• Lucille s’est laisse convaincre de mettre la main à la pate. Rose organise une soirée très mondaine. The best people, la crème, le gratin de Boston sera la, l’occasion de faire des connaissances et de saisir des opportunités.

    Rose glousse ravie, Lucille soupire suspectant celle ci d objectifs un peu différents

    D’ ailleurs Rose annonce la couleur, Max arrive ce soir. Lucille s’emporte aussitôt et menace de rentrer chez elle.

    Elle est furieuse .Rose est impossible parfois, ne voulant rien entendre ne sait elle pas que son histoire avec Adrian la marquée au fer rouge pour toujours ?

    Rose hausse les épaules

    - Il te faut passer à autre chose maintenant et arrête de tout monter en épingle pour des broutilles.

    7 ans ! Lucille il n’est que grand temps de trouver un homme pour tourner complètement la page et Max me semble un très bon choix, de plus il est déjà dingue de toi et c’est un homme tendre, attentionné et beau, très beau même.

    Il possède un grand sens de l'honneur, je te rappelle que sa dernière compagne était une pestouille sans nom ! Il a autant besoin de toi que toi de lui.

    - Non jamais de la vie, je n’ai besoin de personne !

    Rose éclate de rire, de ce rire cristallin qui emplit la pièce de bonne humeur.

    -Lucille tu n’as que 30 ans tu dois oublier ta triste a venture et faire confiance aux autres, max n’est pas Adrian, d’abord des comme lui il ne doit pas y en avoir 2 sur terre.

    - J’ai confiance en toi Rose, mais je ne souhaite pas d’homme dans ma vie bien que je te le concède Max semble vraiment adorable et que nous ayons beaucoup d’affinités. De toute façon je viens à peine d’arriver laisse moi me trouver un boulot.


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  • Assise sur la méridienne, une tasse de café à la main, Lucille tente de s’impliquer dans la conversation

    Un peu palotte par manque de sommeil, ses nuits sont toujours difficiles, peuplées de rêves effrayants dont elle ne parvient toujours pas à se défaire.

    Un ami de Rose parmi eux depuis plusieurs jours, leur tient compagnie

    C’est un très bel homme, blond aux yeux bleus,de stature athlétique, élégant tout en simplicité , jeans et chemise ,et cultivé semble t’il.

    Lucille soupçonne Rose d’arrières pensées. Certes louables mais elle ne se sent pas encore prête pour une relation, pas assez solide pour faire confiance à un homme ( malgré toutes ces années)

    Toutefois sa bonne éducation et son talent pour tricher en public (bien que ce ne fût pas jadis dans ces principes de tromper son monde) lui permettent de jouer cette navrante comédie.

    Elle devrait être séduite, c’est sur, de nombreuses jeunes femmes de son âge le seraient, mais elle n’est plus la naïve jeune femme de jadis et elle ne subira plus des situations qui lui déplaisent.

    Elle sourit à Max, rit de ces bons mots sans se laisser distraire par le bruit de la pluie qui frappe fort contre les carreaux.

    Rose et lui débattent d’un article lu dans le journal du matin, ce dernier attentat sanglant à Kaboul.

    Antoine vient d’arriver, un livre sous le bras.

    Il se passionne pour l’ornithologie, une nouveauté depuis qu’il recueille avec Linette, ces oiseaux tombés du nid.

    Justement il vient de découvrir leur nom : des traquets à tête grise.

    Il s’est disputé avec le jardinier et sa compagne la cuisinière qui menaçait de les plumer et les présenter à diner.

    Un humour que l’enfant trop jeune n’a pas saisi.

    Lucille sourit à son fils qui vient se nicher près d'elle boudeur.

    Max est sous le charme, malgré les murs qu’elle dresse autour d’elle . Il comprend qu'il lui faudra séduire le fils pour les faire tomber

    © MBCRéas


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    Apaiser – front – tranchée – décision – dilemmetorturedouleur – âme – divin – damnation – effroi – dresser – combattre – chagrin

    La consigne facultative : mettre un flash-back dans votre récit.

     

    Diagnostic : les plumes d Olivia

     

    Assise au bord de sa chaise, jouant avec ses cheveux signe de sa nervosité, une énorme boule quelle tentait de faire descendre en déglutissant sans grand résultat, ses grands yeux verts en amande ourlés de bleu, signe de nuits d’insomnie, le teint pale, elle attendait le verdict

    Il lui prit la main la caressa de son pouce, elle se tourna vers lui et saisit son sourire encourageant

    Ensemble, je t’aime et nous sommes ensemble cette fois ci, lui disait ce regard bleu lagon.

    Face à eux, de l’autre cote d’un bureau de ministre, les mains croisées posés sur un dossier à enveloppe cartonnée bleue, un homme de belle stature dans sa blouse blanche (comme elle détestait cette couleur désormais) leur souriait.

    Elle tenta d’interpréter ce sourire : factice ? D’encouragement ?

    Les branches des arbres vinrent heurter la fenêtre, secoués par de violentes rafales de vent comme dans son souvenir, c’était de cela il y a des mois, un an, des siècles.

    Comme aujourd’hui elle se trouvait assise là, frigorifiée, les cheveux en bataille à cause du vent violent, la tempête faisait rage dehors, un signe ?

    Il l’avait convoqué, les résultats venaient d’arriver. Avec du recul elle réalisa que le jeune et beau médecin (genre Grey Anatomie avait elle songé) ne souriait pas ce jour là, il était nerveux, s’agitant sur sa chaise.

    Elle était venue seule, refusant toutes les offres de l’accompagner de son entourage. Elle savait bien pourquoi, mais le regrettant aussitôt .Le couperet venait de tomber, une déferlante de douleur brulante vint envahir tout son être. Brutale, cinglante, si puissante quelle en resta le souffle court, la laissant sidérée surprise par cette violence .Pourtant depuis des jours l’angoisse l’assaillait, elle tentait de l’apaiser la rejeter au loin par mille pirouettes, de folles sorties avec des amies, des soirées romantiques avec son amant, comme si la vie devait s’arrêter demain. Une course folle, s’emplir de moments de bonheur ? Oublier ?

    La nuit dans la pénombre face à des ombres fantasmagoriques, déni, colère, peur, tous ses sentiments à la fois l’assaillaient la laissant vidée. Elle s’était lancée dans des prières aux instantes divines, marchandant comme elle n’aurait jamais cru le faire un jour.

    Elle aurait fait pénitence, accepté une damnation éternelle, tout mais mon Dieu faites que ce ne soit pas, çà suppliait elle entre deux sanglots. Oui elle pleurait en cachette, souriait et faisant front en public.

    Au fond de son âme elle ne pouvait l’ignorer, ce résultat elle le pressentait, le connaissait des la première minute ,dès l’apparition de cette tuméfaction de si petite taille, incongrue en cet endroit (un abcès rien de plus assurait elle, à son âge quoi d’autre ? pensait elle avec effroi tout de même)

    Aujourd’hui l’enfer s’abattait sur elle, Des jours de torture mentale prenaient fin mais le chemin à venir semblait semé d’embuches, parviendrait elle a les contourner ?

    Le discours encourageant du médecin, les statistiques, les renseignements pris sur le net lui laissait deviner  un ennemi quelle devait combattre avec force et que ces chances da gagner cette bataille se trouvaient maximales, du moins lui assurait son médecin.

    Elle écoutait mais n’entendait pas, tout à son dilemme, partagerait elle cette info ? Elle pressentait le chagrin de ses proches à l’annonce de cette horrible nouvelle. Sa mère serait anéantie, et l’homme de sa vie l’aimait il assez pour abattre avec elle le monstre qui se dressait, faisant barrière à un avenir commun ? Son physique serait altéré par la chimiothérapie, perdrait elle ses cheveux ? Il lui faudrait prendre une décision tranchée oui mais la quelle ?

     

    Elle tressaillit, la voix grave du médecin l’a ramena à l’instant présent, l’épreuve se terminait aujourd’hui, fin de la radiothérapie et rien d’autre sauf un examen de contrôle dans 3 mois.

    Les larmes de soulagement longtemps contenues perlèrent enfin, Il lui tenait toujours la main, la pressa doucement, les mots inutiles, elle se tourna vers lui, lui dit simplement : Merci

    Heureuse qu’il soit là, l’avenir lui souriait à nouveau, quelle chance ! Elle songea à Ludivine rencontrée quelques mois plus tot, une de ses nouvelles amies guerrières que le mari avait abandonnée lors d’une séance de chimiothérapie, laissant 2 enfants, dont un en bas âge chez la voisine. Comment pouvait-on être aussi lâche ?

    Unis pour le meilleur et pour le pire quelle dérision !

     

    ©MBCRéas

       

    Une pensée particulière pour Nicole et M Josée

    A vous les guerrières , la lutte fut longue et douloureuse quelle leçon de vie  

    vous nous avez offert

    Battantes jusqu'aux dernières secondes 

    toujours  dans nos coeurs

     

    Diagnostic : les plumes d Olivia


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    chez Ghis

     

     Les mots

    Flair, sensation, sens, femme, adultère, cendre, supposer, simuler, provoquer, horizon

    ou thème solitude

     

    Aujourdhui les mots

     

    Leur perceptive d'avenir venait de prendre fin. Elle s’était pourtant annoncé sous les meilleurs auspices

    Lauren, cette sculpturale belle femme toute en jambes à la plastique irréprochable l'avait séduit des le premier regard.

    LE coup de foudre. Pour autant le physique de cette trentenaire n'était pas son seul atout. Lauren était intelligente, cultivée, drole, ET... Frivole

    Il n’avait point voulu voir ce qui ce profilait à l'horizon bien que ses amies l’aient mis en garde.

    Lauren stimulait vos sens, Max comme tous les autres hommes se liquéfiaient en sa présence elle les maintenait sous une son emprise voulue ou inconsciente, personne ne connaissait le fond de son âme. C’était une sensation inexplicable et combien agréable..

    Son apparition provoquait toujours une vague de crainte chez les autres femmes présentes, elles simulaient la joie de la rencontrer mais s’agrippaient à leurs compagnons pour les empêcher de tomber dans les filets de cette créature.

    La gent féminine a du flair et Max aurait du écouter les conseils avisés de ses proches, il n’avait vu que jalousie dans leur propos tout à sa folle passion.

    Aujourd'hui tout n’était que cendres, son amour dévasté pour un coureur de jupon féminin

    Il s’était trouve à 2 doigts de la demander en mariage, devant les conseils pressants de ses amis très proches (Rose l’avait menacé de ses foudres) il avait temporisé. Isabelle tentait de le réconforter, elle lui avait conseillé de prendre quelques vacances, Rose l’accueillerait de bon cœur, bien sur il aurait droit à : je t’avais prévenu !

    Isabelle connaissait intimement la gueuse, et bien souvent elle l’avait mis en garde, s’était même presque disputée avec elle, la connaissant que trop bien et devinant l’issue de cette histoire, elle ne supportait pas que l’on puisse jouer avec les sentiments des autres.

    Lauren riait : que veux tu j’ai l'âme adultérienne il voudrait mieux que j’évite d’en épouser un, je le tromperais à la moindre occasion, que dis je à la minute ou je croiserais le regard énamouré d’un autre homme.

    Et de toute façon je ne lui ai rien promis à ton petit protégé, surtout pas de lui être fidèle ,il n’a fait que supposer que cette liaison serait sérieuse, qu’y puis je ?

     Il devrait me remercier même, après je lui ai offert 6 mois d’une belle aventure.

    Isabelle soupirait, elle était incorrigible

     

    ©MBCRéas

     

    Atelier 42 : Solitude ou les mots


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