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G O M E I N E H E S
oups oups lequel
de toute façon l'un et l'autre difficiles à placer
Bon on y va avec les 2
« Malgré tous nos efforts, menés tambour battant, rien n’y fait. Comment de nos jours cette hégémonie peut elle perdurer. De telles pratiques singées depuis des siècles sont ignobles.C’est donc çà le monde ? Un ramassis de gnomes gominés ? Un homogénie fantasmagorique ? Un éonisme éhonté ?... »
Ainsi s’enflammait Alphonse Dutourd
Il tenait en haleine l’auditoire subjugué par son charisme et ce discours grandiloquent. Pour certains, c’était la énième fois qu’ils assistaient à cette démonstration. Pour Vadim quant à lui, il se demandait encore comment Jacques était parvenu à le convaincre d’assister à cette réunion.
La campagne électorale battait son plein, et Alphonse Dutourd, l’un des candidats s’avérait en être, un des favoris
Pourtant Vadim ne semblait pas convaincu.
L’entrée en matière avec cette rhétorique ronflante, théâtrale, lui déplaisait
Son regard se porta sur la salle alentour. Une jeune femme blonde soignée de sa personne écoutait bouche bée. A premier rang devant l’estrade des moines en tenues Tibétaines (il n’était point sur qu’ils en soient), côtoyaient des hommes en costume Armani, et des grandes jeunes femmes toutes en jambes et tenues sexy distribuaient des petites génoises fourrées, et d’autres gourmandises.
Le champagne coulait à flot. Toute l’assistance arborait des mines réjouies
Mais pour Vadim toute cette mise en scène lui faisait songer à un grand show à l’Américaine.
Alphonse Dutourd s’avérait être un locuteur de talent, après cette mise en bouche flamboyante, sa voix se fit douce et posée, juste un murmure, l’assemblée se fit silencieuse afin de mieux saisir ses paroles.
Son portable se mit à vibrer, s’éloignant il le sortit de son veston et sourit en lisant le message d’Isabelle. Elle n’avait pas souhaité l’accompagner, cet Alphonse l’horripilait. L’ayant rencontré dans une petite soirée plus intime chez des amis communs, elle l’estimait imbu de sa personne et d’un égoïsme invétéré. De ce fait pas du tout à l’image de ce qu’il prônait dans sa campagne.
-Tu t’amuses ? disait le message. Car dans le cas contraire, tu pourrais venir me rejoindre .Je suis au café de Flore
- J’arrive lui répondit il
Et tandis qu’il tournait les talons, la salle bruissait des applaudissements
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C'est passé je sais mais j'avais envie de le faire
neutre – frontière – identité – reconnaître – quelconque – anonyme – personne – moi – unité – seul – ensemble
Comment diable ferait-il pour la reconnaître ?
Cette pale photo reflétait elle réellement son identité. Pauline semblait quelconque, une blonde, des yeux gris, cette grande franche lui mangeant le front
Tandis qu’il s’imprégnait de cette image, pas une récente photo de surcroit, chiffonnée à force d’être trimballée de treillis en treillis, Vadim scrutait la foule cherchant parmi elle un visage ressemblant.
Il évitait de trop dévisager les femmes, le hall de gare bondé à cet heure, l’exercice ne s’avérait pas facile Pressés certains le bousculèrent sans même s’arrêter, ni s'excuser.
Vadim maugréa en son for intérieur, agacé, de plus le temps n’arrangeait rien à l’affaire. Pour se préserver du froid et de cette pluie glaciale, toutes les personnes s’étaient emmitouflées chaudement, rendant chaque visage encore plus anonyme. Vadim lui-même frissonna malgré ses gants de cuir et son manteau en pure laine Hugo Boss, maudissant Phil. Il consulta sa montre, consulta le panneau d’affichage, oui le train était en gare depuis cinq bonnes minutes et pas de trace de Pauline.
A cette heure l’infirmière devait se trouver au chevet de Phil comme tous les matins, puis viendrait le kiné. Vadim secoua la tête comment pouvait il le maudire de lui avoir confié une telle mission ?
Adolescent sportif de haut niveau, infatigable, ses amis s’épuisaient à le suivre. Adulé par les filles, porté aux nues par les parents.
A la fin de brillantes études de droit, Phil s’engagea dans l’armée ignorant les ponts d’or pour des postes plus lucratifs.
Jamais neutre, engagé dans de nombreux conflits. Il entrainait son unité aux delà des frontières d’état les plus inimaginables.
Lieutenant infatigable, charismatique et équitable, son équipe se constituait de jeunes gens solidaires, toujours optimismes même dans les situations les plus critiques, ce que beaucoup lui enviaient.
Mais pour l’heure, mortifié au fond de son lit, dépendant d’autrui comme jamais suites à de graves blessures qui laisseraient des séquelles indélébiles, Phil attendait Pauline.
- Et moi je ne suis qu'un sale petit égoiste ronchonnant car debout dans le froid. T'es debout toi crétin ! se morigéna Vadim in petto
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Des mots imposés
en gras
La chambre choisie par tante May s’avérait correspondre totalement aux goûts d’Isabelle
Cosy, douillette à souhait. Un lit à baldaquin faisait face à la porte, des oreillers moelleux, un duvet en plumes d’oie, de fins voilages le tout cordonné dans des nuances de mauves
La chambre spacieuse fleurait bons les meubles cirés, et un doux parfum de fleurs émanait d’un immense bouquet de fleurs de lys artistiquement déposé sur un magnifique secrétaire à tiroirs ,surement issu d’un antiquaire.
La coiffeuse en merisier comme les autres éléments de la pièce faisait face à la cheminée qui semblait attendre de grandes flambées. 2 magnifiques et confortables fauteuils aux couleurs chatoyantes vous tendaient les bras, invite à la détente
May lui avait raconté que jadis des personnes célèbres se réunissaient dans la maison pour le weekend
Un des anciens propriétaires possédant un siège au Congrès se targuait d’y réunir des personnages clefs du gouvernement
C’était un lieu d’échange international, réunions de vedette de cinéma, journalistes de renom, sénateurs, avocats…. Tout ce petit monde avide de pouvoir et de célébrité se devait d’être vu ici. Certains secrets se disait il s’étaient révélés en confidence sur l’oreiller.
De quoi faire trembler certaines carrières, s’ils avaient été dévoilés.
Secrets d’état, secrets d’alcôves, Isabelle sourit
- Ah si les murs pouvaient parler se dit elle en se dirigeant vers la porte fenêtre par laquelle on accédait sur un balcon
La brise fraiche du soir fit voleter ses longs cheveux, elle s’accouda à la balustrade admirant la vue sur le Capitole
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Aimer
L’amour d’une maman
C’est se lever doucement
A l’aube de tes premiers jours
Quoiqu’il en coute toujours
Dans ses bras te bercer
Doucement se balancer
Afin de pouvoir te rendormir
Emerveillée de tes sourires
Te relever quand tu as chuté
Rires aux éclats de te voir buté
Obstiné, vouloir obtenir
Aller vers elle, courir, venir
Afin de se faire embrasser
Pour guérir d’un genou blessé
C’est guetter le retour de l’école
Ecouter tes histoires drôles
S’inquiéter, ne pas dormir
Quand vient le temps de sortir
Enrager, se battre pour des riens
De ces petits tracas quotidiens
T’embrasser après les disputes
Ce n’est rien, on discute
Accepter tes amis, ton amie
C’est l’amour de ta vie
C’est la fin de l’innocence
C’est le temps de l’impatience
Ton départ il faut approuvé
C’est le monde dont tu as rêvé
Et combien toujours fière
Quelque soit la filière
C’est t’aimer intensément
De l’amour d’une maman
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