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Par Missnefer13500 le 24 Novembre 2013 à 07:51
avec
A I I P R M H Q E G U U 0
pour Christine
Thème météo
aucun rapport avec le mot à trouver ce qui m'a perturbé cette fois
Amphigourique :
Avoir un amphigourique.
synonymes : embrouillé, inintelligible, nébuleux.Citation : "Tout bien considéré, la philosophie n'est que le sens commun en langage amphigourique." Johann Wolfgang von Goeth
Quel discours amphigourique !
Vadim en était estomaqué. Présentation graphique, imagier et musique de fond, une horreur
Il n’aspirait qu’à s’enfuir
Ce colloque s’avérait d’un ennui et Quimper en cette saison…
Par chance la météo s’annonçait clémente pour ce week end.il semblerait que les températures allaient grimper dans la journée et ceci s’avérait de bon augure.
Certes il n’irait point se promener au bord de l’Odet, ni se promener dans la partie historique, car à cette heure il entendait le vent mugir au dehors et cette perceptive ne le tentait pas.
Mais le jacuzzi de l’hôtel semblait un bon compromis tout comme la piscine couleur aigue marine.
Avant tout il ferait sa séance de jogging, la petite cure d’agrumes l’aidait à renforcer ses défenses immunitaires et il en faisait un crédo à chaque nouvelle saison hivernale.
Il avait repéré un petit trajet partant de la Chandanielerie (belle petite maison d’hôtes Isabelle l’y rejoindrait le lendemain) le jardin avait pris des teintes rougeoyantes automnales Il lui faudrait bien sur affronter la froidure nocturne, peut être qu’il la sentirait piquer un peu trop mais Vadim se trouvait être accro au jogging et où qu’il aille sa tenue se trouvait prête et en adéquation avec le climat. Cette saison automnale se trouvait être sa préférée bien qu’à ce jour les journées soient plutôt fraiches pour le mois mais il s’en accommoderait.Car quelque soit le temps, cette petite séance nocturne le mettrait de bonne humeur
4 commentaires -
Par Missnefer13500 le 17 Novembre 2013 à 07:40
a partir
de
M N A G R A I S D
Les gardians se préparaient à la parade, les gamins jouaient courant, dans tous les sens lancés dans un jeu qu'eux seuls pouvaient comprendre, sous les yeux attendris des mamans
Isa se grisa de cet innocent spectacle
Au loin la marina. Elle percevait le clapotis des vagues heurtant les coques de bateaux à quai
Elle mit ses mains en visière, se projetant de l’éclat du soleil. La journée promettait d’être très chaude. Immobile elle scrutait
l' horizon, cherchant un ombre familière parmi le petit groupe affairé autour du yatch le Madiran, mais ne trouva pas celui qu'elle cherchait.
Tout proche le son des sabots, les chevaux piaffaient ,les cavaliers se rapprochaient de la barrière. Parmi eux son cousin Victor. Reportant son attention sur les 4 jeunes gens ,elle le reconnut aisément: jeune homme d’une vingtaine d’années, athlétique, halé par le soleil camarguais, son regard smaragdin n’en était plus intense.
Les filles craquaient pour lui, c’était admis dans la famille. les garçons Fouque s’avéraient irrésistibles source parfois de bien de querelles de filles
A cet heure, vêtu de son braio et d’un chemise à carreaux dans la plus pure tradition gardiane, il caracolait en tête du petit groupe, son rire franc et joyeux se mêlait à celui de ses compagnons.
Leurs compagnes ,jeunes filles en tenue Arlésienne venaient d'arriver.
Un baiser doux comme une caresse déposé dans le creux de son cou la fit frissonner de plaisir, se retournant ses yeux émeraudes si semblables à ceux de Victor ,croisèrent le regard gris acier de Vadim.
Ils se sourièrent heureux d'être là
8 commentaires -
Par Missnefer13500 le 10 Novembre 2013 à 07:53
avec les lettres
I G O S L U E A G A
le mot
Berk ce gout d’algue persistant dans ma bouche, absolument insupportable avec son effet sialagogue qui me donne sans cesse des hauts de cœur
J’ai du me concocter une tisane de sauge
Mon estomac danse la gigue depuis 3 jours
Mais quel idée ce weekend culinaire à Deauville, soit la ville est sublime même en cette saison Enfin week end culinaire c’est vite dit, c’est quoi cette mode de cuisine moléculaire !
Louis voyant ma mauvaise mine me salua en passant et me proposa de me raccompagner à l’hôtel et les autres folasses toutes excitées m’ont laissé choir comme une veille chaussette inutile
Louis bof, il est space tu sais bien, me donne parfois la chair de poule, mais devant ce gage de bonne volonté, j’ai accepté de lui indiquer ou je logeais.
- Au goulag
Ne ris pas je t’en prie, lui aussi en resté pantois :
c’est là que tu loges ? S’enquérit- il
Mais c’est bien le nom de cette fichue auberge
Bon les aléas d'un voyage de dernière minute, et tu connais Solange
Cesse de rire, ces journées furent hor-ri-bles, pas gaies du tout, et la, je te passe les détails de ma fin de journée, rien que d’y songer j’en salive de dégoût.
Oui je suis de mauvais poil, surtout après toi, qui t’es débinée avec brio. Moi pauvre idiote, j’ai foncé comme une crétine, me faisait une joie de ces quelques jours à Deauville.
Oui je sais, je te hurle dessus bien que tu n’y sois pas vraiment pour quelque chose.
Mais çà soulage. Je t’en veux un peu, beaucoup même, tu aurais dû m’en empêcher, tu es Mon Amie.
Et sur ce Ludivine raccrocha, lançant Isabelle mi amusée, mi interloquée.
2 commentaires -
Par Missnefer13500 le 3 Novembre 2013 à 07:36
E T V D I E U LN A I A R
les lettres proposées
par Christine
et voilà le résultat
Vadim se trouvait tendu et une sourde angoisse l’étreignait constamment ces derniers temps. Son ami d’enfance Charles, valétudinaire et névrosé de surcroit, se trouvait hospitalisé depuis hier en réanimation de l’Hôtel Dieu. L’équipe médicale s’avérait être peu liante, force de reconnaître que de pas être membre de la famille posait problème afin d’obtenir des nouvelles, et de ce fait, souvent, éludait les questions.
Inutile d’insister car aucune approche ne se trouvait être la bonne. Désespérant d’être le témoin de sa dégradation, de le découvrir plus livide chaque jour davantage
Un adulte, dans la force de l’âge, mais bien trop jeune pour quitter ce monde, devenu une petite chose toute rabougrie sur son lit d’hôpital. Devant lui Vadim se composait un visage serein, poussant jusqu’à plaisanter, évoquant leurs souvenirs de jeunesse comme la fois ou ce bel éphèbe italien l’avait trouvé fort à son gout,, et Charles horrifié d'une telle proposition, lui qui aimaient tant les femmes !
D’ailleurs les filles l’adulait, elles évaluaient leur chance de succès entre elles, supputant laquelle serait l’élue, jouant de leur éventail de charmes pour le séduire.
Si Vadim s’était trouvé audité sur le nombre de filles que Charles avait eu la bonne fortune de séduire (baisé langage plutôt vulgaire mais plus approprié) il n’en aurait rien dévoilé même s’il en avait su le nombre exact, ils étaient jeunes , séduisants et les jeunes filles toujours consentantes et fières de s’exhiber à leurs bras même pour un temps très court .Ils étaient empli de vanité, et bien prétentieux. D’une autosuffisance et de bassesse inouies, se moquant de la laide, coupables de mille vilénies, s’élevant jusqu’ à un niveau de bêtise et de méchanceté incroyables, il l’avait réalisé récemment, depuis son coup de foudre pour Isabelle
1 commentaire -
Par Missnefer13500 le 27 Octobre 2013 à 07:13
G O M E I N E H E S
oups oups lequel
de toute façon l'un et l'autre difficiles à placer
Bon on y va avec les 2
« Malgré tous nos efforts, menés tambour battant, rien n’y fait. Comment de nos jours cette hégémonie peut elle perdurer. De telles pratiques singées depuis des siècles sont ignobles.C’est donc çà le monde ? Un ramassis de gnomes gominés ? Un homogénie fantasmagorique ? Un éonisme éhonté ?... »
Ainsi s’enflammait Alphonse Dutourd
Il tenait en haleine l’auditoire subjugué par son charisme et ce discours grandiloquent. Pour certains, c’était la énième fois qu’ils assistaient à cette démonstration. Pour Vadim quant à lui, il se demandait encore comment Jacques était parvenu à le convaincre d’assister à cette réunion.
La campagne électorale battait son plein, et Alphonse Dutourd, l’un des candidats s’avérait en être, un des favoris
Pourtant Vadim ne semblait pas convaincu.
L’entrée en matière avec cette rhétorique ronflante, théâtrale, lui déplaisait
Son regard se porta sur la salle alentour. Une jeune femme blonde soignée de sa personne écoutait bouche bée. A premier rang devant l’estrade des moines en tenues Tibétaines (il n’était point sur qu’ils en soient), côtoyaient des hommes en costume Armani, et des grandes jeunes femmes toutes en jambes et tenues sexy distribuaient des petites génoises fourrées, et d’autres gourmandises.
Le champagne coulait à flot. Toute l’assistance arborait des mines réjouies
Mais pour Vadim toute cette mise en scène lui faisait songer à un grand show à l’Américaine.
Alphonse Dutourd s’avérait être un locuteur de talent, après cette mise en bouche flamboyante, sa voix se fit douce et posée, juste un murmure, l’assemblée se fit silencieuse afin de mieux saisir ses paroles.
Son portable se mit à vibrer, s’éloignant il le sortit de son veston et sourit en lisant le message d’Isabelle. Elle n’avait pas souhaité l’accompagner, cet Alphonse l’horripilait. L’ayant rencontré dans une petite soirée plus intime chez des amis communs, elle l’estimait imbu de sa personne et d’un égoïsme invétéré. De ce fait pas du tout à l’image de ce qu’il prônait dans sa campagne.
-Tu t’amuses ? disait le message. Car dans le cas contraire, tu pourrais venir me rejoindre .Je suis au café de Flore
- J’arrive lui répondit il
Et tandis qu’il tournait les talons, la salle bruissait des applaudissements
2 commentaires
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