de s’émerveiller, un seul désir l’animait retrouver sa mère.
Suivant toujours les voix, il parvint à dans la cuisine, où Rose et Lucille attablées devant leur petit déjeuner discutaient avec entrain
- Ah te voilà mon grand
Il se précipita vers elle cherchant à capter son regard, doux et triste depuis quelque temps ayant perdu cet éclat bleu pétillant qui le caractérisait , et ce depuis cette lettre et ces maudites photos.
C’était Noël ce soir, il espérait qu’elle apprécierait ce jour de fête et oublierait un instant ces angoisses.
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